Les Lions handicapés par la fragilité de leur ligne défensive
Après 10 matchs, les Lions n’ont que 16 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain). au compteur ce qui les place au 30ème rang NFL (soit juste devant les Jaguars et les Giants), et cela pèse forcément sur leur performance : cette saison, les Lions ont signé 5 matchs avec deux sacks au moins et ils ont gagné ces 5 matchs, à l’inverse sur 5 match ils n’ont eu qu’un seul sack au maximum (comme ce fut le cas ce week-end contre les Steelers) ils ont une fiche de 1v-4d ; leur seule victoire « sans sack » est arrivée contre les Cowboys mais ils ont pris 30 points sur le match.
Contre les Steelers, l’incapacité des Lions à aller chercher le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. adverse a été criante : en effet, les Steelers ont concédé cette saison 35 sacks (soit le deuxième pire total) et ils ont une ligne en mousse (les Steelers n’avaient pas leur guardGuard
homme de la ligne offensive placé à droite et à gauche du center. Il doit protéger le QB et creuser des brèches aux RB. gauche titulaire Ramon Foster et avaient mis à sa place Guy Whimper qui est tout sauf une légende NFL) et pourtant les Lions ont été incapable de déranger Ben Roethlisberger. Le seul sack a été signé Nick Fairley (il a aussi obtenu 2 holdings de Whimper).
Alors évidemment on peut pointer le fait que le jeu de course des Steelers a été limité par la ligne défensive de Detroit (40 yards en 27 courses) mais c’est tenir peu compte de la tendance forte de Pittsburgh à lancer le cuir, et surtout on savait avant le match que les Steelers allaient tenter au maximum d’exposer un backfield de Detroit pour le moins en difficulté. Et ce manque de pression a été payé cash : un rating de 119.4 pour Big Ben, 367 yards et 4 TD.
En clair, pas de pression sur le QB adverse pour les Lions équivaut à se faire découper un backfield fragile et à mettre une pression énorme sur l’attaque qui doit sans cesse scorer. Vous me direz, oui mais Suh est tout le temps pris en double team donc il ne peut plus contribuer aussi efficacement que par le passé en terme de pression… mais alors dans ce cas cela doit laisser un maximum de place à Ansah et Fairley pour aller chercher le QB, sauf que Fairley a signé 6 matchs sans un seul sack, et Ansah n’a que 3 sacks sur l’année. Et du côté des linebackersLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive. ce n’est pas non plus terrible lorsqu’il s’agit de s’infiltrer dans les gaps.
Au final, il devient tout a fait clair que si la première ligne de Detroit ne s’améliore pas (mais en a-t-elle les moyens ?) la situation va devenir tout à fait critique pour une équipe qui espère aller en playoffs ; sans pression, ils vont se faire découper par tous les QB vétérans et expérimentés (comme cela a été le cas par Carson Palmer, Aaron Rodgers, Andy Dalton et Ben Roethlisberger) et on n’ose imaginer ce que Detroit risque de subir face à un Peyton Manning, un Andrew Luck ou un Tom Brady… mais heureusement pour Jim Schartz ces QB ne sont pas au programme avant l’année prochaine !