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Les Washington Redskins ont un backfield bien rempli… enfin un peu moins remplis lorsque demain Clinton Portis annoncera officiellement sa retraite.  Au final la carrière de Clinton Portis laissera un goût d’inachevé au regard de son potentiel.

Après des études à « The U » (Miami University), Portis a été drafté en 2002 par les Broncos (second tour) et il a très vite plus aux fans avec 1.500 yards au sol sur ses 2 premières saisons (5,5 yards de moyenne par portée) ; en 2003 il signe un record de TD sur un match (5) alors qu’il n’a que 22 ans. Sa carrière est donc lancé du côté des Broncos… pas vraiment car l’équipe l’échange après 2 ans pour récupérer le CB légendaire Champ Bailey et un tour de draft (qu’ils utiliseront pour prendre le coureur Tatum Bell).

Direction donc Washington pour Portis et il lui faut d’entrée s’ajuster au style « puissant » de Joe Gibbs alors qu’il est lui un coureur tout en vitesse et déhanché. Après 1 an, il obtient davantage de latitude de la part de Gibbs et cela lui permet de repasser la barre des 1.500 yards (ses 1.516 yards deviennent le record de la franchise). L’année 2006 sera celle des blessures et Portis va progressivement disparaitre du tableau des meilleurs coureurs, mais il garde la confiance du club qui lui prolonge son contrat.

C’est le début de sa phase « bangwagon » et de celle des Redskins ou les coachs se suivent et les performances dégringolent. En 2008, Portis rebondi avec 1.487 yards (dont 700 yards sur les 5 matchs de fin), mais dès l’année suivante et l’époque Mike Shanahan Portis prend de moins en moins de snapsSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB. et passe de plus en plus de temps à l'hopital. Sa carriére se termine à l'infirmerie en 2010 et depuis malgré ses tentatives aucune équipe n'a souhaité lui donner une ultime chance. 

Au final, Portis terminer à 649 yards du record de John Riggins (6.824 yards avec les Redskins) et à 77 yards des 10.000 yards en carrière. Mais on se rappellera surtout du fait que bien que pas le plus costaud sur le terrain, il avait une énergie débordante qui en faisait un bloqueur tenace et un joueur qui c’est sacrifié dans un style de jeu qui ne lui convenait pas toujours.

En outre, on se rappellera de ses déguisements loufoques et de ses déclarations alambiqués d’après-match. Un joueur sympathique prend donc sa retraite… mais n’ira probablement jamais au Hall of Fame.