Le futur stade des Vikings a été dévoilé
Lundi soir, les Minnesota Vikings ont dévoilé les images virtuelles de leur futur stade prévu pour la saison 2016. Cet écrin, qui va coûter la bagatelle de 975 millions de dollars, ne dispose pas, de façon un peu surprenante à première vue, du désormais traditionnel toit rétractable. Au lieu de cela, le bureau d'architectes a opté pour d'immenses baies vitrées ouvrables latéralement (comme le Lucas Oil d'Indianapolis) et pour un toit à moitié en verre. L'édifice sera baigné de lumière et assurément l'un des plus beaux stades de la ligue.
Ce choix est en réalité très judicieux dans une région où la saison hivernale est particulièrement rigoureuse et où le fait d'assister à des matchs de football en extérieur est tout sauf confortable. Bryan Trubey, l'architecte en chef du projet, a expliqué que le toit transparent en verre serait le plus grand au Monde.
Les avantages d'"être dehors tout en étant dedans" ont par ailleurs plu à Bud Grant, coach des Vikings lors de leurs 4 Super Bowls perdus dans les années 70 : « J'ai toujours été l'avocat du football en extérieur. Plus maintenant. »
Le stade, qui n'a pas encore de nom, comprendra 65000 places, des loges, des zones pour les fans, deux écrans géants de 36m sur 15m et des points de vue uniques sur le terrain. Il remplacera le Metrodome, vieux de 31 ans, qui prendra sa retraite à la fin de la saison 2013. En 2014 et 2015, les Vikings joueront en extérieur au TCF Bank Stadium de l'Université du Minnesota.
Techniquement à la pointe
En dehors de l'aspect purement esthétique, les architectes se sont inspirés du centre aquatique des J.O. de Pékin pour ajouter des panneaux solaires sur la partie sud du toit, synonymes d'économie d'énergie. De plus, la conception du toit permettra un déneigement plus simple que pour le Métrodome dont le sien s'était effondré suite à une tempête de neige en 2010.
Avec ce nouveau joyau, Minneapolis devrait pouvoir accueillir un nouveau Super Bowl avant la fin de la décennie. Son seul et unique, le XXVIème, remonte à janvier 1992.