"Le respect s’acquiert par la peur" : Gregg WilliamsLes extraits d'un discours de Gregg Williams appelant à blesser des 49ers

Sean PamphilonU, u réalisateur connu pour avoir réalisé le film biographique sur Ricky Williams ("Run Ricky Run"), vient de publier les extraits d'un discours de 12 minutes du coordinateur défensif Gregg Williams à la défense des Saints juste avant le match face aux 49ers lors de la fin de la derniére saison réguliére. Il faut préciser que les Saints avaient convenus avec le réalisateur que le discours ne serait pas diffusé... mais ce dernier a souhaité le rendre public vu que le scandale a maintenant éclaté et par respect pour les joueurs visés nominativement dans les extraits.
Ces extraits montrent clairement l'atmosphére dans la défense des Saints et renvoient même explicitement à la "chasse aux blessures" moyennant finance lorsque le nom d'Alex Smith est cité; mais plus qu'un seul echo à la crise que traversent les Saints, c'est un discours d'une rare violence (même s'il n'est clairement pas unique dans les vestiaires NFL) qui pointe personnellement certains joueurs et qui appelle à chercher la commotion cérébrale ou la blessure volontaire... en gros un discours qui ne rappelle pas du tous les légendaires speech du "roi de l'oral" Vince Lombardi.
Voici 95% du discours que je viens de traduire (les 5 autres pourcents étant des partis que j'ai trouvé plus difficiles à traduire, mais je suis preneurs de vos traductions!)
« Nous n’avons pas à nous excuser pour la manière dont nous allons jouer. Vous êtes là pour une raison, vous êtes là parce que nous avons vu quelque chose en vous et que nous espérons que nous avons choisi la bonne personne… nous espérons avoir choisi la bonne personne, celle qui ne s’excusera pas de la manière dont il va se battre conformément à notre vision de la manière dont on doit se battre.
Il y avait peut être de meilleurs athlètes, mais il n’y a pas de meilleurs joueurs défensif que vous pour aller à la guerre demain et pour jouer de la manière dont nous voulons jouer.
Un esprit qui doute ne peut pas se concentrer sur la victoire.
La NFL est un business et ne l’oubliez pas. Ou sommes-nous dans ce business ? Nous sommes en train d’atteindre le sommet, nous avons pleins de gars qui sont au sommet. Touchez la tête et le corps va mourir. Touchez la tête et le corps va mourir ! Nous devons donc être sur de tout faire pour s’assurer de tuer la tête de Frank Gore. Nous voulons qu’il rejoigne le banc de touche, nous voulons que sa tête roule vers le banc de touche.
Ce petit 32 (NDLR : Kendall Hunter), nous voulons le faire sortir le détruire. Il n’a pas idée de ce qu’il va subir ; (…)
C’est un jeu passionnant, c’est un jeu ou la performance paie !
Nous devons frapper ce p…n d’Alex Smith ici (NDLR : il montre alors le menton). Rappelez-vous, le premier qui réussi, il aura le premier prix (NDRL : Gregg Williams fait alors comprendre avec ses doigts que l’on parle d’argent). Arrangez vous pour que ce p…n de gars reste au sol.
Nous allons dominer leur ligne de scrimmage, et nous allons tuer la tête. Chacun d’entre vous lorsqu’il sautera dans la pile devra viser la tête. Touchez la tête dés le début, puis insistez et frappez encore la tête.
Certains viendront vous chercher, mais nous allons les assommer par notre puissance de frappe, nous allons les assommer par notre vitesse, nous allons les assommer ensemble.
Arrangez vous pour qu’ils jouent des field-goals en étant la meilleure défense dans le stade. (…)
Le respect s’acquiert par la peur. C’est par la peur que l’on est respecté dans cette ligue. Nous devons trouver un moyen dans les 2 premiers drives du match de toucher le petit receveur numéro 10 (Kyle Williams) car il a déjà subi une commotion cérébrale. Nous devons l’exploser dés maintenant. Il devra décider, il sera forcé de décider.
Nous devons forcée à Michael Crabtree à prouver qu’il n’est qu’une primadonna, à moins qu’il veuille nous affronter. Nous devons le forcer à se révéler. Il devient humain lorsqu’on le touche à son ligament croisé extérieur.
C’est à nous de décider combien de fois nous allons pouvoir frapper la tête de Frank Gore. C’est à nous de décider combien de fois nous allons « bullrusher » Vernon Davis pour le blesser à la cheville. C’est à nous de décider et comme ils auront peur, ils nous donneront le cuir.
Alex Smith, durant le match de pré-saison, avait des yeux exorbités tellement vous aviez réussi à le frapper. Vous l’avez tous remarquer.
Rappelez vous ce que l’on dit toujours : nous n’avons pas à nous excuser de la manière dont nous jouons. Et si vous êtes dans cette pièce, c’est que vous le savez. »