• 17/3 20h43 — Les Molosses ont du mordant !
• 3/3 20h28 — La Défense des Cougars a tenu bon
• 12/2 5h23 — Les Chiefs réalisent le back-to-back
• 11/2 1h35 — Preview Super Bowl LVIII
• 8/2 16h45 — Media Day - 49ers
• 7/2 23h17 — Chiefs Media Day - Mercredi
• 7/2 8h27 — Media Day
• 6/2 15h52 — Opening Night
• 29/1 11h30 — San Francisco renverse Detroit dans un match spectaculaire
• 29/1 11h12 — Les Chiefs dominent des Ravens timorés

Pour leur retour parmi l’Elite, les Templiers d’Elancourt se sont offerts une victoire précieuse face aux Spartiates. Samedi, en ouverture du championnat l’équipe des Yvelines a su tenir face au retour des Amiénois pour l’emporter 21-14.

Templiers et Spartiates auront chacun eu leur mi-temps, les visiteurs la première, les hôtes du soir la seconde. Sevrés d’Elite l’an passé, les Templiers ont finalement remporté le match qui s’annonçait comme le plus indécis de cette première journée. Les coéquipiers de Vinnie Miroth, le quarterback américain cette saison, ont rapidement pris l’ascendant sur leurs adversaires. Après que leur défense a intercepté une première fois l’attaque spartiates, l’escouade offensive a ouvert le score par l’intermédiaire de Jonathan Eckmans, tout heureux de retrouver son poste de prédilection après deux ans en tant que passeur. Le receveur captait ainsi plein axe une offrande du nouveau leader de l’attaque des rouge et or.

De leur côté les Spartiates manquent d’automatismes. Même si l’import américain Joseph Frias, fraichement débarqué en Picardie, peut cette année compter sur bon nombre de receveurs, celui-ci a du mal à atteindre ces cibles. Paul Durand et Jérémy Bizet, de retour à Amiens, sont en ce début de match trop courts ou trop longs. Pierre Thorrignac permet néanmoins à l’attaque spartiates de se placer dans la red-zone et Joseph Frias à la course égalise.

Les visiteurs reprennent rapidement l’avantage sur un copier-coller du touché précédent : Miroth trouve Eckmans en plein centre de la défense amiénoise. Cette dernière, avec le départ de nombreux cadres (M’Boutcha, Nanguy, Sejean…) est clairement en reconstruction. Paul Durand, lui-même, joue double plateau en tant que safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire..
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.. Face à son homologue en équipe de France Jérémy Larroque, il ne peut pas assurer la couverture sur le troisième TD des Templiers, qui se détachent. 21-7

Au four en défense, au moulin en attaque, Paul Durand, bien pris par la défense des Templiers, capte une bombe de 35 yards avant de voir son quarterback se faire intercepter une deuxième fois. Cette dernière a moins de conséquence que celle concédée en début de match puisque les Templiers doivent punter. Pressés par l’horloge les Spartiates ne peuvent exploiter leur dernière possession avant la mi-temps.

Le réveil des Spartiates

Au retour des vestiaires, les hommes de Steeve Guersent affichent un visage plus conquérant. A moins que ce ne soit les Templiers qui baissent de rythme. Pierre Thorrignac gagne les yards nécessaires à la course et Joseph Frias trouve enfin Paul Durand. L’entente entre les deux est enfin récompensée sur un long drive à l’aube du dernier quart-temps.

La physionomie du match a clairement changé. Les fautes et les pénalités ne sont plus sifflées du même côté. La défense des champions en titre resserre les espaces et Nuno Dos Santos réalise quelques couvertures précieuses, empêchant les visiteurs d’aggraver le score. Sur une quatrième tentative des Templiers, le safety des Spartiates réalise une interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rattrapée par un défenseur (un adversaire). dans sa end-zone et tente de repartir. Il est bloqué à quelques yards de sa ligne d’en-but. Mathieu Lapios sort les siens d’une situation compliquée en obtenant les nouvelles séries nécessaires et Joseph Frias assure un drive tactique lors duquel une faute personnelle coûte 15 yards aux Templiers. On pense alors que les Spartiates, poussés par la centaine de spectateurs présents (dont beaucoup d’anciens joueurs de la maison), vont réussir à marquer et certains anticipent déjà sur l’option tactique à choisir : la transformation à 1 ou 2 points ?

Mais il faut déjà marquer auparavant. Et les Templiers, qui ont certaines ambitions cette saison, ne l’entendent pas ainsi. Ils dressent les barbelés devant leur end-zone alors que les arbitres indiquent les deux dernières minutes. La 3èmeet 2 yards ne donne rien, tout se jouera donc sur une 4èmeet Goal. Joseph Frias cherche une cible mais sans solution, décide de courir. Il est stoppé in-extremis par Alix Vouemba qui se sacrifie sur l’action. Le linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive., que tous ses coéquipiers veulent congratuler, reste cependant quelques instants au sol. Il sortira un peu sonné mais pourra féliciter à son tour les siens une minute plus tard. Vinnie Miroth trouve une dernière fois Cyril Gérard pour une nouvelle série de tentatives et il peut mettre un genou à terre.

Chaque équipe aura donc eu une mi-temps mais l’avantage pris par les Templiers s’est montré décisif. Les hommes de Manu Charret s’imposent finalement 21-14. Ils recevront les Centaures lors de la deuxième journée en espérant confirmer leurs bons débuts. Les Spartiates, qui ont quant à eux su relever la tête et montrer de l’abnégation, iront affronter de surprenants Kangourous. Et il va s’en dire que la reconstruction de l’équipe championne en titre, sera plus ou moins longue en fonction des blessures et de l’intégration de leurs nouveaux joueurs.