Preview : Panthers @ Giants

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le 05/01/2006 à 00:33 par Christophe Brulefert
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
Dimanche après-midi, ces deux équipes se rencontreront pour la première fois de leur histoire en playoffs. Cependant, le match aura certainement un goût particulier pour John Fox. En effet, le coach des Panthers était l'ancien coordinateur défensif des Giants. Cela risque donc de pimenter davantage cette rencontre qui sera déjà intense de part son enjeu. Il est temps désormais d'analyser les forces en présence.

New York Giants

Les forces

La force principale des New-Yorkais cette saison réside dans son attaque terrestre. L'entraîneur Tom Coughlin a parfaitement réussi à reprendre la formule de son mentor, Bill Parcells, qui avait eu autant de succès chez les Giants à la fin des années 80 et début des années 90. La ligne offensive perfore tranquillement les rideaux défensifs adverses ce qui permet au coureur Tiki Barber de réaliser une de ses meilleures saisons (1860 yards et 9 TDs). Le jeu aérien n'est pas en reste. Le quarterback Eli Manning a également joué un rôle non négligeable. Avec une bonne protection, le petit frère de Peyton a fait preuve de plus de calme et de maturité. L'arrivée de Plaxico Burress (1214 yards et 7 TDs) a eu un impact considérable qui a permis au Tight End Jeremy Shockey d'améliorer sa productivité (891 yards et 7 TDs). Ils totalisent cette saison pas moins de sept victoires à domicile en huit matchs.

Les faiblesses

Le principal point faible des Giants est la défense contre la course. Les coureurs adverses ont pu s'en donner à cœur joie qu'il s'agisse de Tomlinson des Chargers ou même du coureur rookie des Eagles Ryan Moats. Les arrières défensifs n'ont pas non plus toujours brillé. Les statistiques du quarterback d'Oakland (pourtant en méforme cette saison) lors de la dernière journée en sont la preuve : 331 yards et 3 TDs.
Le quarterback Eli Manning, malgré ses progrès, est aussi une cause d'inquiétude. Dès qu'il se trouve sous pression, Eli se montre approximatif et commet des erreurs de débutants (interceptions). Les unités spéciales ne sont pas les plus performantes de la ligue. Le botteur Jay Felley a eu une fâcheuse tendance à manquer des field goalsField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
dans des moments décisifs cette année.

Les clefs du match

Pour gagner, les joueurs de Tom Coughlin doivent imposer leur jeu au sol afin de soulager Eli Manning de la pression. La ligne défensive doit en revanche en mettre un maximum sur le quarterback adverse et éviter de concéder des gros jeux au sol. Enfin le botteur devra se montrer fiable.Carolina Panthers

Les forces

Au niveau offensif, il s'agit de l'attaque aérienne sans conteste. Après un an d'absence pour blessure le receveur Steve Smith a explosé en 2005 (1563 yards et 12 Tds). Le quarterback Jack Delhomme s'est donc régalé (3421 yards et 24 TDs). La défense assure. Les Panthers n'encaissent que 16.3 points en moyenne par match ce qui est excellent. Les hommes de John Fox savent mettre la pression sur le quarterback adverse (43 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
dont 10.5 pour Julius Peppers et 23 interceptionsInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
). Performants loin de leurs terres, ils ont remporté six de leurs huit rencontres à l'extérieur.

Les faiblesses

Les turnovers. Le quarterback Delhomme est d'ailleurs le spécialiste de l'équipe. A lui seul, il a perdu 22 ballons cette année (16 interceptions et 6 fumblesFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
). L'autre problème des Panthers est le manque d'un bon receveur numéro deux. Ricky Proehl commence à vieillir. Steve Smith est trop seul. L'attaque aérienne risque d'être trop prévisible.

Les clefs du match

Pour gagner, les joueurs de John Fox devront utiliser leur jeu au sol. Delhomme n'est vraiment pas bon sous la pression. Les Panthers n'ont pas besoin de turnovers surtout à l'extérieur. De plus, le contrôle de l'horloge signifie également moins de temps de jeu pour l'attaque de New York. Le premier rideau défensif doit stopper net Tiki Barber pour forcer Eli Manning a lancer le ballon et commettre des erreurs.Pronostic

On risque de voir un jeu terrestre de part et d'autres pour commencer le match. Les défenses auront à cœur de jouer solidement. Il n'y aura pas forcément beaucoup de point en première mi-temps. Néanmoins, les Giants devraient être en mesure d’imposer leur jeu au sol ce qui permettrait à Eli Manning d'assurer le minimum. D'autre part, Jack Delhomme risque de ne pas pouvoir "s'empêcher" de lancer des interceptions.
Au final, je pense que les joueurs de Big Apple l'emporteront 24-14.
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 Tu ne peux gagner un match si tu ne marques aucun points  – John Madden (ancien coach au Hall of Fame)

En VO :  You can't win a game if you don't score any points. 

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