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L'avantage du terrain, le Bye-Week... des mythes?Les faits contredisent les habitudes.
Ce qui arrive une fois est une exception, deux fois cela commence a faire une surprise, 3 à 5 fois c’est une tendance, mais quand cela arrive plus de 6 fois ca devient presque une norme… en tout cas en sport. C’est ce qui est en train d’arriver a propos des équipes gagnant le Super Bowl sans l’avantage du terrain. En effet, on a longtemps considéré que les premiers à la fin de la saison régulière étaient les grands favoris ne serait-ce que par l’avantage du terrain… or les Ravens sont la 3ème équipe d’affilée à remporter le Super Bowl avec une fiche de sortie de saison moyenne et des playoffs joués très majoritairement à l’extérieur et des participations en Wildcard. Et ce sont la 5ème équipe à le faire en 8 saisons.
Cette saison les Ravens ont eu 10 victoires en saison et sont sortis de l’AFC avec le 4ème seed ce qui leur a valu un passage en Wildcard à la maison avec 2 matchs à l’extérieur. L’an dernier, les Giants sont sortis avec 9-7 de la saison, une place en wildcard à domicile et 2 matchs à l’extérieur. En 2010, les Packers avaient 10 victoires, un passage en Wildcard à l’extérieur et tous les playoffs loin de Lambeau Field. C’était aussi le cas en 2007 avec les Giants champions malgré tous les playoffs à l’extérieur, ou en 2005 avec Pittsburgh champion malgré 3 matchs à loin de leur antre en playoff.
Pourtant si on se focalise sur les 3 dernières années, les Ravens, Giants et Packers étaient tous 3 en difficulté à l’extérieur lors de leurs saisons régulières avec un bilan à peine de .50. Pire l’an dernier les Giants n’avaient battu en saison qu’une seule équipe avec un ratio supérieur à .50 ! et cette année les Ravens n’ont pas remporté un seul match loin de leur M&T Stadium face à une équipe avec un ratio positif… dés lors on pouvait logiquement penser que les matchs à l’extérieur allez sonner leur glas : que nenni puisqu’ils ont battu les Broncos et les Patriots dans leurs stades respectifs.
Si l’on regarde de l’autre côté, on voit que les 49ers ont eux eu un ratio de saison ultra positif, un bye weekBye week
journée de repos en NFL, soit celle forcée pendant la saison régulière, soit celle obtenue en se qualifiant directement pour le deuxième tour des playoffs., un match à domicile (face aux Packers) et un à l’extérieur (face aux Falcons), on voit que les Patriots avaient un bye week et deux matchs à la maison avant d’être défait en finale et que Pittsburgh avait joué sans cesse au Heinz Field après un bye-week avant de se faire battre par Aaron Rodgers et les siens.
Difficile évidement d’en tirer une conclusion fiable à 100%, mais clairement le Bye-Week ou le fait de jouer à domicile ne donne pas un avantage conséquent. Les Playoffs sont un monde à part et une équipe qui gagne ne tient pas compte du nombre de rencontre ou du lieu : elle gagne à la rage, à la chance, à l’ambition… toutes ces choses que l’on ne peut qualifier en terme d’avantage du terrain ou de repos du guerrier pendant une semaine. Et cela est peut être rassurant !