Batch un backup experimenté et fiable
Voir toutes les infos de ce match (articles, statistiques, play-by-play...)
Parmi tous les 53 joueurs des Steelers qui seront en uniforme lors du Superbowl, il y a un joueur qui ne verra sans doute pas le cuir (sauf en cas de shutout, et encore) mais qui par contre aura un rôle essentiel : Charlie Batch.
Le vétéran de l’équipe (36 ans) n’est peut être que le troisième quarteback de l’équipe sur le papier, et le 4éme lorsque Dennis Dixon reviendra de blessure, mais c’est un joueur qui est depuis 9 ans la doublure de Roethlisberger et de ce fait il connaît parfaitement l’organisation offensive de l’équipe et sait toujours très bien aider Big Ben lorsque ce dernier revient sur le banc.
Durant très longtemps, Batch a été considéré comme une pièce maitresse de l’équipe dans son rôle de développeur de Roethlisberger et de stabilisateur de l’attaque menée par Bruce Arians. Cette saison, Mike Tomlin avait pensé qu’il n’était plus un compétiteur et qu’il devait être considéré comme un simple « enseignant » car il était trop fragile physiquement après 2 saisons passées… sauf que les faits ont données tort à Tomlin et raison à Batch.
En effet, le vétéran a sauvé la saison de l’équipe lorsque Roethlisberger a été suspendu et que les 2 autres qb (Leftwich et Dixon) ont mordus la poussière. La « seule personne restante » (dixit Batch lui-même) a signé une victoire contre les Titans (même si la défense l’a grandement aidé), une victoire contre Tampa avec 3 TD lancés en première mi-temps et une défaite (17 à 10) dans les dernières minutes contre les Ravens.
S’il n’avait pas été là, et avec tous les autres blessés ou suspendu, jamais les Steelers n’auraient eu une fiche de 3-1 en l’absence de Big Ben et cela aurait forcément joué sur leur place de N°1 de l’AFC Nord et sur leurs playoffs. Rappelons qu’en 2005, Batch avait scellé 2 victoires (GB et Cleveland) lorsque Roethlisberger c’était blessé au genou.
Pour Batch, qui est natif de Pittsburgh, ce troisième Superbowl est donc un grand moment car si l’équipe le remporte il y sera clairement pour quelque chose (comme en 2005 ou ces 2 victoires avaient permis d’accrocher la qualification) en tant que joueur et en tant qu'élément stabilistateur de l'attaque; en plus, pour celui qui a fait profil bas quand Tomlin a misé sur le recrutement de Leftwich (qui c’est blessé presque tout de suite après) ce sera une victoire d'humilité et de dévotion à son club et à sa ville.
Voir toutes les infos de ce match (articles, statistiques, play-by-play...)
1 | 2 | 3 | 4 | OT | Final | |
Green Bay | 14 | 7 | 0 | 10 | 0 | 31 |
Pittsburgh | 0 | 10 | 7 | 8 | 0 | 25 |