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Johnny Manziel en super héros...
Cet article est paru sur SidelineSideline
ligne de touche..fr
Malheureusement pour le tout jeune Heisman Trophy, la publicité qui lui est faite n'est pas très bonne.
Nous n'allons pas revenir sur les différentes accusations à l'encontre du jeune quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. mais plutôt sur la couverture du magazine de Texas Monthly du mois de septembre prochain.
En effet quoi de mieux pour vendre leur revue que d'afficher en couverture Johnny Manziel, dépeint ici comme un super héros s'envolant tout droit vers une hypothétique année de vacances forcée. Au passage si Manziel est effectivement suspendu pour la prochaine saison, la NCAA pourrait perdre quelques fans du côté du Texas...
Mais revenons en à cette couverture!
Pourquoi la rédaction du magazine Texas Monthly a-t-elle décidé de publier Johnny Manziel en couverture en mode super héros.
Voici un petit résumé du reportage sur Johnny Football :
Avec l'élection de Johnny Manziel au Heisman Trophy 2012, l'équipe de la rédaction se lance dans la conception de la couverture pour le mois de septembre. Une seule idée en tête, Johnny Manziel est un super héros. L'article écrit par un auteur reconnu SSafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire..
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.. C. Gwynne, finaliste du prix Pulitzer pour un article dans le New York Times, a cherché à répondre à la question : Qui est Johnny Football? Pour la rédaction cette décision était comme une évidence. Manziel, texan depuis quatre générations, élevé à Tyler et Kerville, jouant au poste de quarterback pour Texas A & M était le parfait candidat pour tenir le rôle de chouchou du pays (Texas).
Il avait presque à lui tout seul portait les Aggies vers l'exposition national qu'ils ont connu, qu'ils s’efforçaient depuis si longtemps à atteindre. Le concept était simple pour la rédaction, il était le superman des Aggies de Texas A & M.
Tandis que le photographe Randal Ford avait été missionné par la rédaction afin de concevoir la photo de la couverture, les choses se sont compliquées autour du jeune quarterback. Durant l'off-saison, des images et vidéos de Johnny sont venues ternir l'image du prodige texan. Cet été, de nombreux journalistes dans le pays tout entier se sont empressés de commenter ces écarts, rappellant que Johnny Manziel devait prendre conscience qu'il n'était plus seulement un joueur de football de 20 ans mais que désormais il était devenu une célébrité qui se devait de rester exemplaire aux yeux du grand public.
L'obsession d'une Amérique qui traque ses célébrités, Lindsay Lohan, Britney Spears et maintenant Johnny Manziel. En quelque mois, il avait obtenu une réputation plus que douteuse pour culminer à son paroxysme avec l'affaire des autographes rémunérés.
Mais comme le signale l'article de Sam Gwynne, ce trait de caractère fait partie des pouvoirs de Manziel, ses histoires en dehors du terrain sont aussi inarrêtables que ses performances sur le terrain. Il a le don de s'attirer des ennuis et d'en échapper de peu. Il se tortille pour éviter les problèmes seulement pour au final s'emmêler à nouveau. Sa plus grand force est aussi sa plus grande faiblesse.
Même après toutes ces histoires, Johnny est toujours un super héros. Comme les histoires de super héros modernes (Man of Steel, The Dark night, Hulk), la saga de Johnny Football a des connotations inquiétantes, le héros lui-même est loin d'être parfait et le monde dans lequel il vit est irrémédiablement corrompu. Comment peut-on croire que le College Football, une entreprise d'une valeur d'1,2 milliards de dollars par an, est encore un sport amateur? Ses joueurs qui sont en grande partie sinon entièrement responsable de la création de ce chiffre d'affaires, et pour qui, dans un jeu de plus en plus dangereux, il n'existe aucune garantie d'avenir NFL. Aucun revenu à recevoir, rien de plus que la gratuité scolaire pour obtenir un diplôme que certains n'auront pas, partis avant même d'être allé au bout de leur cursus.
Non Manziel n'est pas le boy scout idéaliste représenté par Superman. Cette époque est révolue, Johnny Football a quelque chose d'autre de beaucoup plus intéressant : Le super héros brillant mais catastrophique que mérite notre monde décadent.
Pour finir sur une note plus légère :
Voici deux couvertures un peu différentes réalisées par des utilisateurs de logiciels de retouche : darkmatter117 et airwx
Raphaël GGuard
homme de la ligne offensive placé à droite et à gauche du center. Il doit protéger le QB et creuser des brèches aux RB..