Steve Smith domine Chicago

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le 16/01/2006 à 15:38 par Alain Fresquet
Mise à jour du 20/10/2010 à 21:03
Les Panthers retrouveront les Seahawks de Seattle après avoir battu les Bears 29 à 21.
Carolina a conduit les débats de bout en bout grâce à son playmaker Steve Smith. Le receveur a éclaboussé la rencontre de sa classe avec 12 réceptions pour 218 yards et 2 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
. La perte en fin de match de Deshaun Forster sur une fracture de la cheville n’a pas mis en péril un succès probant contre un Chicago encore trop tendre en attaque à l’image de Rex Grossman (17 sur 41 à la passe pour 192 yards).

Défensivement, on avait deux priorités, limiter les gros jeux et contenir Steve Smith, on a échoué et on s’est retrouvé en difficulté.

Lovie Smith donne en une phrase les clés de la rencontre. Sur le troisième jeu de la partie, Smith enrhume Charles Tillman et s’en va marquer un touchdown de 58 yards. Il torture a nouveau le backfield défensif des locaux à la fin du premier quart-temps. Le N°89 bat sur une balle en hauteur Tillman et Chris Harris pour déposer le cuir à 12 yards de l’en-but. Quatre actions plus tard, John Kasay transforme le field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
du 10 à 0.

Cette prise de pouvoir rapide est une catastrophe pour les Ours car leur destin est maintenant entre les mains peu sûres de Grossman. Le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
est paralysé par la tâche, il complète qu’une passe sur cinq lors des 2 premières séries de deuxième quart temps pour une perte de terrain de 2 yards. Heureusement pour le public de Soldier Field, Brian Urlacher réussit une interceptionInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
et stoppe l’hémorragie.
Bien qu’agressive, la défense de Chicago doit tout de même concéder 3 nouveaux points. A six minutes de la pause, les hommes de John Fox ont fait le trou 13 à 0.Le réveil de Rex

Alors que les fans sont à deux doigts de rappeler Kyle Orton. Grossman se transcende et redonne l’espoir à tout le stade. Il réalise un étonnant 6 sur 6 pour 67 yards, permettant à Adrian Peterson de réduire la marque sur une course d’un yard. Les plantigrades sont de nouveau dans la partie. Ils s’accrochent comme des damnés : 16 à 3 à la pause puis 16 à 14 après une réception de D. Clark dans la 3ème période.
Mais ce diable de Steve Smith va à nouveau leur mettre la tête sous l’eau avec un nouveau coup d’éclat. Cette fois, il grille Chris Thompson pour planter un essai imparable de 39 yards. Menés 23 à 14 au début du quart temps final, les Bears reviennent peu après une nouvelle fois à hauteur sur un drive superbement équilibré et conclu par un touché de Jason McKie.La maturité paie

L’atmosphère devient électrique, chaque yard devient un trésor inestimable. Les Panthers vont alors produire dans une ambiance de folie l’effort décisif. La ligne offensive des félins atteint la perfection. Elle récite sa leçon comme dans un rêve, des brèches s’ouvrent, Delhomme a tout son temps pour passer. Le drive des Panthers est un récital limpide de 7 jeux pour 62 yards. K. Magnum donne la touche finale à cette série qui restera gravée dans l’histoire du club.
Les visiteurs ont repris une marge d’un touchdown, 29 à 21, suffisante pour s’imposer car Chicago n’a plus la force d’accélérer. Thomas Jones est émoussé à force de s’écraser sur le mur monter par Julius Peppers et ses hommes. Désespéré, Grossman commet l’irréparable sur une passe destinée à Justin Gage mais gobée par Ken Lucas. Les Panthers font alors courir le chrono et résiste sans peine sur la dernière possession des Bears.
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 Rod Woodson a prouvé que le Président Thomas Jefferson avait tort lorsqu'il a dit que tous les hommes sont nés egaux.  – Steve Sabol (président de NFL Film)

En VO :  Rod Woodson proved Thomas Jefferson wrong when he said that all men are created equal. 

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