La réalité de la vie d'étudiants-athlètes en CIS
Cet article est paru sur SidelineSideline
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Alors que les français arrivant directement en université ne passent que difficilement plus d'un an dans les équipes québécoises, alors que les français ayant passé par des Cégep ont eux plus de succès, se pose la question de l'adaptation à ce rythme de vie si particulier. Et c'est dans ce cadre que l'article de Proulx prend tout son sens.
"La réalité des étudiants-athlètes du circuit universitaire n'est pas toujours glorieuse. Elle comporte son lot de sacrifices et de moments difficiles" debute l'ancien joueur des Alouettes de Montréal.
"Lors de mon passage universitaire, je calculais que le football occupait 40 heures par semaine dans mon horaire. Si on additionne les séances d'entraînement, les traitements, les entraînements en salle, l'étude des cahiers de jeux et des bandes vidéo ainsi que le jour du match, c'est l'investissement logique qu'un athlète doit y consacrer. Essentiellement, il s'agit d'occuper un emploi à temps plein en plus de poursuivre des études à temps plein."
"Pour les athlètes universitaires, les exigences scolaires sont strictes. Aucun passe-droit n'est permis pour un étudiant qui n'accumule pas le nombre de crédits requis annuellement pour pratiquer son sport. Que ce soit un joueur-vedette ou de deuxième plan, tous sont soumis aux mêmes exigences. Le non-respect de ces exigences entraîne une suspension sans appel. On parle ici d'étudiants-athlètes... et non d'athlètes-étudiants!"
Aujourd'hui c'est la réalité de tous les joueurs en CIS, et c'est l'une des raisons du taux d’échecs élevé des français n'étant pas passé par un Cégep avant l'aventure universitaire. Il s'agit surtout d'une occasion pour nos jeunes tentés par une aventure au Canada, de prendre conscience du challenge qui s'offre à eux, et de comprendre l'enjeu.
Article original: La Presse Photo J Nadeau (Rouge et Or Mania)