Notre Top 10 des Super Bowls

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le 05/02/2010 à 00:00 par Christophe Brulefert
Mise à jour du 25/10/2010 à 17:53

Première parution le 30/01/2006

Le premier février prochain aura lieu le plus grand évènement sportif aux Etats Unis: Le quarante troisième Super Bowl. Pour l'occasion, la rédaction d'US Foot vous propose une rétrospective des dix meilleures finales depuis 1967 à travers un top ten. Ce classement est bien entendu complètement subjectif et il nous est difficile de faire abstraction de nos préférences. La grande nouveauté par rapport au Top 10 de 2008 est la rentrée, directement à la 1ère place du Super Bowl XLII.

N°1 : Super Bowl XLII

New York17 - 14New England
3 février 2008 @ University of Phoenix Stadium
C'est la plus grosse surprise de toute l'histoire de la NFL. Les Giants remportent le titre et mettent un terme à l'invincibilité des Patriots. Dans la semaine avant le match, le receveur Burress avait pourtant annoncé un upset des Giants sur le score de 23-17 un peu à la façon Joe Namath quelques jours avant le Super Bowl III. Tout le monde l'avait pris pour un fou. La défense new-yorkaise a réalisé ce qu'aucune autre équipe n'avait pu faire tout au long de la saison: étouffer l'attaque ultra prolifique des Patriots (589 points en saison régulière, record NFL). Le front four a complètement atomisé la superbe ligne offensive de New England et a mis une pression énorme toute la journée sur Tom Brady. Au final la défense de Spagnuolo a engrangé 5 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
et a poussé Brady a joué plus rapidement que prévu. La tactique a parfaitement fonctionné puisque New England n'a inscrit que 17 points. Brady n'a jamais été en position de pouvoir délivrer de bonnes passes à ses receveurs (Moss, Welker).
De l'autre côté du ballon, les Giants ont imposé leur jeu au sol avec Brandon Jacobs et Bradshaw ce qui a permis à Eli Manning de jouer sans pression et de limiter les erreurs. La fin de match a été tout simplement irrésistible. Les défenses fatiguées ont logiquement fini par céder. Menés 10-7 dans le dernier quart, les Patriots finissent par orchestrer un bon drive offensif de 80 yards. Brady (29/48, 266 yards, 1 TD) se connecte avec Moss (5 réceptions, 62 yards, 1 essai) pour un touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
à 2:42 de la fin du match. On croit que la messe est dite... mais non. Sur une troisième tentative, Eli Manning (19/34, 255, 2 essais, 1 interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
) se la joue à la Joe Montana et échappe à un sack pour balancer un pruneau au receveur David Tyree qui effectue une réception miraculeuse. Cette action permet à Manning de se connecter quelques secondes plus tard avec Burress pour l'essai final à trente cinq secondes de la fin du match. Les Giants sont champions et les Patriots ne finissent pas invaincus pour le plus grand plaisir des joueurs de l'équipe de Miami de 1972.



N°2 : Super Bowl XXIII

San Francisco20 - 16Cincinnati
22 janvier 1989 @ Joe Robbie stadium à Miami
C'est l'un des plus grand moment dans l'histoire du football américain. Après the catch en finale de conférence en janvier 1982 contre Dallas, le quaterback Joe «Cool» Montana (357 yards, 2 TDs) réalise The Drive à la fin du match. Après un retour de coup de pied de 93 yards de Jennings pour un touchdown des Bengals, le score est de 13-6 pour Cincinnati à la fin du troisième quart-temps. Le grand Joe nous sort alors toute sa magie. Il orchestre tout d'abord un drive de 85 yards en quatre actions. C'est Jerry Rice (MVP du match avec 215 yards et 1 TD) qui inscrit l'essai sur une passe de 14 yards. Les Bengals reprennent ensuite l'avantage au score avec un nouveau field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
. Le score est de 16-13 et il reste trois minutes et vingt secondes dans la partie. C'est alors que Montana dirige une série de 92 yards en onze actions. Il se connecte finalement avec Taylor pour un gain de 10 yards et un essai à trente quatre secondes de la fin du match qui permet à San Francisco de remporter le Super Bowl. Les 49ers deviennent la première équipe de la NFC à gagner trois fois la finale.



N°3 : Super Bowl XXV

New York20 - 19Buffalo
27 janvier 1991 @ Tampa stadium
Cette finale mérite d'être sur le podium. Les deux équipes se sont battues avec intensité et nous offrent un match fantastique avec un final sensationnel. Les Giants menés de main de maître par le coureur Ottis Anderson (MVP du match avec 102 yards et 1 TD) et le quarterback Jeff Hostetler (222 yards, 1 TD) contrôlent le ballon pendant 40 minutes et engrangent les yards (386). Bien que n'ayant le contrôle du ballon pendant seulement 20 minutes, l'attaque de Buffalo avec son style inimitable de "no huddle" n'est pas en reste avec 371 yards. Le quarterback Jim Kelly (212 yards) et le coureur Thurman Thomas (135 yards, 1 TD) assurent. Les deux équipes s'échangent coup pour coup et restent au coude à coude. Les Bills se retrouvent finalement en position de pouvoir l'emporter en fin de match mais le malheureux botteur Scott Norwood rentre dans l'histoire en manquant son coup de pied à trois points de 47 yards. Les joueurs de Marv Levy laissent passer leur chance et ne s'en remettront pas. Leurs trois tentatives suivantes seront un désastre.



N°4 : Super Bowl XXXVI

New England20 - 17Saint Louis
3 février 2002 @ Louisiana Superdome à la Nouvelle Orléans
Avant le match, c'était David contre Goliath. Les Rams avec leur attaque explosive (Warner, Faulk, Hakim, Bruce, Holt) sont les grands favoris face à une équipe des Patriots dirigée par le jeune Brady. Au final c'est l'une des plus grande surprise pour un Super Bowl. Les Patriots ont dominé le match en terme de yards (457 contre 267 pour Saint Louis) et leur défense a provoqué trois turnovers. Ty Law intercepte Warner et relance 47 yards pour un essai. Le quarterback Tom Brady (MVP du match avec 145 yards et 1 TD) se connecte ensuite avec Patten pour un gain de 8 yards et un essai. Le score est de 14-3 pour les Patriots. Après la pause, les joueurs de Nouvelle Angleterre remettent une couche et inscrivent un nouveau field goal pour mener de 14 points. Cependant, les Rams répliquent enfin. Le quarterback Warner (365 yards, 1TD, 2 interceptions) inscrit un essai sur une course de 2 yards. Il se connecte ensuite avec Proehl pour un gain de 26 yards et un essai. Cela ne suffira pourtant pas. Les Patriots ne paniquent pas et le quarterback Tom Brady orchestre un drive qui permet au botteur Vinatieri de marquer un coup de pied à trois points de 48 yards à la fin du temps règlementaire. La Nouvelle Angleterre remporte enfin son premier trophée après deux tentatives infructueuses en 1986 et 1997.



N°5 : Super Bowl XLIII

Pittsburgh27 - 23Arizona
01/02/2009 @ Raymond James stadium Tampa Bay
 



Cette 43ème édition reste encore grâvé dans non têtes. Non ce n'est pas en raison du fait qu'il s'agisse de la dernière finale mais bien en raison de son dénouement spectaculaire. Cela dit si ce superbowl ne se retrouve qu'en cinquième position c'est justement en raison de son dénouement. Il faut bien reconnaitre que les favoris se sont quand même imposés au terme d'un match qu'ils ont menés pratiquement du début jusqu'a la fin. A la fin du troisième quart-temps les hommes de Mike Tomlin possèdent un avantage de 13 points sur le tableau d'affichage. cependant avec Kurt Warner et son escouade offensive explosive rien n'est insurmontable. La preuve lors du dernier quart-temps, les Cardinals inscrivent 16 points consécutifs dont une superbe passe de 64 yards de Warner pour Fitzgerald. Seulement Ben et ses coéquipiers n'ont pas dit leur dernier mot. Roethlisberger orchestre un superbe drive digne des meilleurs drives offensifs de Joe Montana à la grande époque des 49ers. En 2 minutes, les Steelers engrangent 78 yards en 8 jeux et inscrivent l'essai à 35 secondes de la fin du match grâce à une passe de Big Ben dans le coin droit de l'end-zone pour Santonio Holmes. au final les Cardinals ont pourtant dominé en terme de yards (407 contre 292). Seulement l'équipe d'Arizona a perdu la bataille des turnovers (2 contre 1) et a commis beaucoup de pénalitées (11 pour 106 yards). La remontée de 100 yards d'Harrisson pour un essai suite à son interception d'une passe de Kurt Warner reste incotestablement l'action clé du match.

N°6 : Super Bowl X

Pittsburgh21 - 17Dallas
18 janvier 1976 @ Orange Bowl de Miami
Après une victoire défensive contre Minnesota l'année précédente, ce deuxième succès est d'abord et avant tout pour Pittsburgh le résultat d'une performance individuelle incroyable. Lors de la finale de conférence contre Oakland, le receveur Lynn Swann subit une commotion cérébrale. Les médecins lui déconseillent de jouer le Super Bowl. Les texans vont pourtant le faire changer d'avis. Le strong safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
bavard Cliff Harris défie ouvertement Swann par presse interposée de capter une passe en plein centre de la défense des Cowboys. Le résultat ne se fait pas attendre pour le receveur sur le terrain : 4 réceptions pour 161 yards et 1 TD soit plus de 40 yards par réception ce qui est un record. Cela lui vaut d'être nommé MVP du match.
En première mi-temps, les Cowboys prennent pourtant l'avantage au score. Le quarterback Staubach (204 yards, 2 TDs, 3 interceptions) se connecte avec le WR Drew Pearson pour un essai sur une passe de 29 yards. Les Hommes d'Aciers répliquent. Le quarterback Bradshaw (209 yards, 2 TDs) trouve Grossman qui grignote 7 yards et marque l'essai. Les texans repassent devant avec un field goal. Le score ne bouge plus avant le dernier quart-temps mais les Steelers prennent progressivement l'ascendant sur le match et font la différence lors du dernier acte. Suite à un safety de la défense et deux field goals, Swan choisit son moment pour assassiner les texans. Sur l'action Bradshaw devine un blitzBlitz
tactique défensive où les défenseurs sont chargés d'aller sacker le QB ou de plaquer le running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
le plus tôt possible afin d'infliger une perte de terrain à l'attaque. Mais il y a un risque : la défense doit être rapide car sinon elle s'expose à une passe longue.
d'Harris. Il appelle donc un "audible" et lance une bombe de 64 yards vers son receveur qui capte le ballon à l'autre bout du terrain en bonne position. Il capte le cuir, se démarque facilement de son défenseur et marque l'essai. Staubach permet aux Cowboys de revenir au score suite à une passe de 34 yards pour Howard qui marque l'essai. Dallas se retrouvent ensuite sur leurs quarante yards en attaque à 1:22 de la fin du match mais Glen Edward intercepte l'Avé Maria de Stauback pour sceller la rencontre.



N°7 : Super Bowl XXXVIII

New England32 - 29Carolina
1er février 2004 @ Reliant stadium de Houston
Pas un seul expert ne donnait Carolina favori et pourtant les Panthers sont passés près de l'exploit. C'est une finale offensive à souhait. Les deux équipes combinent 868 yards (481 pour New England et 387 pour Carolina). Il faut toutefois attendre plus de vingt six minutes avant de voir le score s'ouvrir. Ce sont les hommes de Bill Belichick qui entament les hostilités après un "fumble" du quarterback adverse Delhomme sur ses vingt yards. Tom Brady (MVP du match avec 354 yards, 3 TDs, 1 interception) se connecte à deux reprises avec Branch (143 yards, 2 TDs) pour des gains de 5 yards et deux essais. Les Panthers répliquent de suite. Delhomme (323 yards, 3 TDs) trouve Steve Smith (80 yards, 1 TD) pour un gain de 39 yards et un touchdown. Juste avant la pause, les hommes de John Fox convertissent un field goal pour revenir à quatre points. Le dernier quart-temps est un festival offensif. Les deux équipes inscrivent 37 points ce qui constitue un record. Après un TD au sol de Smith pour New England, les joueurs de la Caroline du Nord reviennent furieusement. Le coureur Deshaun Foster inscrit un essai sur une course de 33 yards. C'est ensuite le quarterback Delhomme qui lance une bombe de 85 yards pour Muhammad (140 yards, 1 TD). Les Patriots ne cèdent pas et rajoutent une couche. Brady lance un TD de 1 yard pour Vrabel. Mais Carolina s'accroche encore. Delhomme se connecte avec Proelh pour un TD de 12 yards. C'est finalement sur les unités spéciales que le sort du match se joue. Le botteur Adam Vinatieri met fin à la belle résistance des Panthers en réussissant un coup de pied à trois points de 41 yards à quatre secondes de la fin du match.



N°8 : Super Bowl XIII

Pittsburgh35 - 31Dallas
21 janvier 1979 @ Orange Bowl de Miami
C'est la grande rivalité des années 70. Les deux équipes (habituées aux finales) s'étaient déjà rencontrées lors du Super Bowl X. Les Cowboys défendaient leur titre après une victoire contre Denver l'année d'avant. Ces retrouvailles se révèlent beaucoup plus explosives. C'est d'ailleurs la première finale offensive. Les deux quarterback nous offre un spectacle extraordinaire. Terry Bradshaw (MVP du match avec 318 yards, 4 TDs et 1 interception) prend l'avantage sur son rival Roger Staubach (228 yards, 3 TDs, 1 interception). Le duo Bradshaw-Stallworth (115 yards, 2 TDs) se connecte à deux reprises en première mi-temps pour des gains respectifs de 28 et 75 yards avec en prime deux essais. C'est ce qui permet aux Steelers de mener 21-14 à la pause. Lors des trente minutes suivantes, Lynn Swann (7 réceptions, 124 yards, 1TD) et le coureur Franco Harris (68 yards, 1 TD) donne un avantage confortable à leur équipe en inscrivant deux essais consécutifs. Pittsbugh domine complètement 35-17 mais attention Roger "capitaine comeback" Staubach n'a pas dit son dernier mot et les Cowboys répliquent. Staubach se connecte avec Dupree et Johnson pour deux TDs sur des passes respectives de 7 et 4 yards. Cela ne suffit pourtant pas et Pittsburgh devient la première équipe de la NFL à remporter trois Super Bowls. Bradshaw devient également le premier QB à lancer quatre passes de TD en finale. Les Cowboys perdent leur troisième finale.



N°9 : Super Bowl V

Baltimore16 - 13Dallas
17 janvier 1971 @ Orange Bowl de Miami
C'est l'une des finales les plus défensives avec le Super Bowl VII. Sur le match, on compte 6 interceptions pour les deux équipes et cinq fumblesFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
. Cependant, le spectacle était quand même au rendez-vous. Les texans prennent rapidement l'avantage au score avec deux coups de pied à trois points. Les Colts de Don Shula réagissent très rapidement. Le quarterback Unitas (88 yards, 1 TD) trouve une brèche dans la défense adverse et lance une bombe de 75 yards pour Mackey (80 yards, 1 TD) qui inscrit le touchdown. Malheureusement le QB des Colts se blesse et se fait remplacer par Morrall (147 yards, 1 interception). Les Cowboys ne s'avouent pas vaincu pour autant. Le quarterback Craig Morton (127 yards, 1 TD, 3 interceptions), qui disputera également la 12ème finale avec les Broncos contre Dallas, lance une screen pass vers son coureur Thomas (35 yards) pour un gain de 7 yards et un essai. Les texans mènent 13-6. A la fin du troisième quart-temps, le score n'a pas bougé et les Cowboys semblent confiants. Seulement les quinze dernières minutes leurs sont fatales. Deux interceptions de Rick Volk et Mike Curtis de la défense de l'équipe de Baltimore permettent aux Colts d'inscrire 10 points consécutifs. Le coureur Nowatzke (33 yards) inscrit un essai sur une course de deux yards. C'est ensuite le botteur débutant Jim O'Brien qui réussit un field goal de 32 yards à cinq secondes de la fin du match pour donner le titre aux Colts. Pour l'anecdote, le linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
Chuck Howley des Cowboys est désigné Most Valuable Player du match (2 interceptions). Il est le premier défenseur à remporter cette distinction et reste à ce jour le seul joueur de l'équipe vaincue à être désigné MVP.



N°10 : Super Bowl III

New York16 - 7Baltimore
12 janvier 1969 @ Orange Bowl de Miami
Impossible de ne pas inclure ce match dans notre classement. C'est grâce à cette finale que le Super Bowl a pu acquérir progressivement une aussi grande notoriété. Trois jours avant le match, le quarterback des Jets Joe Namath garantit la victoire pour son équipe. Cela pouvait paraître prétentieux vu que les Colts n'avaient perdu qu'un seul match depuis le début de la saison. Pourtant sur le terrain, Namath tient ses promesses. Il réalise un excellent match (17 passes complétées sur 28 pour 206 yards) et permet surtout à son équipe de prendre un avantage confortable au score de 16-0. La défense n'est pas en reste puisque les deux quarterbacks de Baltimore connaissent une journée bien sombre (110 yards et 1 interception pour Unitas ; 71 yards et 3 interceptions pour Morall). Les Colts finissent quand même par marquer. Le coureur Hill inscrit un essai d'un yard en fin de match mais c'est trop peu et trop tard pour changer les choses. Logiquement, Namath est désigné MVP de la partie.



Voici un lien du site superbowl.com qui propose un résumé des 10 meilleurs superbowls.

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 Nous ne pouvons pas courir. Nous ne pouvons pas passer. Nous ne pouvons pas stopper la course. Nous ne pouvons pas stopper la passe. Nous ne pouvons pas botter. En dehors de ça, nous ne sommes juste pas une très bonne équipe de football en ce moment.  – Bruce Coslett, ancien joueur des Jets de New York

En VO :  We can't run. We can't pass. We can't stop the run. We can't stop the pass. We can't kick. Other than that, we're just not a very good football team right now. 

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