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Du mouvement dans l’effectif des Kangourous
Annoncée hier par le site officiel des Kangourous de Pessac, la signature de Chris Washington vient palier au non retour de Fred Wells dans l’agglomération bordelaise. Barré par des problèmes administratifs, ce dernier n’a pu obtenir son visa pour honorer son engagement sous les couleurs girondines en 2013.
Un californien sur les bords de Garonne
En manque de receveur et avec une place d’import libre, le staff aquitain s’est donc tourné vers les Etats-Unis pour attirer dans ses filets un joueur de poche (1.74m pour 86 kg) en provenance de la côte ouest américaine. Originaire de Point Arena en Californie, Chris Washington a obtenu son diplôme en psychologie sur les bancs de l’Occidental College, dont est aussi issue une autre recrue du club, le franco-américain Ayrton Bates. Titulaire des Tigers, il y portait le numéro 5 et officiait au poste de WR mais également en tant que KR, PR et CB. Evoluant dans le championnat SCIAC (Southern California Intercollegiate Athletic Conference), ses performances sportives l’ont placé dans la All Team de cette conférence au terme de la saison 2008.
Compensant sa taille réduite par la vitesse et l’explosivité, le mental est l’une des qualités principales de celui qui déclare : «C’est pas la taille du chien qui compte dans le combat, mais la part de combat dans le chien ! ».
Une perte pour le club et pour le championnat Elite
En acceptant l’offre des jaunes et rouges, Washington réalise son rêve de découvrir l’Europe et aura la lourde tâche de faire oublier son compatriote qui s’entendait à merveille avec le quart arrière Jimmy Russell. Interrogé hier au sujet de sa mésaventure, Fred Wells ne cachait pas sa déception. Dépité, l’ancien membre des Black Panthers de Thonon se voit dans l’impossibilité de revenir en Europe et les options limitées rendent son avenir footballistique incertain. « Je pourrais jouer en Arena, comme auparavant, mais l’envie me manque car j’aime beaucoup moins cette forme de jeu » confiait-il. Tournant de sa carrière et de sa vie, ce coup du sort pousse le jeune homme à la réflexion, à tel point qu’il envisage l’éventualité de raccrocher le casque « pour se lancer dans un projet de création d’entreprise ».