Jim Caldwell a déjà gagné son pari

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le 27/01/2010 à 00:00 par Pierre-François Flores
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
En mettant au repos ses titulaires une bonne partie des deux derniers matchs de saison régulière, Jim Caldwell s'est exposé à un flot de critiques qu'il n'avait pas encore connu. Les fans ne comprenaient pas que l'on ne puisse pas jouer la saison parfaite avec une fin de calendrier si favorable (réception des Jets et déplacement à Buffalo). Mais le coach, soutenu par son président Bill Polian, en avait décidé autrement : La saison pafaite n'a jamais été un objectif pour les Colts, ce qui compte est le Super Bowl. Et au Super Bowl, ils y sont !

Après avoir enfin gagné après une semaine de repos contre Baltimore, après avoir déjoué les "trick plays" des Jets qu'ils avaient largement aidé à aller en playoffs 4 semaines plus tôt, les Colts peuvent faire "Ouf !", il n'y aura pas de crise dans l'Indiana.
Maintenant, il reste à gagner le match des matchs dans 10 jours contre les Saints de la Nouvelle-Orléans pour vivre une inter-saison de rêve.

Le cinquième sûr, le troisième peut être

Caldwell est seulement le cinquième head coach rookie à atteindre le Super Bowl. Le dernier était Bill Callahan, l'assistant de Rex Ryan cette saison. Ses Raiders s'étaient lourdement inclinés contre les Buccaneers.
En fait, seuls deux rookie coachs ont remporté la finale. George Seifert réussissait le back-to-back avec les 49ers lors du Super Bowl XXIV tandis que Don McCafferty donnait à son équipe son premier Vince Lombardi lors de la cinquième finale. Il coachait les Baltimore Colts.

Un parcours aux similitudes étonnantes

Les Colts regardent en arrière et sourient quand ils comparent leur parcours avec celui de janvier 2006. Il y a 4 ans, ils accueillaient la finale de conférence (pour la 1ère fois alors) et étaient menés de plus de 10 points (18 exactement) par les Patriots avant de l'emporter. Leur victoire d'anthologie les avaient conduits à Miami, déjà. Ils pourraient d'ailleurs avoir tendance à renommer la grande finale en "Miami Bowl" puisque les quatres Super Bowls auxquels ils ont participé se sont déroulés dans la plus grande ville de Floride.

Indiana succède à Arizona

Ce n'était jamais arrivé avant l'an dernier et c'est donc la seconde fois de suite que cela se produit. La plus mauvaise attaque au sol de la ligue va au Super Bowl. L'an dernier, les Cardinals avaient réalisé cette performance. Dans les deux cas, un quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
, une ligne offensive et quelques receveurs d'exception pour faire la différence : après Kurt Warner, Peyton Manning.

Le MVP continue avec les records

Manning est encore jeune. Il devrait être présent encore quelques saisons et jouer quelques matchs de playoffs. Mais il a déjà de nombreux records à son actif.
Dimanche, il a passé pour plus de 300 yards pour la septième fois de sa carrière en phase finale. Il est seul en tête désormais puisque Warner et Joe Montana ne l'ont fait qu'à 6 reprises.
Ce n'est en passant pas le week-end du grand Joe puisque dans l'autre demi-finale, Brett Favre l'a dépassé à la première place pour le nombre de yards et de passes complétées en playoffs. L'ex étoile des 49ers se consolera facilement en regardant ses 4 bagues de champion.

Une défense au top

Mis à part la trouade de Jacob Lacey face à Braylon Edwards ou la passe surprise de Brad Smith pour Jerricho Cotchery, la défense a été impeccable contre la meilleure attaque à la course de la NFL. En tout, les Jets n'ont cavalé que 86 yards, profitant tout de même de la blessure aux côtes de Shonn Greene.
Néanmoins, après un deuxième quart-temps compliqué et 17 points concédés, elle a parfaitement réagi en mettant sous l'éteignoir l'offensive des Jets lors des dernières 30 minutes.

Une attaque aérienne injouable

Darrell Revis était sur Reggie Wayne et Dallas Clark était bien pris. Les deux vedettes cumulent 7 réceptions, 90 yards et 1 TD. Mais Manning a une faculté à s'adapter hors norme et dispose de deux jeunes receveurs top niveau. Ainsi, Pierre Garçon réalise le meilleur match pour un receveur en finale AFC avec 11 réceptions, 151 yards et 1 TD. C'est également le meilleur match de sa carrière. Le second est Austin Collie. Le rookie capte 7 lancers pour 123 yards et un essai. Les deux compères ont constamment mis en difficulté leurs défenseurs Dwight Lowery et Drew Coleman, captant en plus des passes d'une précision chirurgicale.
Dimanche, la défense Verte ne pouvait tout simplement rien faire, malgré des blitzes variés, comme prévu. Les deux sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
intervenus très tôt dans le match ont pu laisser croire que Rex Ryan avait trouvé une parade anti-Manning, mais il n'y en eut plus d'autres ensuite.
Indy termine avec 461 yards, soit leur deuxième meilleure performance cette saison et la plus mauvaise pour les Jets en défense.

Bon match à la course

101 yards dont 80 par Joseph Addaï en 16 courses, la plus mauvaise attaque au sol a fait du bon boulot. Seul bémol, le fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
d'Addaï qui a conduit à 3 points de Feely en deuxième quart-temps.

Le match en vidéo

Vidéo NFL.com : Highlights : Colts - Jets
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 J'aime penser que mes plus gros hits sont à la limite de l'agression avec violence.  – Jack Tatum

En VO :  I like to believe that my best hits border on felonious assault. 

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