Le flop 10 des franchises NFL les plus mal gérées

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le 13/02/2014 à 16:19 par Thomas Depaepe

Alors que la NFL a déjà les yeux tournés vers la draft, il est temps de dresser un Top10 critique des équipes les plus « mal organisées »  de la ligue : il ne s’agit pas des pires équipes sur le terrain (sinon les Jaguars remporteraient aisément la palme) mais des équipes qui ont le plus de problèmes de structures, de gestion du salary cap, de mésentente entre présidente et staff… en clair les équipes qui végètent par manque de leadership et de politique de long terme.

 

10- Tampa Bay Buccaneers

Alors évidement sous Greg Schiano l’équipe a été assez chaotique avec des « duels » a répétitions entre joueurs et coachs, le tout arbitré par un GM qui laissait fuiter des informations dans la presse. Donc on pourrait s’attendre à l’année médiocre par excellence en 2014… mais ce serait ignorer que le GM Jason Licht a changé le système pour recourir à Lovie Smith qui est un « ancien » de Tampa : ce choix semble pertinent car les gouts historiques de Smith (qui sont hérités de Tony Dungy) sont les bons pour l’équipes : de la Tampa2 et une défense 4-34-3
formation défensive avec 4 linemen et 3 linebackers.
(Gerald McCoy et Lavonte Davis peuvent exploser dans ce système). Le backfield est cohérent avec Revis, et du côté de l’attaque le redressement est probablement en matche avec Mike Glennon qui va bénéficier d’un excellent coach avec Jeff Tedford qui arrive : Tedford a coaché Trent Dilfer et David Carr à Fresno State, Akili Smith et Joey Harrington a Oregon, Kyle Boller et Aaron Rodgers à Cal… évidement les critiques verront des noms qui n’ont pas percés en NFL, mais il n’en reste pas moins que ces 6 QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
ont un pédigrée plus que correct !

 

9- Minnesota Vikings

En 2010, on a assisté à un crash en direct : celui de Brett Favre… et depuis l’équipe est en roue libre avec quelques grosses individualités (Adrian Peterson étant évidemment la star offensive et Jared Allen la star défensive) mais un jeu insipide en attaque. Les coachs s’enchainent, les QB aussi… mais le bilan reste médiocre malgré une qualification en playoff en 2012 portée par un Christian Ponder plus que douteux. Difficile de penser à un redressement de la franchise en 2014 avec un Mike Zimmer qui a un trou abyssal a combler pour redresser l’équipe : la défense est vieillissante (Jared Allen est sur le départ, Kevin Williams a 34 ans, Chad Greenway 31…), le backfield assez médiocre, la situation toujours aussi peu claire en QB… et l’attaque est coachée par Norv Turner ce qui n’est pas bon signe.

 

8- Detroit Lions

L’équipe progresse certes d’année en année, mais ce n’est pas encore les playoffs qui sont le quotidien des Lions. Si l’on met de côté l’indiscipline récurrente de l’effectif et son manque de réalisme sur les clutch play, que reste-t-il à Jim Caldwell qui vient de prendre les rênes de l’équipe ? il a évidemment un duo incroyable en la personne de Matthew Stafford et Calvin Johnson, un coureur qui revient de loin avec Reggie Bush… mais sinon cela sent l’équipe moyenne non par manque de qualité, mais par manque de coaching. Et malheureusement Caldwell n’est pas un coach fantastique en termes de motivation comme on l’a vu avec Baltimore ou il a été en grande difficulté lorsqu’il a perdu Boldin, Pitta et Birk en attaque. Après côté défense, il est trop tôt pour dire si Teryl Austin aura la capacité de canaliser le talent.

 

7– Buffalo Bills

Difficile de mettre cette équipe dans le Top10 vu que son année 2014 est plutôt synonyme d’espoir… mais il est aussi impossible d’oublier l’ennui total que procure cette franchise depuis des années et le fait que Doug Marrone a encore bien du travail pour faire de la franchise une vraie équipe de playoff. EJ Manuel est un choix correct pour débuter la reconstruction, mais il n’a pas non plus montré que des bonnes choses et on ne peut pas dire que les dernières drafts ou free-agent de l’équipe aient tous percés.

 

6- Oakland Raiders

Une chose est sure : l’équipe est en net progrès depuis que le duo Mark Davis/Reggie McKenzie a pris les commandes. Sur le terrain ce n’est pas flagrant (surtout en défense ou il manque à la fois du talent et de la profondeur), mais les choix sont plus cohérents et il n’y a plus la mégalomanie d’Al Davis pour tout casser. Le souci c’est que sur le terrain cela manque encore de tenue et de profondeur à cause du passif Al Davis (qui avait sacrifié pleins de tour de draft et d’argent) mais la reconstruction semble en marche… mais lentement car même avec « Johnny football » l’équipe risque de manquer de pas mal de joueurs la saison prochaine (d’autant plus si elle perd son coureur). En clair, en progrés en terme de management… mais il y a tellement peu de choses ou le management peut intervenir à court terme que le passif plombe toujours l’équipe.

 

5- New York Jets

L’équipe est jeune… mais le duo Rex Ryan / Woody Johnson est une blague totale ! Les deux jouent à « risk » plus qu’au football et semblent avancer leurs pions plus par entêtement que par choix. Evidement Rex Ryan est hyper populaire dans le vestiaire car il est fidèle à tous ses « enfants » (au point de garder Mark Sanchez) mais cette popularité l’a aussi coupé de Woody Johnson qui lui voit l’équipe avec des dollars et commence a comprendre que payer un joueur qui ne joue pas n’est pas rentable en terme de retour sur investissement.  Si l’organisation des Jets a été le « Love boat » (pas celui de Culppeper… mais la série) durant longtemps, cela sent le divorce entre le propriétaire et son coach la saison prochaine et de toute manière difficile de considérer que ce duo a eu beaucoup de succès dernièrement.

 

4- Miami Dolphins

On a pu croire en début de saison que les Dolphins avaient enfin laissé les vieux démons de la gestion du personnel à leur porte… mais non, l’équipe dirigeante a été incapable de gérer le dossier Incognito et cela a laissé des traces. Les traces sont d’autant plus déstructurantes pour l’équipe qu’il est apparu évident que Joe Philbin (coach) reportait directement au propriétaire Stephen Ross sans passer par son GM (Dennis Hickey) ce qui n’est jamais bon pour une équipe lorsque le propriétaire squizze le schéma qu’il a lui-même mis en place.

 

3- Dallas Cowobys

Un nom suffira pour résumer la situation : Jerry Jones. Evidement c’est son argent, mais c’est aussi le drame pour l’équipe du Lone Star car le modèle ne fonctionne plus.

 

2- Washington Redskins

Dan Snyder a un surnom dans le monde des propriétaires de franchise « worst owner in sports »… et c’est assez clair quand on regarde sa manière de s’investir dans chaque aspect du jeu au point d’oublier qu’il a des coachs. Cette saison, c’est Jay Gruden qui arrive et les mauvaises langues disent que Snyder a mal lu le prénom et pensait avoir recruté « Chucky » Gruden. Pourquoi avoir recruté Gruden ? Parce qu’il est transparent ? Ou pour la manière dont il a développé Andy Dalton afin qu’il fasse de même avec RGIII ? Si c’est la première raison c’est mauvais signe, si c’est la seconde ce n’est pas forcément idiot car avec le gout de Gruden pour les « short read » actions en attaque cela peut convenir à RGIII. Mais il est dommage que Gruden n’ait pas eu la latitude de changer en défense car Jim Haslett a beau être barré par les blessures et des mauvaises drafts, on se demande quand même ce que Snyder trouve à Haslett car la défense des Skins est loin d’être une raison d’optimisme.

 

1- Cleveland Browns

La médaille d’or évidente : en effet entre les QB en mousse mais draftés haut qui se battent en duel (sauf si Hoyer se révèle l’an prochain), un propriétaire qui change d’avis plus vite que Bill Belichick change de sweat, et un coach sorti à l’issue d’une sélection bizarre, on a sûrement la pire équipe de la ligue en terme de gestion. « Move forward » dit souvent le propriétaire Jimmy Haslam, mais les années passent et la médiocrité reste car il n’y a aucune vision à long terme. On s’attendait à un recrutement de coach offensif car c’est là ou l’équipe pèche… mais non Haslam a misé sur un coach défensif. En fonction de la performance durant la saison morte, les Browns seront plombées encore pour 3 ans, ou à l’inverse ils peuvent se redresser : en effet avec 2 premiers tours de draft, 2 second tours et 2 quatrièmes tours l’équipe peut se reconstruire… d’autant qu’il y a 45 millions de cash disponible l’an prochain. Si on ajoute le fait que Joe Thomas, TJ Ward, Josh Gordon ou Joe Haden sont plutôt jeune et prometteur on se dit que Haslam devrait avoir une équipe victorieuse en 2014… le problème c’est qu’il a déjà par le passé gâché des chances de redresser sa franchise donc la confiance des fans est émoussée.

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 Messieurs, nous sommes devant, mais on ne sait jamais ce que ces joueurs de Cumberland ont dans leurs tripes. Donc dans la deuxième mi-temps, cognez les proprement et cognez les fort, ne baissez pas de régime.  – John Heisman, coach, Georgia Tech son équipe menait 120-0 à le mi-temps, score final 222-0.

En VO :  Men, we're in front, but you never know what those Cumberland players have up their sleeves. So, in the second half, go out and hit 'em clean and hit 'em hard. Don't let up. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !