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Il y a 5 semaines, les Jets étaient venus reconquérir leurs chances de participer aux playoffs en l’emportant au Heinz-field ; cela c’était joué a une passe près (un catch de Matt Spaeth pour Pittsburh), Pittsburgh avait quelques joueurs essentiels absents (Polamalu et Heath Miller) mais surtout Mark Sanchez avait été très précis et la défense des Steelers avait pris l’eau face à un jeu de course qui les avait surpris. Dès lors le match de ce week-end était plus qu’une finale de conférence : c’était un match pour effacer l’affront pour les Steelers, et un match pour confirmer pour les Jets.

1er quart-temps : Pittburgh prend l’avantage… mais le paye cher.

Les Jets ont gagné le toss mais ils veulent faire parler leur défense d’abord, donc c’est Pittsburgh qui démarre le match… et ils commencent en jouant sur un jeu très classique : des courses et du jeu de puissance.

Mendenhall réussi plusieurs gains importants en insistant après le premier tacle, Roethlisberger trouve deux fois Hines Ward pour des first-downs décisifs… mais surtout les locaux mangent le chronomètre. Après 10 minutes de possession, ils arrivent sur les 1 yards mais ils perdent leur excellent Centre Maurkice Pouncey qui se blesse au genou. Mendenhall entre en terre promise sur l’action suivante, mais la perte de Pouncey (et son remplacement par Doug Legursky qui est le pompier de service dernièrement) pourrait s’avérer lourde de conséquence.

Sur leur premier drive les Jets subissent la loi de la défense et ne progressent guère ; juste avant la fin du quart-temps ils doivent punter et les Steelers repartent à l’attaque.

2ème quart-temps : Pittsburgh accroît sa domination.

Les Steelers savent que sans leur centre, ils vont encore plus devoir s’appuyer sur le jeu au sol de Mendenhall (qui avait couvert 99 yards contre les Jets au match précédent) et compter sur les improvisations de Big Ben. Après plusieurs first-downs arrachés au sol, les Steelers calent sur la ligne des 35 yards adverses. Sur la 4ème et 1, Roethlisberger veux tenter un quarteback sneak, mais les arbitres arrêtent le jeu pour faire une mesure à l’aide de la chaîne d’arpenteur. L’effet de surprise n’est plus là, mais malgré tout les locaux décident de tenter la quatrième car ils sont sur les 35 yards ce qui rend le field-goal pour le moins hasardeux dans un stade où le vent est aussi versatile que le Heinz Field ; Roethlisberger feinte une remise au coureur et lance le cuir à Mendenhall qui ne le contrôle pas et se fait intercepter par David Harris qui ne gagne pas un yard.

Les Jets repartent ainsi à l’attaque : leur premier jeu se traduit par une perte de 5 yards à la course, le second leur fait perdre à nouveau 5 yards sur hors-jeu et le troisième est une passe incomplète… dès lors ils doivent à nouveau punter.

Nouveau drive des Steelers et nouveau jeu au sol dominateur (60 yards gagnés à la course pour aucune passe tentée) mais l’équipe est arreté par New York à 2 yards de l’en-but et se contente du field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB., la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.. Franco Harris qui est sur le bord du terrain doit apprécier un spectacle qui lui rappelle le Pittsburgh des années 70.

1 minute plus tard les Steelers reviennent en attaque et cette fois-ci Bruce Arians change ses armes : il demande à Big Ben de solliciter sur chaque jeu ses receveurs. Et face à des Jets qui ont déjà encaissé 95 yards de Mendenhall (en 1 mi-temps !) et ont mis beaucoup de monde dans la boite cela marche parfaitement puisque Pittsburgh couvre très vite tout le terrain. Sur une première et 2 yards de l’en-but, Big Ben veut lancer le cuir vers Mendenhall qui est parti sur son côté droit, mais la couverture est parfaite… Big Ben n’hésite donc pas et part à la course : second TD au sol pour les locaux et 3 possessions d’avance alors qu’on est entré dans les 2 dernières minutes.

Les Jets repartent à l’attaque mais le diesel n’est toujours pas lancé : Mark Sanchez prend d’abord un gros sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain). de la part de Woodley, rate une passe, puis sur l’action suivante c’est Ike Taylor qui lui arrache le cuir en le sackant : fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre. recouvert par Gay et touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir) défensif pour les locaux.

Avant la mi-temps Nick Folk passe un field-goal, mais les visiteurs sont pour l’instant assommés par leur adversaire et dominés dans tous les domaines (ils ont couvert 50 yards sur la mi-temps avec seulement 1 petit yard au sol).

3ème quart-temps : Les Jets reviennent dans le match

Les Jets sortent des vestiaires avec de grosses intentions et réussissent très vite 2 gros jeux : d’abord une belle course de Greene, puis Sanchez trouve Santonio Holmes pour un TD de près de 40 yards : sur l’action plusieurs joueurs comme Polamalu ont cru à la course et Ike Taylor a glissé. Quoiqu’il en soit, Mark Sanchez a eu la vista de le trouver et les Jets reviennent à 14 points.

Sur le drive offensif de Pittsburgh qui suit, les Jets réussissent une interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rattrapée par un défenseur (un adversaire). par l’intermédiaire de Pool. Roethlisberger s’en veut car il sait qu’il a lancé le cuir sur l’intérieur alors que son receveur était totalement ouvert mais sur l’extérieur. Mauvais jugement, ou mauvais lancé, pour Big Ben et belle preuve d’opportunisme par Pool qui a chippé le cuir alors que sa couverture de zone semblait grillée.

S’en suit un échange de puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire. car les 2 défenses prennent le dessus sur les attaques.

 4ème quart-temps : Les Jets se rapprochent… mais Pittsburgh s’en sort.

Les Jets réussissent un nouveau drive dès l’entame du dernier quart-temps. Ils alternent efficacement jeu au sol par Greene et jeu aérien et convertissent une 4ème et 1 yard pour aboutir aux portes de l’en-but des Steelers : les trois premières actions ne donnent rien (une course arrêtée immédiatement, puis une passe ratée avant que Woodley détourne le cuir) et les Jets doivent jouer la 4ème et un demi yard ; Greene prend son élan mais il est arrêté par la défense, il trouve un second souffle mais la défense l’arrête a nouveau. Les Steelers ont protégé leur zone d’en-but et ont fait une action défensive d’éclat.

Le cuir revient donc à Roethlisberger sur ses propres 1 yards, et Jason Taylor rêve de réaliser comme il y a 5 semaines un safety ; mais ce coup-ci c’est la remise entre Legursky et Roethlisberger qui conduit au fumble et donne le safetySafety
Signifie deux choses différentes : 1) c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon "punt". 2) c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Par analogie avec le football "européen", on le qualifie de "libéro".. Rex Ryan exulte et renvoie Sanchez sur le terrain.

Sur sa seconde action Sanchez veut remettre le cuir à son coureur, mais ce dernier est parti du mauvais coté ; le qb new-yorkais décide d’improviser mais il ne fait que tomber sur Mangold (son centre) et le blesse au genou. Turner (qui joue fullbackFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB)., tight-end ou Centre) remplace le pro-bowler mais big-snack le transperce 2 fois. Les Jets ont un nouvelle tentative de 4ème et 1 à jouer mais ils la réussissent à nouveau (à la passe) avant que Mangold ne re-rentre sur le terrain. Les Jets semblent avoir le vent en poupe et trouvent Jerricho Cotchery dans la end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain. après que 2 défenseurs des Steelers se soient percutés. Il y a maintenant moins d’un TD d’avance pour Pittsburgh et encore plus de 3 minutes a jouer.

Les Jets utilisent leurs 3 temps morts très vite et on arrive aux 2 dernières minutes alors que Pittsburgh a une 3ème et 6 a jouer. Au lieu de courir, Pittsburgh s’en remet au bras de Roethlisberger ; Big Ben sort de sa poche, improvise et trouve Antonio Brown pour le first downFirst Down
1ère tentative. Série de 4 tentatives dont l'attaque dispose pour couvrir un minimun de 10 yards. qui scelle leur victoire.

Le match aura eu 2 visages bien différents : une première mi-temps outrageusement dominée par Pittsburgh, et une seconde mi-temps où les Jets ont sortis leurs muscles… mais ont terminé à 5 points du match.

La balle du match va évidemment à Mendenhall qui a forcé la qualification pour Pittsburgh, mais Roethlisberger a aussi sorti un grand match en étendant sans cesse les actions, en échappant à la pression des Jets (ce que ni Brady, ni Manning n’avaient réussi à faire) et en signant quelques improvisations et passes décisives.