Reportage au cœur de l’Emerald Isle Classic 2012FA.com vous fait revivre de l’intérieur la venue de Navy et Notre Dame à Dublin

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le 04/09/2012 à 21:21 par Thomas Savoja

 

Il est 10h30 ce vendredi lorsque le Boeing 737 de la compagnie Ryan Air se pose enfin sur le tarmac de l’aéroport de Dublin après un vol marqué par des turbulences répétées. Le Terminal T1 est en pleine effervescence prêt à accueillir les 60 vols transatlantiques qui convergent vers la capitale Irlandaise. En effet, ce samedi à l’Aviva Stadium débuter à 14h l’Emerald Isle Classic, match opposant en ouverture de la saison 2012 de College Football l’équipe de Navy à celle de l’Université de Notre Dame. Cette rencontre pas comme les autres a attiré pas moins de 35 000 américains sur la terre de leurs ancêtres pour un week-end où les retombées économiques sont estimées à plus de 100 Millions d’euros pour la ville. Des chiffres qui donnent le vertige …

Ireland !
Ireland ! (Thomas Savoja, FA.com)
L’aéroport est en ébullition. Après m’être frayé un chemin entre les groupes de Marines en permission et les fans des Fighting Irish arborant chacun fièrement leurs couleurs dès la sortie de l’avion, je récupère en 4éme vitesse au « Bagage Desk » une partie de mon matériel photo que j’ai été obligé de mettre en soute à cause des limitations de poids en cabine imposées par le Low cost.

Avec Lionel, nous sommes deux français accrédités pour l’évènement et il est désormais temps de nous engouffrer dans un Taxi en direction de l’hôtel que j’ai réservé dans le sud de la ville après une interminable recherche sur le web il y a quelques semaines. Inutile de dire qu’on ne trouve plus une chambre à 100 miles à la ronde d’autant que le chauffeur de taxi nous informe que Dimanche auront lieu à Croke Park, l’autre stade de la ville, les demi-finales du championnat provincial de Football Gaëlique qui est de loin le sport N°1 du pays. C’est donc vraiment le week-end de la décennie pour la ville de Dublin !

J’ai eu l’opportunité de voyager à plusieurs reprises en Irlande par la passé et les Irlandais m’ont toujours fait impression pour leur sens de l’accueil et leur convivialité. Le Chauffeur de taxi ne déroge pas à la règle et il nous improvise une visite guidée complète de la ville que nous traversons depuis l’aéroport. Il nous vante particulièrement les mérites des la gente féminine locale qu’il nous incite de venir contempler à partir de 23h du côté de Temple Bar, incontournable « rue de la soif » du centre ville. « You will see: Irish girls are beautiful, they smell like fish but they taste like chicken ». Je laisse les amateurs de poésie traduire … En tous les cas, Litterature City s’est parée de ses plus beaux habits pour l’occasion et de nombreux édifices et magasins affichent signes et drapeaux à l’effigie des deux facs. Il faut dire que les américains sont bons clients et que les innombrables Pubs qui jalonnent la ville (il y a un pub pour 100 habitants à Dublin) se sont mobilisés pour assurer un accueil « premium ».

 

Les Midshipmen
Les Midshipmen (Thomas Savoja, FA.com)
Les larmes de Niumatalolo

Une fois nos bagages déposés à l’hôtel, nous décidons d’aller immédiatement retirer nos accréditations terrain qui sont délivrées à partir de 13h30 directement au stade où est prévue la dernière session d’entrainement des Midshipmen. Nous choisissons de nous y rendre à pieds pour mieux ressentir l’ambiance des lieux. Le sud de la ville est essentiellement résidentiel et les propriétés de briques rouges contrastent avec les édifices officiels de pierre grise. Une petite bruine rafraichissante nous incite un temps à entrer dans un pub nous y abriter. Je m’y sustente d’un agréable fish & chips arrosé d’une « petite » Guiness : nous voilà déjà dans le vif du sujet.

Un petit pont franchi un canal et la spectaculaire silhouette du stade est désormais en vue. L’Aviva Stadium est un magnifique écrin situé à deux pas du centre ville au milieu d’un agréable quartier résidentiel. Sa structure en plexiglas est une véritable réussite architecturale. Il a été reconstruit sur les ruines du mythique stade de Rugby de Lansdowne Road, vous savez celui où une ligne de chemin de fer passait sous sa tribune principale ! Ouvert depuis peu, il répond à tous les standards de modernité mais il semble que cela ait été un véritable défi que d’adapter l’infrastructure aux besoins du Foot Universitaire. L’absence notamment d’une Press box couverte a perturbé les médias nord-américains et certaines loges ont été réquisitionnées pour permettre aux coordinateurs défensifs de s’installer en tribune. J’ai déjà hâte d’être demain pour fouler cette pelouse.

Nous arrivons à la fin de l’entrainement de Notre Dame qui s’est déroulé à huis clos. Un molosse de la sécurité voit d’un mauvais œil notre tentative d’approche pour tenter de jeter un coup d’œil aux mises en place des Fighting Irish. Il nous faut donc patienter sagement quelques minutes à la boutique souvenir du stade où se côtoient maillots du XV au trèfle et T-Shirts aux couleurs de Emerald Isle Classic ! Les joueurs de Notre Dame sont désormais douchés et ils prennent place dans 3 bus impériaux pour un tour express de la ville. Pendant ce temps, les joueurs de Navy ont pris possession du terrain d’entrainement et les membres des médias peuvent enfin entrer sur le terrain.

Les larmes
Les larmes (Thomas Savoja, FA.com)
Ce n’est d’ailleurs pas vraiment un entrainement auquel s’adonnent les joueurs du coach Ken Niumataloo mais plutôt une séance d’éveil musculaire et de stretching ainsi qu’une petite série d’exercices assez ludiques. Dés que j’ai récupéré mon pass, distribué par un membre du staff, je suis autorisé à shooter l’échauffement. Il est intéressant de noter que le gabarit des joueurs de la Navy est assez atypique dans le paysage du College Football. Il faut garder en tête que ce sont avant tout des apprentis marins qui devront 5 années de contrat à la Marine et que de ce fait on ne retrouve pas les formats extra-larges des linemen que l’on pourra voir chez Notre Dame, Alabama ou LSU. Les joueurs ressemblent plutôt au format des rugbymen, assez trapus et compacts.

Il faudra donc tenter de compenser ce déficit athlétique en misant sur un jeu conservateur de ball controll qui leur a tout de même permis de battre 3 fois notre dame lors des 4 dernières confrontation. Quand on sait qu’en face, l’équipe de Notre Dame se présente diminué avec notamment la suspension du RBRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
titulaire Cierre Wood et du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
titulaire Tommy Reese qui sera remplacé par un total néophyte le QB Sophomore Everett Golson qui n’a jamais lancé la moindre balle en College. Imaginez la pression qui pèse sur lui ! Tout porte donc à croire que la rencontre sera ouverte.

La session d’entrainement se termine par un moment assez fort où les coachs prennent tour à tour la parole pour motiver leurs troupes. Ils rappellent les valeurs de solidarité qui sont celle de la Navy, parlent des campagnes militaires de leurs ainés et c’est le coach Ken Niumataloo qui conclue par un speech émouvant où il brandit un maillot floqué du #5, celui d’un ancien joueur tombé en Irak, une larme coule sur sa joue. L’ensemble des Midshipmen l’écoutent religieusement. « Sur le terrain comme en opération, on peut toujours compter sur un Marine » conclura-t-il. « A vous de jouer samedi ».

 

Racines
Racines (Thomas Savoja, FA.com)
Donnybrooke Stadium

Donnybrooke Stadium est l’ancien repaire de l’équipe de Rugby de Leinster, championne d’Europe en titre et désormais installée dans une enceinte plus moderne. C’est ici qu’est né le mythe d’un certain Ryan O’Driscoll, légende du rugby irlandais qui a fait ses classes sur cette pelouse. A la sortie de l’entrainement vers 15h nous hélons un taxi pour nous y conduire. Nous y serons en moins de 10 minutes mais alors que nous passons devant un austère bâtiment en travaux, voilà que le chauffeur hurle une impressionnante série d’injure avant de m’expliquer qu’il s’agit juste de l’ambassade de Grande-Bretagne.

En guise d’apéritif avant le choc de demain, pas moins de 6 matchs de Football Américain se déroulent ce soir sur 3 sites à Dublin. Nous voici arrivés devant les grilles ce petit stade de 6000 place avec sa tribune unique. Nous l’avons choisi pour des raisons de proximité et à 16h va débuter un premier affrontement entre deux grosses cylindrées de High School : Dallas Jesuit et Loyola Prep (Illinois). Dans ces deux états, le foot de Lycée est une institution et les kids vont batailler ferme pour défendre l’honneur de leur état. Nous croisons sur place un certain nombre de Français qui ont fait le déplacement et notamment Larry Legault le coach des Black Panthers et de l’équipe de France avec lequel nous prenons quelques bières en attendant le coup d’envoi.

Les deux équipes se sont déplacées en masse puisque l’on compte pas moins de 80 joueurs de part et d’autres. Avce un tel Roster, tout le monde ne pourra pas être de la fête ! Les cheerleaders et les Bands sont également de sortie : on se croirait vraiment dans Friday Night in Dublin ! Le coach de Jesuit a sévi 10 ans dans la NFL et de nombreux joueurs sur la pelouse sont déjà engagées avec les plus grosses facs du pays (Texas, Oklahoma ou encore Florida). Le match sera plaisant de bout en bout avec beaucoup d’engagement, une grosse motivation et pas mal de « big plays » plutôt défensives d’ailleurs. Alors que le début de rencontre est à l’avantage de Loyola. Jesuit s’accroche pour un chassé croisé haletant qui se termine à 49 secondes de la fin par un Field GoalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
de 29 yards qui donne la victoire aux Texans 30-29.

Cowgirls
Cowgirls (Thomas Savoja, FA.com)
La nuit tombe lentement et après ce match un peu fou, voici venu le tour de la rencontre universitaire de Division III qui oppose St Norbert (Wisconsin) à John Carroll (Ohio). Mes articulations commencent à souffrir à force de shooter à genoux et je m’attarde un peu au bar pendant les hymnes pour reprendre des forces et me réchauffer car la température à soudainement baissée. C’est le premier match de saison régulière NCAA III à se dérouler à l’étranger depuis plus de 20 ans et ce sera sous les yeux de l’ambassadeur des Etats-Unis un certain Dan Rooney accessoirement propriétaire des Pittsburgh Steelers !

On peut considérer que ces deux équipes évoluent à un niveau proche de nos meilleurs joueurs français ce qui laisse rêveur quand à l’écart que cela représente puisqu’il y a plus de 400 programmes dans les divisions supérieures. Les gabarits sont certes plus impressionnant que les joueurs de High School mais le match en tant que tel tourne vite au Shutout en faveur de John Carroll qui s’impose 40 à 3, ce qui le rend moins attrayant que le précédant. Pour certains le retour au pays s’annonce difficile.

Il est près de 23h lorsque nous tentons de regagner nos pénates dans la nuit Dublinoise. L’odeur acre de tourbe me chatouille les narines et nous nous perdons quelque peu avant de héler un taxi pour nous reconduire à bon port.

 

Go Navy !
Go Navy ! (Thomas Savoja, FA.com)
D-Day à Lansdowne Road

Le jour J est arrivé et comme par miracle, le soleil semble de la partie ce matin. Nous prenons à l’hôtel un petit déjeuner typiquement Irlandais à base de Beans et de saussices piquantes avant de converger vers Lansdowne Road pour nous imprégner de l’atmosphère des lieux. Le Tailgate officiel se tient en centre ville mais dans les alentours du stade, les pubs ont commencés à se remplir et l’ambiance va crescendo. Les déambulations de supporters se font plus intenses.

C’est le moment pour nous de passer par l’un des pubs qui jouxte le stade. Il est pris d’assaut par des colonies d’américains qui ne sucent pas que des glaçons en cette heure pourtant matinale mais cela reste très bon enfant. Il y a une majorité écrasante de fans de Notre Dame, disons 90% mais quand cohabitation il y a, elle se fait dans un excellent état d’esprit tant l’histoire de ces deux institutions ont peu se croiser par le passé.

C’est 1h30 avant le kickoff que nous décidons de nous extraire de la foule colorée pour entrer dans les entrailles de l’Aviva Stadium afin de préparer la rencontre. J’ai visité pas mal de stade en Europe ou aux US mais celui-ci est un must en termes d’infrastructures. La salle réservée aux photographes est ultramoderne avec des casiers individualisés et tout le confort nécessaire.

Un repas nous est servi avant que nous nous harnachions dans nos tenus de combat. Je ne parle pas de casque ou d’épaulettes mais bien des tenues de photographes avec monopodes et harnais en tout genre. Pour les amateurs de photo, je shooterais avec 3 objectifs un NIKON 300 mm 2.8 VR II, un 70-200 2.8 et un 18-70 mais les conditions de lumière changeantes ne me faciliterons pas la tâche.

Go Navy !
Go Navy ! (Thomas Savoja, FA.com)
L’entrée sur la pelouse est toujours un moment particulier. Je découvre le stade de l’intérieur avec sa configuration elliptique si caractéristique. Il est à taille humaine et on s’y sent bien. 49 000 spectateurs devraient tout de même s’y trouver au coup d’envoie dans moins d’une heure.

Les joueurs sont déjà sur la pelouse. Notre Dame évoluera en Blanc et leur casque a une dorure particulièrement intense pour l’occasion. Navy sera dans ses couleurs traditionnelles, le fameux « Navy Blue ». J’adore ces moments d’avant match qui j’utilise a prendre mes marques en termes de lumière et de réglage tout en tentant quelques clichés décalés.

Autant d’admettre tout de suite j’ai un petit faible pour Notre Dame et j’aurais un œil particulièrement attentif sur ses 3 All Amercian le TE Tyler Eifert, le LBLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
Manti Te’O et le Tackle Zach Martin. Le protocole d’avant match débute officiellement 25 minute avant le KickoffKickoff
coup de pied d'engagement en début de mi-temps. Effectué balle à terre depuis la ligne des 30 yards de l'équipe qui engage.
avec la mise en place de la fanfare de Navy qui compte une centaine de figurants. Les Hymnes US et Irlandais sont chantés a capella par la chorale de la Marine dans une atmosphère électrique. Voilà, le stade est désormais plein comme un œuf et quelques nuages sont apparus.

 

RB George Atkinson
RB George Atkinson (Thomas Savoja, FA.com)
Place au jeu

Monsieur l’ambassadeur a les honneurs du Toss et le Kickoff est donné à 14h pétantes par Navy sous les clameurs de la foule. Le premier drive donne le ton. L’attaque de Notre Dame est en place et produit un jeu varié qui a le mérite d’avancer au sol comme dans les airs. Premier TD pour les Irishs sur une course de 11 yards signé Theo Riddick. Navy coince sur ses tentatives d’option redonnant immédiatement le cuir à Notre Dame et George Atkinson III frappe un grand coup en signant une percée de 56 yards jusqu’à l’en but donnant un avantage de 13-0 aux siens. L’après midi s’annonce compliquée pour les Midshipmen. Le match est diffusé en live aux US sur NBC où il est 9h du matin.

Le second quart temps est plus équilibré dans le jeu mais pas dans le score puisque Everett Golson trouve Tyler Effet pour un premier TD dans les airs et surtout alors que Navy était sur le point de marquer le surpuissant Stephon Tuitt récupère un FumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
et le retourne sur 77 yards : impressionnant d’être aussi rapide avec un tel gabarit ! Le score est alors de 27-0 et la messe semble dite. Juste avant la pause, Navy sauve néanmoins l’honneur grâce à un Field Goal de 26 yards.

La mi-temps est marquée par une jolie prestation du fameux Notre Dame Marching Band qui interprétera « Sweet Caroline » et la « Notre Dame Fight Song » sous les commandes de son impressionnant chef d’orchestre dans sa tenue blanche immaculée.

Marching Band
Marching Band (Thomas Savoja, FA.com)
Navy revient sur la pelouse avec de meilleures intentions et marque un TD d’entrée sur un jeu aérien qui surprend la défense Irish. Cela permet aux Midshipmen venus encouragés les leurs dans les tribunes de s’adonner à leur fameux porté de Marines soulevant à bout de bras quelques aspirants vers le ciel pour célébrer le TD. Mais le rouleau compresseur Notre Dame se remet vite en branle et les RBs Atkinson puis Riddick signent chacun un nouveau TD au sol pour se donner une avance de 40 à 10 en fin de 3éme quart-temps. C’est alors qu’un striker décide de traverser le terrain de bout en bout mais chose étonnante, il n’est pas dans le plus simple appareil. Bien pire : il porte un chapeau aux couleurs de la perfide Albion. Il est étonnant de voir le manque de réactivité de la sécurité qui le laisse de longue secondes s’adonner à une étrange danse dans l’en-but.

Coach Kelly décide alors de faire tourner son effectif en 4éme quart temps du côté de Notre Dame, alourdissant au passage l’addition pour un score final de 50 à 10. Les coachs se congratulent au milieu du terrain ou je me précipite aussi pour assurer quelques clichés. Le LB au physique de colosse Te’O a retiré son casque laissant transparaitre un visage d’enfant. Les bands de chaque université vont désormais jouer tour à tour les hymnes des deux facs dans une ambiance de recueillement mutuel. Les Boys ont pris cher mais ils n’ont pas l’air trop abattus. Certes Notre Dame a eu un peu de réussite sur quelques actions clé mais le jeu au sol de Navy a failli à l’image de son QB Trey Williams auteur de 4 fumbles et de seulement 16 yards sur 20 courses.

 

Epilogue

La fin d’après midi sera réservée à une ballade en centre ville pour prolonger la fête. Après un court trajet en DART, nous retrouvons Larry et quelques amis américains pour profiter de la soirée. La foule est festive. Aux abords de Trinity College, les fans de Notre Dame savourent la performance presque inespérée de leur équipe et leurs derniers instants sur l’île d’émeraude.

Cela a du être un sacré défi que l’organisation de ce match mais je suis ravi d’en avoir été le témoin en espérant que ce petit texte vous aura donné envie de tenter également l’expérience lors de la prochaine édition en espérant que l’attente ne soit pas de 15 années comme ce fut cette fois le cas !

 

A venir sur FA.com toutes les photos du week-end (ou presque ;-)) …


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 Les Stéroïds sont faits pour des gars qui veulent tricher.  – Lawrence Taylor

En VO :  Steroids are for guys who want to cheat opponents. 

Citation réelle proposée par Guillaume. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !