Eli coule les Pirates

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le 07/01/2008 à 00:00 par François Martinez
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
Dans le troisième match de playoffs de sa carrière, Eli Manning conduit les New York Giants à un succès 24-14 qui ne souffre d’aucune contestation. Car si sur le papier le match pouvait paraître serré, sur la pelouse du Raymond James Stadium il n’en fût rien. Les Tampa Bay Buccaneers, dominés durant les trois quarts du match, n’auront rien pu faire face au passeur new yorkais qui, s’en être exceptionnel, a réalisé une partie très solide.

-2 yards pour commencer

Dès le début de la rencontre pourtant, ce sont les Bucs qui font forte impression. La défense emmenée par Barrett Ruud ne laisse pas le moindre espace aux Giants. Résultat, un total de moins deux yards à la fin du premier quart temps pour les Bleus. Dès lors, il apparaît que le plan de jeu de la défense de Monte Kiffin est de stopper le jeu au sol des Giants. Ainsi, la défense des Pirates montre qu’elle ne redoute absolument pas Eli Manning et ses passes. Sur leur deuxième possession du match, les locaux ouvrent le score sur un touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
du coureur Earnest Graham. Le score est alors de 7 à 0 et les fans floridiens exultent. Ce sera la seule et unique fois de l’après midi.

A l’entame du second quart-temps, on voit mal qu’est-ce qui pourrait déstabiliser la formation de Jon Gruden. La réponse : Eli Manning. Cependant, cela ne semblait pas gagné d’avance quand on connaît la fébrilité du quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
new yorkais et la qualité de la défense aérienne des Bucs.
Pourtant, Manning (20 sur 27 pour 185 yards, 2 TDs) va conduire deux drives magnifiques avant la mi-temps pour permettre aux Giants de se remettre sur le droit chemin. Parfaitement protégé par sa ligne offensive, Eli ne force rien et démontre une grande sérénité. Quand il manquait une passe, il oubliait et passait à la suite dira Amani Toomer. A la pause, New York mène 14-7. On imagine alors que Gruden va remobiliser ses troupes pour repartir du bon pied. Mais dès la reprise, Michael Spurlock retourne l’engagement mais perd le cuir qui est recouvert par Corey Webster. Spurlock, qui était le héros des Bucs après avoir retourné un coup d’envoi il y a quelques semaines, se fait alors huer par les fans des Pirates. Les Giants ajoutent 3 points mais surtout empêchent les locaux de se relancer.

Le coup de grâce

Les Buccaneers sont au fond du trou. Et malheureusement pour eux, plus le match avance et plus leur quart arrière prend la pression des Géants. Face à un Micheal Strahan jouant toujours à son meilleur niveau malgré ses 36 ans, Jeff Garcia (23 sur 39 pour 207 yards) est frappé sur chacun de ses lancers. Et ce qui devait arriver arriva. En forçant une passe profonde sur son receveur vedette Joey Galloway, Garcia se fait intercepter par Webster. C’était une mauvaise décision, je voulais faire un gros jeux mais Webster a bien joué le coup déclarera Garcia. Puis vient ensuite le coup final au naufrage des Boucaniers. Un drive de 92 yards des joueurs de Big Apple qui se termine par un essai de Toomer. Le sort du match est scellé avec un score de 24 à 7. Tampa Bay fera un dernier baroud d’honneur pour réduire la punition.

Les Géants remportent leur huitième victoire de suite loin du Giants Stadium et comme le remarque Michael Strahan c’est une bonne chose pour nous, parce que si on veut aller loin en devra s’imposer à l’extérieur. Et donc à Dallas, qui sera leur prochain adversaire. Les Cowboys sont donc prévenus, le jeu de passe de leurs rivaux est au niveau. Maintenant, et comme d’habitude depuis 4 ans, Eli devra à nouveau prouver qu’il peut faire gagner son équipe. Et oui, à New York la pression ne retombe jamais. Et si Eli n’est pas capable d’emmener sa formation en finale de conférence, les fans oublieront bien vite ce match pour continuer de critiquer leur quarterback. Mais après tout, c’est bien lui qui a choisi de venir à New York...Le match en images sur NFL.com
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 Vos capacités determinent ce que vous pouvez faire. La motivation détermine ce que vous faites. L'attitude détermine la façon dont vous le faites.  – Lou Holtz

En VO :  Ability is what you're capable of doing. Motivation determines what you do. Attitude determines how well you do it. 

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