Polamalu et les commotions : entre mensonge et camaraderie

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le 19/07/2012 à 10:27 par Thomas Depaepe

Après le suicide de Junior Seau, un certain nombre d’anciens joueurs avaient pointés le fait qu’en carrière un joueur NFL pouvait subir des centaines, voire plus d’un millier, de commotions cérébrales. Ce chiffre peut paraître élevé, mais d’après Troy Polamalu cela n’est pas totalement erroné si l’on prend chaque K.O. subi par joueur :

« J’ai, je pense, 8 ou 9 commotions cérébrales connues. Mais nous aurons une conversation plus précise lorsque ma carrière sera finie. (…) Si on considéré qu’à chaque fois que l’on est sonné on a une commotion, ce que je ne pense pas, alors dans ce cas-là, je dirais qu’un joueur de football subi entre 50 et 100 commotions sur une année. »

Mais plus intéressant que cela, Polamalu qui a subi de très gros chocs en carrière, a reconnu avoir menti à plusieurs reprises sur ses symptômes pour pouvoir rester sur le terrain ; cela se rajoute à une étude qui a montré que plusieurs joueurs truquaient les tests de base (fait durant les camps de pré-saisons) imposés par les équipes pour avoir de meilleures chances de masquer leurs commotions cérébrales : en gros ils s’arrangeaient pour avoir des temps de réactions inférieures à leurs capacités, comme cela lors des tests après commotions ils étaient encore dans les clous.

A la question, pourquoi masquer ses commotions, la réponse du SafetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
des Steelers a été simple : « Le football est un jeu basé sur la camaraderie avec ses partenaires, sur le sacrifice et tout simplement c’est un jeu d’homme qui est très dur. C’est cela qui le rend populaire ».

Cette réaction n’est que la dernière d’une longue série, qui a toujours été dans le même sens de la part des joueurs actifs en NFL, et elle montre que la ligue aura besoin d’énormément de temps pour changer les mentalités et qu’il lui faudra agir auprès des plus jeunes pour changer durablement le rapport que les athlètes NFL ont à leur corps et aux risques qu’ils lui font subir.

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 Il n'y a pas d'autres options pour jouer en NFL qu'avoir de la chance et avoir réussi une bonne carrière universitaire  – Donte Hall

En VO :  There is no formula to making it to the NFL other than good fortune and and playing well in college. 

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