Les affrontements "multiples" au SuperbowlLa rivalité Steelers vs Cowboys

Le Superbowl X
Le Superbowl X
le 24/01/2012 à 23:10 par Thomas Depaepe

Depuis que le Superbowl existe (46 ans), nous aurons eu un grand nombre d’affiches uniques ; en effet, on ne compte que 6 finales « revanches » y compris celle de cette année.  Mais la finale de cette année est encore plus rare car elle fait partie des 4 Superbowls « revanches » à l’échelle d’une génération de joueur (disons 7-8 ans entre les 2 matchs).

Afin de faire monter "l'ambiance" avant le Superbowl, voici donc une série de résumé sur tous les mutliples affrontements lors du Superbowl, et pour commencer voici le triple affrontement Steelers vs Cowboys.

 

Ces deux équipes sont des habitués du Superbowl ; en effet, les Steelers ont 6 victoires pour 8 participations et les Cowboys ont eux aussi 8 participations, mais « seulement » 5 victoires. Mais plus que des « habitués », les deux équipes sont aussi celles qui se sont le plus souvent rencontré lors du dernier match de la saison. En effet, il y a eu 3 affrontements pour le titre entre eux.

 

Le Superbowl X

Le premier Superbowl avec ces deux franchises est le Superbowl X (1976) disputé à Miami. Lors de ce Superbowl qui voyait s’opposer le « Steel Curtain » de Pittsburgh et la « flex défense » de Dallas, ce sont les nordistes qui étaient les favoris : ils sortaient d’une victoire au Superbowl l’année précédente et affichaient 12 victoires pour 2 défaites en saison. Le match avait été illuminé par la présence du receveur noir-et-or Lynn Swann qui avait capté 4 ballons pour 161 yards et 1 TD. Lors du dernier quart temps le « Steel Curtain » avait été impérial et il avait scellé la victoire dans les dernières secondes lorsque le safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
Glen Edwards avait intercepté dans son propre embut un ballon dévié lancé par Roger Staubauch.  Victoire 21-17 pour les Steelers.

Le programme du <a href='/superbowl'>Super Bowl</a> XIII
Le programme du Super Bowl XIII

 

Le Superbowl XIII

3 saisons plus tard, le Superbowl revenait à Miami… et à nouveau les Steelers faisaient face aux Cowboys.

Le match avait mal commencé pour les Cowboys avec un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
presque d’entrée sur une tentative de Reverse qui n’avait pas fonctionné. Evidemment, les Steelers avaient récupéré le cuir et Terry Bradshaw show avec un premier TD capté par John Stallworth sur 27 yards. Ce fut ensuite la défense du Lone Star qui brilla en interceptant Bradshaw puis en forçant un fumble immédiatement exploité par Dallas pour égaliser. Quelques instants plus tard, Franco Harris commettait un nouveau fumble et Dallas retournait le cuir pour un second TD. Mais alors que Pittsburgh semblait au plus mal, le receveur John Stallworth évitait un tackle et se frayait le chemin sur 75 yards pour un TD égalisateur, et juste avant la mi-temps (suite à une interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
de Staubach), les Steelers inscrivaient un nouveau TD sur une réception de Rocky Bleier pour prendre l’avantage 21 à 14. Le score évoluera peu (seulement un field-goal de Dallas) jusqu’au dernier quart-temps et jusqu’à une course de 22 yards de Franco Harris (suite à une pénalité contre les Steelers pour delay of game qui reste en travers de la gorge des fans des cowboys car la défense n’avait pas entendu le sifflet et avait sacké sur 12 yards Bradshaw alors qu’il était en 3éme tentative). Sur le kickoffKickoff
coup de pied d'engagement en début de mi-temps. Effectué balle à terre depuis la ligne des 30 yards de l'équipe qui engage.
, le kicker de Pittsburgh avait glissé et la balle était tombé sur le cowboy Randy White qui jouait avec la main cassé et qui n’avait pas réussi à contrôler le cuir avant que Tony Dungy (le futur coach des Colts) n’ai pu pousser le cuir vers son partenaire Dennis Winston. Avec une place avantageuse sur le terrain, Bradshaw avait alors lancé le cuir sur Lynn Swann qui avait porté le score à 35-17.

Mais alors qui’l restait moins de 5 minutes à jouer, Dallas c’est mis à entamer une remontée de folie : après une course de Dorsett, Staubach avait trouvé Dupree dans l’embut. L’onside kick a été réussi par Dallas, et Staubach a remonté le terrain à tout allure avant de trouver Butch Johnson dans l’embut. 35-31 pour les Steelers avec seulement 22 secondes à jouer… mais le second onside kick des cowboys n’est pas passé et les Steelers l’ont emporté une seconde fois en 3 ans.

 

Le programme du Superbowl XXX
Le programme du Superbowl XXX

Le Superbowl XXX

L’équipe de Dallas qui se présente en 1996 au Superbowl du côté de l’Arizona  est un monstre qui vient d’enchainer 3 SB en 4 ans, alors que Pittsburgh est une équipe en transition sous les ordres de Bill Cowher.

Dès le début du match, Dallas fait sentir sa puissance offensive : Troy Aikman distribue le jeu avec précision sur ses receveurs Michael Ivin et Jay Novacek, alors qu’au sol Emmitt Smith fait parler la poudre. Après un rapide field-goal, le DB Deion Sanders (qui fait alors double plateau) capte le cuir sur 47 yards pour emmener les siens en zone rouge ; le TD arrive sur une réception du légendaire tight-end Novacek et l’avance est à ce moment de 10-0 pour la franchise texane. Après un nouveau field-goal, Dallas prend un peu plus le large… mais Neil O’Donnell, le QB des Steelers, dépasse son difficile début de match et il trouve à 13 secondes de la mi-temps son receveur Yancey Thigpen dans la end-zone ; ce TD a été rendu possible par la conversion d’une 4éme et 3 yards passée au sol par le QB remplaçant Kordell Stewart.

A la sortie des vestiaires, les défenses dominent et les punts pleuvent… jusqu’à une interception de Larry Brown qui place les Cowboys sur les 18 yards adverses. Ces quelques yards sont avalés sur une réception de Michael Irvin (17 yards) et un petit yard au sol d’Emmitt Smith. 20-7 pour les Cowboys. Après une série de punt, les Steelers passent d’abord un field-goal, avant de tenter un onside-kick qui surprend complétement Dallas : Deon Figures récupère le cuir et remet Neil O’Donnell sur la pelouse. Le TD est marqué rapidement au sol par Pittsburgh et le score se resserre de manière surprenante. Après un sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
décisif de Levon Kirkland (l’un des premiers joueur à avoir marqué mon imaginaire), les Steelers pensent même pouvoir passer devant alors qu’il ne reste que 4 minutes 15 à jouer… mais Larry Brown signe une seconde interception et renvoi le cuir tout proche de l’embut de Pittsburgh. Les 6 derniers yards sont avalés par Emmitt Smith et les Cowboys reprennent un large avantage 27-17 ; ce sera le score final puisque même si O’Donnell revient sur le terrain à 13 secondes de la fin, il lance une passe Avé Maria qui est intercepté par la défense de Dallas.

 

A suivre la rivalité 49ers / Bengals.

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 En NFL les linemen jouent différemment (de la NCAA) ; ils utilisent leurs mains plutôt que leur tête et les épaules  – Jim Otto (QB légendaire des Raiders)

En VO :  The NFL offensive blocking is played differently ; they use their hands instead of their head and shoulders. 

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