Pour la seconde saison consécutive, les meilleurs joueurs de la saison régulière ont été récompensés lors de la finale Elite disputée ce samedi 24 juin à Charlety. L’innovation de taille cette saison était le vote du public qui a été ouvert en ligne toute la saison et qui contribuait à 50% du résultat final.
3.350 votes publics ont été enregistrés, ce qui témoigne de l’engouement pour le championnat Elite. Coté « experts » (qui comptent pour les 50% des voix), ce sont les 8 clubs Elite ainsi que 3 « médias » (Elitefoot, footballamericain et Radiossa) qui ont été sollicités.
Paul Durand reçoit son trophée (T.Savoja, FA.com)
Trophée Laurent Plegelatte 2012 : Paul Durand (Spartiates)
Auteur d’une superbe saison 2012, le quarterback des Spartiates succède à Jeremy Larroque Templiers) en tant que meilleur joueur « français » de la saison Elite.
Certains diront qu’il n’a pas énormément lancé avec 1.527 yards « seulement » mais il l’a fait avec « seulement » 108 passes complétés (64% de réussite) cela qui lui donne une moyenne ébouriffante de 14 yards par passe ; en plus, en 2012 le quarterback d’Amiens a aussi su prendre la poudre d’escampette au sol quand cela était nécessaire avec 42 courses pour 328 yards (7,8y de moyenne) et ainsi inscrire 4 TD par lui-même.
Si Paul Durand est un quarterback de formation, c’était un receveur ces dernières saisons et il doit au retour du coach américain Jim Criner du côté d’Amiens son retour au poste de QBQuarterback c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.. Retour réussi donc, mais surtout saison impressionnante pour lui qui est le second receveur de l'équipe de France Sénior et un joueur très impliqué dans l'encadrement de l'équipe de France junior qui joue le Championnat du Monde Espoir cet été à Austin.
Le podium complet :
1er : Paul Durand : 27,6% des voix
2éme : Paul Braisaz-Latille (Centaures) : 14,2%
3éme : Dimitri Kiernan (black Panthers) : 13,8%
4éme : Steve Delaval (Flash) : 13,1%
5éme : Anthony Couvin (Spartiates) : 6,9%
Les Molosses récompensés à travers Baitchal (T.Savoja, FA.com)
Trophée Chris Flynn 2012 : Shad Baichtal (Molosses)
Ce californien est arrivé en provenance de West Texas A&M, et en tant que safetySafety Signifie deux choses différentes : 1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.. 2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen. des Molosses il a fait preuve d'un sens de l’interception impressionnant, d'une vitesse pour fondre sur le porteur de balle souvent décisive et il a été une vrai révélation au sein des Molosses. Mais en plus de ses qualités défensives, il a changé la « face » d’Asnières en s’alignant en tant que receveur à partir du milieu de la saison et son numéro « 7 » est progressivement devenu marque de danger dans les airs et de firstdown.
Très complet et humble, Baichtal a été notre révélation de l’année et clairement les Molosses ont su tirer le meilleur de ce joueur dont le retour (ou pas) sera très important pour la saison prochaine des Molosses. Nul doute que les cadets qu’il a coaché cette saison du coté d’Asnières seront fier de leur coach.
A signaler que Shad Baichtal est en outre un « chouchou du public » avec 44% des votes du public (Laury n’est alors que 3éme avec 12% des votes publics).
Le podium complet :
1er : Shad Baichtal : 36,9% des voix
2éme : Baylen Laury : 28,3%
3éme : Thomas Arguello (Dauphins) : 15,1%
4éme égalité : John Brezza (Flash) et Caleb McCoy (Centaures): 7,3%
L’an prochain, nous allons mettre sur pied l’équivalent pour la D2 car nous savons que l’attente est forte et nous espérons pouvoir bientôt passer la surmultiplié en terme de couverture du casque d’or.
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Je ne vois pas de différence entre ce qu'il fait et ce qu'il est. C'est une façon artistique de jouer en ligne offensive. Il fait paraître la tâche facile. – DeDe Muñoz à propos de son mari Anthony
En VO : I don't see any contrast between what he does and the way he is. It's an artistic way of playing the offensive line. He makes it look easy.
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