Les Bengals vers un grand ménage

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le 24/11/2010 à 21:30 par François Martinez

Ce devait pourtant être une belle saison pour les Cincinnati Bengals. Celle de la confirmation. Pendant l’intersaison, la franchise de l’Ohio, qui avait beaucoup surpris en sortant de nulle part pour remporter l’AFC nord en 2009, avait décidé de renforcer leur grosse faiblesse : le jeu aérien. Mais force est de constater que les Bengals, au même titre que les Vikings et les Cowboys, n’ont pas réussi à répondre aux attentes placées en eux dans cette campagne 2010. Est-ce là le signe que du changement est nécessaire ?

 

The same old Bungles

Les fans des Bengals sont des habitués aux rayons des désillusions telles que le bilan de cette saison, qui ne sera pas positif pour la 18ème fois en 20 ans. La franchise est connue pour cela. A chaque fois que les attentes sont fortes, Cincinnati s’écroule.

Cette saison, l’arrivée de Terrell Owens dans l’Ohio annonçait le renouveau du jeu de passe mené par Carson Palmer. Le duo fantasque, T.O. et Chad Ochocinco (autoproclamé Batman et Robin), avait belle allure sur le papier. Et, alors que certains prédisaient une implosion dans le vestiaire avec ces fortes personnalités, les deux joueurs ont fait passer l’équipe en priorité dans un premier temps.

Mais cela, c’était avant que les défaites s’enchaînent ces dernières semaines. Désormais, les égos reprennent le dessus. On retrouve donc Terrell et Chad se plaindre pour avoir plus de ballons lancés vers eux, exactement ce que le coach, Marvin Lewis voulait éviter.

De plus, inexplicablement, cette saison les Bengals ont décidé de changer leur approche offensive délaissant leur jeu au sol, pourtant l’une des bases du succès en 2009, et favorisant le jeu de passe. Bien sûr, le fait d’avoir souvent été mené au score a joué dans cette tendance mais avec 446 actions de passes appelées contre 254 courses, les Tigres ont régulièrement abandonné leur force offensive probablement en paniquant trop tôt dans leur rencontre.

 

Palmer et Lewis sur la sellette

Pourtant, l’homme sous le feu des critiques n’est ni T.O., ni Ochocinco. C’est Carson Palmer. Avec une ligne offensive ayant du mal à le protéger, le quart arrière se retrouve souvent sous pression et prend les mauvaises décisions. De même, la synchronisation entre le numéro neuf et ses receveurs n’est pas encore au point. On a quand même dépassé la moitié de la saison !

Le quarterback de Cincinnati a du talent, c’est indiscutable. Mais il est surtout très inconstant dans ses performances et c’est bien ce qu’on lui reproche.

Alors, les Bengals doivent se poser la question. Carson Palmer est-il toujours leur homme au poste de quart arrière ? La position de la franchise en fin de saison et donc lors de la prochaine draft (qui pourrait être très fournie en passeur selon le nombre de joueurs à qui il reste une année universitaire se rendent éligible) nous en dira plus sur ce sujet. Il faudra au moins que Cincinnati considère son avenir au poste de QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
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Une autre question se posera au sujet de l’avenir de Marvin Lewis. L’entraîneur, élu meilleur coach en 2009, est dans la dernière année de son contrat avec les Bengals. Mais il est très apprécié par le propriétaire/président Mike Brown. Il serait surprenant de voir Lewis quitter Cincy même si il reste la possibilité que le coach décide lui-même de ne pas rempiler à son poste.

Nul doute que la suite de la saison jouera énormément dans les réponses qui seront apportées à ces questions. A ce sujet, les Bengals ont une fin de d’exercice 2010 terrifiante avec les Jets, les Steelers et les Ravens à l’extérieur et les Saints, les Browns et les Chargers au Paul Brown Stadium. Un avenir qui s’annonce sombre pour la franchise.

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 Si votre fils vous rend fou, vous avez le choix entre lui apprendre à jouer Nose Tackle ou l'envoyer jouer sur l'autoroute. Ca revient au même au final.  – L'ancien défenseur et maintenant journaliste Bob Golic.

En VO :  If you're mad at your kid, you can either raise him to be a nose tackle or send him out to play on the freeway. It's about the same. 

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