L'equipe de la semaineLes Killer Bees de Barentin
Nous perdons 3 matchs avec 1 point d’écart à chaque fois, et ces matchs se jouent sur la dernière action. Et puis, on avait battu les Asgards lors de la dernière journée…
- Les Killer Bees en grand progrès ou les Asgards en difficulté ?
- On progresse à toute allure. On a conservé un noyau dur important. On a des vrais leaders comme David Ferreira Correia (LB), Jérémy Voisin (RB) et Thomas Nicolle (DT). On ne manque pas d’armes offensives… Alexy Voisin, Alexis Anquetil, Mathieu Boisson… On a changé de QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs., c’est Maxime Lagarde, un ancien Léopard qui a pris ce poste, la transition se passe bien. J’étais plutôt frileux quant au passage au jeu à 11, compte tenu de notre effectif, mais en définitive on a déjà 34 joueurs.
C’est un peu tôt pour juger les équipes de toutes façons. On ne les a pas vues jouer : on se fie à trois vidéos et deux photos sur internet.
L’an dernier le niveau de jeu était très équilibré entre toutes les équipes et le championnat a été complètement fou. Cette saison, on verra, ce serait sympa que ce soit pareil (avec plus de victoires pour nous !)
Les Léopards sont devenus une très très grosse structure ces dernières années. Le niveau de jeu n’est pas du tout le même, ils ont deux Américains. Ils visent l’Elite, et je leur souhaite… On a, je pense, un côté plus « familial » même si on on dépasse les 100 licenciés pour la troisième année consécutive. Bon on a de très bons rapports avec les Léopards, j’échange régulièrement avec les coachs de l’équipe première…
Sinon, par rapport aux autres clubs, j’ai l’impression qu’on a un peu plus de facilité à trouver des bénévoles. J’attribue ça à notre projet associatif qui est très structuré, très étoffé.
Une différence, peut être aussi, c’est notre implication à la ligue de Normandie.
La ligue est un levier formidable pour les clubs. Sans elle, on n’en serait pas là. Elle est propriétaire des deux tiers de nos casques, et de presque toutes nos épaulières par exemple. Il y a des clubs impliqués, mais on peut encore faire davantage. Une ligue qui bouge, c’est une vraie locomotive pour tout le monde. On a tous à gagner à ce que les clubs normands se développent tous. Adversaires sur le terrain, mais partenaires en dehors.
Pour ce qui est de l’équipe proprement dite, le système offensif fait notre originalité : on fait de la wing T. C’est un système que j’ai choisi en 2006 quand je coachais les Léopards junior. On joue la course. On joue pas comme à la télé. On assume, on n’est pas là pour faire semblant d’être une équipe NFL. Parfois on me demande si on a des receveurs, je réponds : « non, on a des bloqueurs écartés ». Ça veut pas dire qu’on essaie pas de faire de la qualité, au contraire. On n’appelle pas les hommes de ligne « les gros ». Nous c’est les « power players », la ligne off ou def, c’est des athlètes, comme les autres.
- Le flag fait partie de l’aventure des Bees depuis le début, est ce qu’il reste la section « vedette » du club ?
- Pour le niveau sportif, sans aucun doute. On a quelques athlètes très doués comme Tristan Morvilliers, Quentin Mendy, Alexandre Geffroy, Vincent Chauvet, David Aze. On accroche une cinquième place à la dernière Coupe de France, on monte en D1… Je tire mon chapeau à Julien Pérot qui a tenu bon quand l’équipe a traversé une période de gros doute il y a un an et demi. Et on a des éléments moteurs comme Séverine Amédro qui a pris en main l’équipe féminine de Normandie.
Pour ce qui est du foot US, ça se met en place tout doucement.
- A chaque fois que j’ai l’occasion, j’en profite pour saluer tous ceux qui se bougent pour ce club et ils sont nombreux. Outre les personnes déjà nommées, Roland Poulain(coach défense), José Coutard notre graphiste, Nicolas Mallet notre trésorier, JB Lemesle, Maxime Ferreira, Jérémie D’Amour nos arbitres, Sylvie Passays notre secrétaire et photographe, Kevin Thifagne (flag jeunes)… J’oublie évidemment plein de monde.