Final Four : des histoires contrastées

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le 19/01/2010 à 00:00 par Pierre-François Flores
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
Certains critiqueront surement le manque de suspens de ce week-end de phase finale, qui mis à part la victoire des Jets, n'a pas été des plus palpitants. Disons surtout, qu'à défaut de matchs serrés, c'est l'ampleur des victoires des Saints, des Colts et des Vikings qui surprend.
Mais il faut savoir que la domination des équipes qui reçoivent à ce stade de la compétition n'est pas une constante. Un nombre qui l'illustre très bien est 2004, comme l'année à laquelle il faut remonter pour voir les deux "top seed" (meilleure équipe de chaque conférence à la fin de la saison régulière) accéder en finale de conférence.

Nous voici donc dans le dernier carré. De ces quatre équipes, toutes n'ont pas le même passé. A bien y regarder les Colts et les Vikings sont des experts des finales de conférence à côté des deux autres. Petit retour en arrière :

Ce qui signifie une finale de conférence pour...

Indianapolis

Les Colts accèdent à leur 6ème finale de conférence depuis 1970, la première depuis la victoire contre les Patriots en 2006. Ils ont comme à l'époque l'avantage de recevoir mais seront cette fois-ci largement favoris. Le Super Bowl se déroulera à Miami, autre point commun avec cette saison 2005.
Les Colts ont gagné 2 Super Bowls, le 5ème et le 41ème, mais ont commencé par une défaite surprise face aux ... Jets lors de la 3ème finale.

New York

Le fait est d'autant plus remarquable qu'il est rare puisque ce ne sera que la 3ème finale de conférence pour les Jets depuis 1970. Ils ont gagné le Super Bowl III en tant que vainqueurs de l'AFL en janvier 1969.
C'est aussi la première fois depuis la saison 1982 que l'autre franchise de "Big Apple" gagne deux matchs de playoffs de suite.

New Orleans

1, c'est le nombre de finale de conférence jouée par les Saints dans leur histoire. C'était en janvier 2006 à Chicago, dans un match remporté facilement par les Bears 39 à 14. Un victoire les aurait envoyés au Super Bowl face aux Colts.

Minnesota

De loin la plus expérimentée des équipes de ce Final Four, Minnesota est aussi la grande maudite des années 70 avec 4 défaites au Super Bowl en 8 ans, 3 en 4.
Vainqueur NFL en 1969, les Vikings perdent le Super Bowl IV face aux Chiefs. Puis suivent de 1973 à 1977 quatre finales de conférence, 3 gagnées, la dernière perdue.
Les fans doivent patienter 10 ans avant de retrouver les Violets à ce stade mais voit une nouvelle défaite à Washington (1987).
Ils auront encore 2 chances d'aller au Big Game à la fin des années 90 mais s'inclinent en overtime sous leur dome 30 à 27 face à Atlanta en 1999 et 41-0 chez les New York Giants deux ans plus tard. Depuis, plus rien.

Finale inédite à coup sûr

Une chose est sure mais c'est de loin la constante : nous aurons un Super Bowl inédit. Les Vikings ont perdu leurs 4 finales contre les Raiders, les Chiefs, les Dolphins et les Steelers.
Les Colts ont gagné contre les Cowboys et les Bears, et perdu contre les Jets, chose impossible aujourd'hui, puisqu'ils sont passés de la NFL à l'AFC lors de la fusion des deux ligues. Les Jets jouaient là leur seul Super Bowl. Enfin, les Saints ne connaissent pas le parfum d'une finale.
La dernière fois qu'une affiche constituait une revanche de Super Bowl remonte à 14 ans. Le XXXème entre les Cowboys et les Steelers était même leur troisième opposition (en 30 saisons !) puisqu'ils s'étaient affrontés lors des finales X et XIII.

Vainqueur inédit : une chance sur deux

Le siècle a commencé par la distribution de Vince Lombardi Trophy à de nouvelles franchises. De janvier 2000 à 2003, les Rams, les Ravens, les Patriots et les Buccaneers sont sacrées. Mais depuis, les Pats et les Steelers ont construit leur légende en ajoutant deux trophées chacun dans leur vitrine, tandis que les Giants et les Colts ont renoué avec la victoire après 27 et 36 années de disette.
Cette année, nous avons 50% de chance d'avoir un nouveau vainqueur du Super Bowl et ce serait forcément l'un des réprésentants de la conférence nationale.
Il est à noter que les Jets représentaient l'AFL et non l'AFC en 1969. Ils patientent depuis 41 ans.
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 Rappelez vous qu'il faut 9 mois à une femme pour faire un bébé, peu importe le nombre d'hommes que vous y mettez au travail.  – Lou Holtz, coach, Notre Dame

En VO :  Remember, it takes a woman nine months to have a baby, no matter how many men you put on the job. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !