Dallas attendu au tournantPreview Divisionnal Round : Green Bay Packers @ Dallas Cowboys

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Dallas devra mettre la pression sur Rodgers pour y croire.
Dallas devra mettre la pression sur Rodgers pour y croire.
le 14/01/2017 à 09:22 par Grégory Richard

Ils auront été les acteurs majeurs de la conférence NFC, pendant la saison régulière. Alors que débute pour eux la campagne de playoffs, les Dallas Cowboys ont un test grandeur nature face à eux, avec des Green Bay Packers en pleine bourre. Avec leurs deux rookies offensifs à la barre, les Texans veulent croire en leur bonne étoile ...

Des airs de déjà vu ...

Places historiques de la ligue, les Cowboys et les Packers se sont logiquement affrontés à de nombreuses reprises depuis plus de 50 ans. En playoffs, les sept confrontations entre les deux franchises ont vu les Texans s'imposer à quatre reprises, dont trois dans les années 90. La dernière victoire est toutefois à mettre au crédit des "Cheeseheads" , avec un succès 26-21 en demi-finales de conférence 2014. Une partie controversée qui avait vu une réception dans l'en-but de Dez Bryant invalidée à la dernière minute. Cette année, Green Bay et Dallas se sont aussi croisés au Lambeau Field. Les joueurs de Jason Garrett avaient alors eu le dernier mot, avec une victoire 30-16, derrière un excellent Ezekiel Elliott au sol.

Rodgers on fire

Il est déchaîné, et c'est rarement bon signe pour ses adversaires. Auteur de 4 428 yards, pour 40 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
et 7  interceptionsInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
en saison régulière, Aaron Rodgers est un candidat plus que crédible au titre de MVP malgré la saison en dent de scie de son équipe. Une formation qui s'est remise dans le droit chemin grâce à son chef d'orchestre, lequel reste sur 22 touchdowns et aucune interception au compteur lors de ses 8 derniers matches. Sur ce laps de temps, les joueurs de Mike McCarthy ont décroche sept victoires. Autant dire qu'avec un Rodgers relativement parfait, les Cowboys auront du mal à s'en sortir.

Cibles capricieuses

L'un des points d'interrogation pour Green Bay concerne le poste de receveur. Car aussi performant que soit Aaron Rodgers ces dernières semaines, la blessure aux côtes de Jordy Nelson privera l'équipe de son receveur numéro 1. Charge donc à Randall Cobb et Davante Adams de prendre le relais efficacement, le premier ayant tendance à disparaitre sur certaines rencontres, le second étant un habitué des drops coûteux (5 en 2016). Le tight end Jared Cook n'est pas spécialement plus régulier, et le rookie Geronimo Allison vient de faire face à la justice, pour possession de marijuana. Pas sûr donc que tous les voyants soient au vert.

Dak O'Dak ?

Si Dallas a déjoué tous les pronostics cette année, en s'adjugeant la NFC Est et la première place de sa conférence, c'est aussi grâce à son duo de choc, les rookies Dak Prescott et Ezekiel Elliott. Le coureur vient d'enregistrer une saison à 1 631 yards, pour 15 touchdowns au total. Pour le quarterback, les 3 667, 23 touchdowns et 4 interceptions sont également une marque significative pour en faire une menace digne de ce nom, d'autant que le backfield défensif des Packers n'est pas le plus dangereux de la ligue. Prescott a cependant montré quelques signes de fébrilité cette saison, dans les duels intra-division notamment, et sera scruté quant à son aptitude à faire les jeux importants dans une rencontre à tel enjeu.

Savoir garder la ligne

Ce match opposera deux des lignes les plus performantes de la ligue ces dernières semaines. Pour Dallas, rien de nouveau, avec un groupe monstrueux et qui n'aura autorisé que 28 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
cette saison, malgré les soucis de blessure de Tyron Smith par exemple. Déjà excellent à l'époque pour faire performer DeMarco Murray ou Darren McFadden, le run block a également été précieux pour l'éclosion attendue d'Ezekiel Elliott.

Côté Green Bay, la mise en jambe a été plus lente, avec le départ de cadres comme le guardGuard
homme de la ligne offensive placé à droite et à gauche du center. Il doit protéger le QB et creuser des brèches aux RB.
Josh Sitton, mais les résultats commencent à se faire sentir. Sur les six derniers matches de saison régulière, la ligne a seulement concédé 11 sacks, en affrontant de redoutables défenses, comme Philadelphie, Seattle ou Minnesota. Plus encore, l'escouade laisse sur certaines actions jusqu'à 7 secondes à Aaron Rodgers pour lancer un ballon. Une éternité quand on connait la précision du bonhomme ... L'émergence de Ty Montgomery au sol (457 yards, 3 TD) n'est pas non plus étrangère au travail du run block made in Wisconsin. Tâche aux pass rushers adverses de faire leur trou dans ces deux murailles.

Un bon Lee, sans couverture ?

Outre les rookies offensifs efficaces, Dallas a pu compter sur une défense solide (19.1 points encaissés par match), symbolisée par un run stop parfait, et un Sean Lee tout aussi excellent au poste de middle linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
. Contre Green Bay, en saison régulière, le groupe de Rod Marinelli avait annihilé Eddie Lacy au sol, avec seulement 65 yards à l'actif du massif coureur. Contre un Ty Montgomery inexpérimenté dans le backfield offensif, les Texans pourraient aussi être performants. Il le faudra car la défense contre la passe pose un peu plus de questions. Pas de vrai pass rusher pour mettre constamment la pression sur Aaron Rodgers, et un backfield défensif dont on ne connait pas vraiment le plafond de verre. Nul doute que le quarterback des Packers ne se privera pas pour le tester.

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  1 2 3 4 OT Final
Dallas 3 10 0 18 0 31
Green Bay 7 14 7 6 0 34
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 J'ai le sentiment d'être le meilleur, mais vous ne me prendrez pas à dire ça.  – Jerry Rice, légendaire WR des 49ers de San Francisco

En VO :  I feel like I'm the best, but you're not going to get me to say that. 

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