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Les Broncos ressemblent davantage à un hopital ambulant qu’a une équipe de football puisque 10 joueurs, dont une demi-douzaine de titulaires (Champ Bailey, Williams, Brandon Lloyd, Elvis Dumervil et Knowshon Moreno), étaient absents au coup d’envoi. Du coté des Bengals, l’équipe était plus au complet et pouvait compter sur son quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rookie Andy Dalton qui était remis de sa blessure de la semaine passée.

Dans un match ou les Broncos ont abusés de la formation en I (deux tightends et deux coureurs aux cotés du quarterback) les premiers points sont inscrit par un Willis McGahee qui a connu son match le plus chargé (28 portés et 101 yards) depuis 3 ans. Un échange de field-goal dans le second quart-temps maintien les Bengals à 7 points des Broncos à la mi-temps du match. Il n’y a pas forcément des milliers de choses à retenir de cette premiére période, sauf peut être la blessure du receveur Eddie Royal (et celle du tightend rookie Julius Thomas) qui a cédé sa place à… Tim Tebow ! Tebow sera donc rentré sur le terrain, mais les fans l’attendaient à un autre poste et son rôle au poste de receveur aura été minime et il n’a pas capté le cuir.

En seconde mi-temps, le match prend une nouvelle dimension et le score s’affole : c’est Orton qui est le premier en action et il trouve Eric Decker qui émerge comme un receveur a fort potentiel (113 yards en 9 réceptions) dans une équipe décimée. Les Bengals réalisent alors le tour de force de stopper systématiquement Denver sur des three-and-out et derrière de marquer à chacune de leurs possessions (2 field-goal et un TD sur réception de Caldwell) ; Andy Dalton a été particulièrement à l’aise dans la troisième période et il n’a pas arrêté de se connecter avec AJ Green (124 yards sur le match). Le score est ainsi réduit par les Bengals qui ne sont plus menés que 15-17 en début de dernier quart-temps.

Alors que l’on pense Cincinnati en mesure de passer devant, Kyle Orton se connecte avec Eric Decker sur 52 yards… en fait, Orton trouve Decker sur 30 yards avant que le cornerback et le safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire..
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen. des Bengals se télescopent et laissent un champ grand ouvert au receveur qui tourne sur lui-même avant de couvrir les 20 yards restants. Andy Dalton revient alors sur le terrain et se prend immédiatement un gros sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain). de Von Miller sur 13 yards ; cela met les Bengals aux portes de leur embut, mais Dalton sort alors une passe longue sur Jerome Simpson (136 yards en 4 réceptions !) : 84 yards plus loin le receveur est stoppé, mais les Bengals ont couvert la quasi-totalité du terrain. 2 actions plus tard le TD est marqué et Cincinnati recolle au score sur une réception acrobatique d’AJ Green qui laisse bien trainer ses deux pieds dans le terrain avant de tomber hors des limites de ce dernier.

Après un échange de three-and-out, on entre dans les 2 dernières minutes et AJ Green sort une nouvelle réception dantesque en plongeant pour attraper le cuir et ainsi faire progresser de plus de 30 yards son escouade… les Bengals commencent à croire qu’ils vont l’emporter mais c’est leur chant du cygne car l’équipe n’arrivera pas a progresser suffisamment pour tenter un field-goal qui leur aurait donné la victoire.

Les Broncos remportent le match 24 à 22 et John Fox signe sa première victoire à la tête de l’équipe.