Les Raiders cherchent encore Doug MartinLe coureur des Buccaneers amasse 251 yards et 4 touchdowns dans la victoire des siens

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Une journée historique pour Doug Martin
Une journée historique pour Doug Martin
le 05/11/2012 à 15:57 par Mathieu Baro

Pour Doug Martin le running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
rookie des Buccaneers, le retour à la maison n'aurait pas pu être plus mémorable. Martin est en effet natif de Oakland et c'est devant de nombreux membres de sa famille et ses amis qu'il s'est offert une performance exceptionnelle à plus de 200 yards et 4 TDs. Dans une victoire 42 à 32, et face à une défense des Raiders qui l'avait contenu jusque la mi-temps (31 yards seulement à la pause pour le rookie) Martin a explosé au retour des vestiaires avec des courses de 45, 67 et 70 yards. Si la défense des Raiders n'est pas la meilleure de la ligue, elle ne permettait que 102 yards à la course par match et une moyenne de 3,9 yards par porté. Des statistiques à jeter par la fenêtre puisque Tampa Bay a couru pour 278 yards pour une moyenne de 8,7 yards par porté.

Outre les exploits de Martin, on peut aussi noter le bon match du quarterback Josh Freeman qui termine avec 18 passes réussies pour 30 tentées, 247 yards et 2 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
sans interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
. Une bonne performance pour le jeune quarterback qui n'a plus été intercepté depuis 3 matchs et qui semble s'entendre de mieux en mieux avec la recrue arrivée de San Diego, Vincent Jackson. 

Du côté d'Oakland et bien...par où commencer ? En attaque ce fut les Raiders que l'on connait, une comédie d'erreurs, de pénalités, de passes trop courtes sur 3rd down et de big plays. Si Carson Palmer lance pour 414 yards et 4 touchdowns, il lance aussi 3 interceptions. Comme c'est le cas depuis son arrivée à Oakland, Palmer souffle le chaud et le froid, alterne entre le grand quarterback qu'il a été pour les Bengals et un joueur trop enclin aux erreurs. Il n'a pas été aidé par la blessure de Darren McFadden qui est sorti en début de match, ce qui a rendu l'attaque des Raiders trop prévisible sans véritable menace au sol. Il n'a pas non plus été aidé par une ligne offensive malmenée par un pass rush féroce de la jeune ligne défensive des Bucs.

Le corps de receveurs des Raiders a été un des points positifs de la rencontre pour Oakland, hormis Denarius Moore qui n'avait pas sa forme habituelle, le reste du groupe a été solide. Une réception à une main splendide de HeyWard-Bey, un TD pour le rookie Streater, un autre TD de Hagan annulé pour un holding, une conversion à 2 points pour Criner et le meilleur match de sa carrière pour le tight-end Byron Myers avec 8 réceptions pour 59 yards et 2 touchdowns.

En ce qui concerne la défense des Raiders quand on encaisse 42 points et 515 yards il est difficile de trouver des points positifs. Des plaquages ratés à la pelle, un pass rush inexistant, des placements approximatifs et des pénalités, voila comment résumer le match pour cette défense qui montrait des signes de progrés pas plus tard que la semaine passée. 

A noter le bon match de Marcel Reese, le fullback/homme à tout faire des Raiders qui termine avec 8 réceptions pour 95 yards et 1 touchdown. Il a été le meilleur joueur d'Oakland en attaque hier. 

Pour les Bucs, avec 4 victoires pour 4 défaites tout espoir n'est pas perdu dans la course aux playoffs et en continuant à jouer comme lors des deux derniers matchs, ils seront un problème de taille pour tous leurs adversaires. Tampa Bay semble sur la bonne voie et le choix de Greg Schiano comme entraineur semble de plus en plus se justifier. 

Depuis le Superbowl 37 en 2003 l'équipe d'Oakland n'a pas participé aux playoffs et il semble que ce ne soit pas pour cette année. Avec un record de 3 victoires pour 5 défaites et des matchs perdus contre leurs adversaires directs de San Diego et Denver, une qualification semble improbable. 

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  1 2 3 4 OT Final
Oakland 3 7 0 22 0 32
Tampa Bay 0 7 21 14 0 42
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 Dans cette équipe, nous sommes tous unis derrière un but commun : conserver mon job.  – Lou Holtz

En VO :  On this team, we're all united in a common goal : to keep my job. 

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