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Auréolés d’un statut d’équipe invaincue, les Saints débarquaient à Chicago pour un premier véritable test face une solide référence de la conférence NFC.

Sur la pelouse du Soldier Field où Drew Brees n’avait jamais gagné, les louisianais donnaient le coup d’envoi d’un match qu’ils allaient maitriser de bout en bout, s’affichant de plus en plus en complet match après match. Ouvert par un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre. entre Jay Cutler et Matt Forte, le premier drive sera à l’image des suivants dans ce quart temps ; infructueux. Avec trois possessions, l’attaque des locaux n’inscrit pas le moindre point alors qu’avec autant de drives, les visiteurs concrétisent par deux field goalsField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB., la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit. de Gareth Hartley portant ainsi la marque à 6-0 au bout de 15 minutes.

C’est durant la deuxième période que les deux équipes passeront avec succès la end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain.. Tout d’abord avec l’attaque orchestrée par Drew Brees (29/35,288 yards, 2TD) qui multiplient les options passant le ballon à TE Jimmy Graham, RBRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).. Pierre Thomas mais aussi à FB Jed Collins ou WR Nick Toon. Au terme d’un drive marqué par deux énormes réceptions de Graham, la balle est transmise sur une courte passe à Pierre Thomas qui résiste au placage de DJ Williams pour inscrire un touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir) de2 yards, transformé par Hartley.

Malgré la pression du pass rush des Saints, Jay Cutler mène ses attaques sous les assauts des Jenkins, Hawthorne et autre Vaccaro qui le sacke dans ce quart temps. Le quaterback se démène pour atteindre ses cibles Earl Benett qui n’est pas dans un grand jour, Martellus Benett qui se blesse sur une action et Rosario avec qui la connexion n’a pas pu s’établir. C’est finalement par le duo Brandon Marshall et Alshon Jeffery (10 réceptions,218 yards, 1TD) que la solution se dessine et aboutit par ce dernier au premier touchdown de Chicago. A 13-7, les Bears se croient relancés mais c’est sans compter sur la possession suivante de la Nouvelle Orléans, d’un réalisme effrayant. Ce drive est l’occasion de montrer la panoplie offensive de l’équipe et de confirmer les talents de play calling de Sean Payton. Il se conclut par une magnifique feinte de Brees qui envoie finalement vers Pierre Thomas lequel marque à nouveau après un beau slalom dans la défense.

La pause est sifflée sur le score de 20-7 et l’avance confortable incitera les Saints à gérer la reprise en gardant la main sur le ballon. Ils y parviennent à merveille et atteignent le dernier quart d’heure avec 13 points d’avance suite aux field goals marqués de part et d’autre par Hartley et Gould. Le touchdown de Brandon Marshall à quelques minutes de la fin ne suffira pas à redonner espoirs aux Bears, malgré la conversion à deux points réalisée par Matt Forte, portant le score final à 26-18.

Par cette nouvelle victoire les Saints confirment leur début de saison tonitruant, faisant état de l’étendue de leur jeu tant offensif que défensif. La défense a su exercer une pression constante sur Cutler, parvenant à le sacker et à créer un turnover. L’attaque comme d’habitude s’est reposée en grande partie sur la complicité Brees-Graham, le tight end effectuant son quatrième match consécutif à plus de100 yards. L’autre satisfaction se situe au niveau de Pierre Thomas. Discret depuis le début de saison, le running back a pu s’illustrer tant à la passe qu’au rush, ceci grâce à des phases de jeu originales.

Côté Bears, Jay Cutler n’a pas démérité (23/32,337 yards, 2TD) mais sa ligne a souvent été dépassé par les blitzBlitz
tactique défensive où les défenseurs sont chargés d'aller sacker le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. ou de plaquer le running back le plus tôt possible afin d'infliger une perte de terrain à l'attaque. Mais il y a un risque : la défense doit être rapide car sinon elle s'expose à une passe longue. à répétition orchestrés par Rob Ryan. La satisfaction offensive du jour est sans aucun doute le receveur Alshon Jeffery dont les 218 yardsà la réception lui permettent de battre un record de franchise en place depuis 1954. Quant à la défense de Chicago, remarquablement tenue en laisse par la Nouvelle Orléans, elle n’a pas obtenu le moindre turnover durant le match, une première pour une défense qui en provoquait trois lors des rencontres précédentes.

Si Chicago devrait rapidement se racheter de ce faux pas à domicile en recevant les faibles Giants de New York, la confirmation pour les Saints s’avère autrement plus délicate avec un déplacement chez les Patriots, un test encore plus coriace à passer et qui en cas de victoire, les placerait en candidats sérieux pour le Super Bowl.