Preview : Opposition de style dans l'Indiana

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le 14/01/2010 à 00:00 par Pierre-François Flores
Mise à jour du 22/10/2010 à 22:39

Après une semaine de repos effective et presque quatre si on compte le faible temps de jeux des titulaires lors des deux dernières journées de la saison régulière, les Colts d'Indianapolis (14-2) accueillent les Ravens de Baltimores pour le compte du premier match de divisional playoffs AFC.
Un point commun entre ces deux équipes : un jeu offensif déséquilibré. D'un côté le jeu de passe du maître Peyton Manning, de l'autre les courses de Ray Rice.

Un peu d'histoire

Les historiens de la NFL rappellent que les Colts étaient de 1953 à 1983 à Baltimore avant de déménager dans l'Indiana. Les citoyens de la ville du Maryland ont dû attendre 1996 et le déménagement des Browns de Cleveland pour récupérer une équipe NFL renommé en Ravens.

Peyton Manning vs Ray Rice/Willis McGahee

Le plan de jeu des Ravens est un secret de Polichinelle. Ils vont nous rejouer la partition de Foxboro et espèrent avoir la même réussite. Balle à Ray Rice ou Willis McGahee pour épuiser aussi bien la défense adverse que l'horloge et maintenir le quadruple MVP hors du terrain.
Mais si la défense d'Indianapolis laissent des yards (339,2/match, 18ème NFL), elle ne concèdent que peu de points (19,2/match, 8ème NFL). De plus, contrairement aux Patriots la semaine dernière, elle est prévenue.

De son côté, l'attaque de l'Indiana veut tuer le match d'entrée. Avec à la baguette un Peyton Manning fraîchement élu MVP de la saison, ils ont les atouts pour y arriver. Reggie Wayne, Dallas Clark, Pierre Garçon et Joseph Addai sont les principaux porteurs de ballon. S'ils arrivent à marquer rapidement et, si possible beaucoup, l'attaque aérienne menée en face par Joe Flacco devra montrer ce qu'elle a dans le ventre et répliquer, ce qui n'est pas gagné.

Les Colts favoris

Les Colts sont favoris. Ils sortent d'une saison 14-2 après avoir eu un bilan de 14-0. Cela fait des semaines qu'ils ont l'avantage du terrain. En face, les Ravens ont bataillé jusqu'à la denière journée pour obtenir un billet Wild-Card et n'ont jamais battu Indy chez elle (0-4). La série en cours entre ces deux franchises est de 8-2 et les Poulains ont remporté le seul match de playoffs les opposant. Ces derniers ont également gagné la confrontation de la week 11 à Baltimore, 17 à 15.

L'avantage du terrain : un réel avantage ?

A en croire les stats de ces dernières saisons ou même de la semaine dernière (2v-2d), les équipes qui reçoivent en playoffs ne sont plus aussi souveraines que par le passé.
Indy en est le parfait exemple. C'est la 4ème fois qu'elle termine la saison avec au moins 13 victoires et les 3 premières se sont soldées par des éliminations à domicile à ce stade de la compétition.

Comme chaque année à la même époque, les partisans de la semaine de repos s'opposent aux détracteurs. Les premiers jugent quelle permet de panser les plaies et de penser aux jeux ; les seconds estiment que, dans un sport de rythme qui se jouent sur des millimètres, elle nuit au tempo et dérègle même les plus belles mécaniques.
Le problème, comme dans toute bonne polémique, est que les deux côtés ont des arguments à faire valoir et des statistiques à opposer, et à ce petit jeu là, les Colts ne semblent pas apprécier ces vacances forcées.

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 Nous ne pouvons pas courir. Nous ne pouvons pas passer. Nous ne pouvons pas stopper la course. Nous ne pouvons pas stopper la passe. Nous ne pouvons pas botter. En dehors de ça, nous ne sommes juste pas une très bonne équipe de football en ce moment.  – Bruce Coslett, ancien joueur des Jets de New York

En VO :  We can't run. We can't pass. We can't stop the run. We can't stop the pass. We can't kick. Other than that, we're just not a very good football team right now. 

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