Media Day - 49ersTous autour de Purdy !

Trent Williams, le patron de l'attaque
Trent Williams, le patron de l'attaque (Rémy Lecomte, Footballamericain.com)
le 08/02/2024 à 16:45 par Rémy Lecomte

Après la séance matinale des Chiefs, les Niners recevaient les journalistes dans leur hôtel près de Lake Las Vegas. L'occasion de parler de l'impact d'un Purdy dans le vestiaire et de ce parcours périlleux en playoffs. Après une conférence de presse de Kyle Shanahan et de Purdy, l'ensemble de l'équipe et des coachs étaient disponibles pour les médias. 

Les conférences de presse

Shanahan soulignait l'importance de gérer la préparation dans ce type d'évènement et expliquait que deux semaines sont effectivement nécessaires. L'organisation pour se déplacer, gérer les demandes des proches pour des tickets et d'ajouter avec humour qu'il n'a jamais une si grande famille que lorsqu'il va au Super Bowl. Donc cette "pause" de deux semaines permet au staff de gérer au mieux la situation. Un match particulier car c'est l'objectif final de la saison, pour la première fois de la saison, il n'y aura rien d'autre après. 

Purdy quant à lui, a expliqué que la défaite face à Baltimore lui a permis de comprendre un peu mieux certains éléments primordiaux du sport. Notamment l'importance de jouer un play à la fois, qu'il est important de ne jamais forcer, quelle que soit la situation de match. 

Il est aussi revenu sur ses débuts en flag football dans sa jeunesse. Commencer par le sport sans contact fût, selon lui, un bel avantage. En effet, en flag tout va plus vite et il avait donc tout le loisir de "ralentir le jeu" lorsqu'il est arrivé au football avec contact. Il estime que c'est une bonne manière d'apprendre le sport. Il explique qu'au niveau de l'adaptation, son passage du collège à la NFL ne fût pas trop compliqué. Il a trouvé beaucoup de similitudes dans le système de jeu et cela lui a permis de performer assez rapidement. 

Colton McKivitz 

Le lineman offensif, qui prend de plus en plus de place dans cette attaque au fil des années, reconnait que les distractions médiatiques ne sont pas toujours simple à gérer mais le plus important c'est la chance de pouvoir y être. Un nombre incalculable de joueurs n'ont pas la chance de vivre cela une seule fois sur l'ensemble de leur carrière. Il faut donc savourer ! 

Pour lui, le gros challenge offensif sera d'imposer un jeu au sol efficace face à une excellente défense des Chiefs qui est dans les meilleurs au niveau des plaquages. Avec un bon jeu au sol, son équipe a toutes les chances de l'emporter. S'il devait comparer le style offensif des Chiefs avec une équipe affrontée cette saison, ce serait probablement les Eagles de Jalen Hurts. Un bon quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
avec de belles cibles et une mobilité très dangereuse ! 

Trent Williams, le leader de cette attaque, a donné un conseil qu'il n'oubliera jamais. Au poste de lineman offensif, il est inévitable de perdre certains duels mais il faut savoir rester régulier et oublier très rapidement pour passer à la suite. Un match parfait est quasiment impossible et il faut donc savoir vivre avec les bons ET les mauvais plays sans que cela puisse influencer le reste de la rencontre. 

McKivitz, tout sourire malgré les obligations médiatiques

Jake Moody, le natif de Detroit qui a éliminé les Lions

Le kicker des 49ers est tout sourire et très concentré sur sa tâche. Il sait qu'il faut gérer le stress mais qu'il est important de ne pas changer sa routine parce que c'est un match particulier. Il estime devoir faire exactement les mêmes choses pour pouvoir garder son efficacité et ne pas subir la pression. "C'est quand on commence à changer des choses et à penser à ce qu'on devra faire qu'on peut passer en travers de sa rencontre". Il se voit bien tirer le field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
de la victoire dimanche ! Quant à son équipe, il n'a jamais eu le moindre doute sur le fait qu'elle avait les capacités pour aller au Super Bowl. Son plus beau souvenir de cette saison est logiquement celui de remporter la NFC. Natif de Detroit et ayant grandi fan des Lions, c'était malgré tout un sentiment particulier pour lui. Mais la joie de la victoire a bien vite fait oublier le reste. 

Moody insiste sur le fait de garder sa routine

George Odum, une saison pleine de défis

Odum, qui occupe la position de safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
, nous expliquait qu'il avait dû batailler pour revenir de sa blessure au biceps. Une blessure qui aurait pu le priver de playoffs mais il a su revenir à temps. D'un point de vue d'équipe, il est revenu sur cette série de trois défaites, un véritable défi mais il était conscient que l'équipe était excellente et pouvait retrouver le chemin de la victoire. En parlant de son coach, Odum a une comparaison pour le moins surprenante : "je ne peux m'empêcher de l'imaginer comme Batman. Un gars qui travaille dans l'ombre". Avant d'ajouter que la défense s'appuie sur le leadership de Fred Warner. Il est conscient qu'il est difficile de se préparer pour contrer les jeux parfois peu conventionnels de l'attaque des Chiefs. Il insiste sur l'importance d'être bon dans les plaquages. 

Il souligne également le rôle de leader qu'incarne Brock Purdy. Il est toujours souriant mais dispose d'une aura naturelle. Avec son look de gendre idéal, nous avons tenté de savoir à quoi pouvait bien ressembler un Brock Purdy fâché. La réponse ne nous a pas surpris "Brock fâché ? Je pense qu'on a jamais vu ça. Et on ne le verra jamais. Je pense que ça doit être dans ses gênes. C'est un gars précieux dans un vestiaire, toujours positif". 

Une fois de plus, les joueurs ont été très accessibles et ont montré leur professionnalisme face à la presse internationale. 

 

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 Hier, j'étais un quarterback noir qui se trouvait être un bon quaterback. Aujourd'hui, je suis un bon quarterback qui se trouve être noir.  – Doug Williams, QB des Redskins, le lendemain de sa victoire lors du Super Bowl XXII.

En VO :  Yesterday, I was a black quarterback who happens to be good. Today, I'm a good quarterback who happens to be black. 

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