Les Vikings au cribleNotre preview des Playoffs 2012
Quelques jours avant le début des Playoffs NFL, FA.com poursuit sa revue des forces en présence avec l’analyse des franchises toujours en course. C’est au tour des Vikings du Minnesota d’être examinés à la loupe.
Maîtres de leur destin les Vikings se devaient de gagner leur dernier match de la saison régulière pour gagner le droit de disputer les phases finales. In extremis, ils ont arraché leur ticket pour les playoffs en battant lors de l’ultime journée, d’un tout petit field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB., la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit., leur futur adversaire lors du tour de wild card ; les Packers de Green Bay.
Le parcours
L’après Brett Favre a été dur à gérer du côté de Minneapolis et, après des saisons 2010 et 2011 où il finirent dernier de leur division, ils terminent la saison régulière 2012 avec une honorable fiche de 10-6 et une deuxième place de la NFC Nord.
Le mérite est d’autant plus grand que le calendrier n’était pas vraiment leur allié. Classé en huitième position en terme de difficulté, le programme des hommes de Leslie Frazier les a confrontés sept fois à des équipes aujourd’hui qualifiées pour la lutte finale. Face aux gros calibres, le bilan comptable est moins flatteur avec quatre défaites pour trois victoires sur les 49ers, les Texans et les Packers.
Auteurs d’une saison moyenne, la franchise du Minnesota a terminé sur les chapeaux de roues, enchaînant quatre succès entre les semaines 14 et 17.
Les points forts
Les Vikings ne cassent pas des briques mais ils disposent d’un joueur d’exception : en la personne d’Adrian Peterson. Il est LE point fort de l’équipe, l’élément qui à lui seul peut porter les siens vers la victoire. Par conséquent, l’unique secteur de jeu dans lequel Minnesota brille est celui de la course. Dans ce domaine, la formation se classe en deuxième position de la NFL au nombre de yards gagnés. Inutile de préciser que le flamboyant running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).. porte les statistiques sur ses larges épaules.
Les faiblesses
Dans les autres secteurs de jeu, les performances sont ternes quand elles ne sont pas tout simplement médiocres. Si en défense, l’équipe se classe 16ème de la ligue (sur 32) en encaissant en moyennant 21.8 points par match, en attaque les choses se corsent. Reposant uniquement sur le talent de Peterson, l’attaque est inexistante en ce qui concerne les offensives aériennes. Au classement des yards gagnés par la passe, l’équipe se trouve en avant dernière position de la ligue, affligeant à ce niveau de la compétition.
La forme actuelle
Malgré les critiques évoquées précédemment, les Vikings restent sur une intéressante série de quatre victoires acquises contre de bonnes formations. Poussés par les extraordinaires performances de leur coureur vedette, les coéquipiers semblent élever leur niveau de jeu au fur et à mesure que la saison avance, à l’image du quarterback Christian Ponder qui a enfin prouvé en semaine 17 qu’il pouvait se hisser à la hauteur de l’évènement. Espérons que la gêne au coude qui l’a empêché de s’entraîner mercredi ne l’amoindrira pas pour le choc de samedi.
Les ambitions
Vainqueurs des Packers dimanche dernier, les Vikings savent qu’ils peuvent passer ce premier tour contre une vieille connaissance. Mais la tâche devrait s’avérer nettement plus délicate samedi à Lambeau Field où un succès constituerait un exploit.
En cas de victoire lors du wild card round, le contrat serait déjà parfaitement rempli et pourrait conforter Christian Ponder dans son rôle de quarterback d’avenir pour la franchise.
Les top joueurs
Impossible de ne pas débuter ce paragraphe par le phénomène AP. Leader du classement des coureurs au nombre de yards parcourus, il a dévoré 2097 yards cette saison en 348 courses au cours desquelles il inscrivit 12 TD. De retour d’une rupture des ligaments croisés, le détenteur du record du nombre de yards dévalés au cours d’un match (296 yards contre San Diego le 04/11/2007) est plus éblouissant que jamais, prenant à son compte la quasi-totalité de l’attaque Vikings. Pour sa sixième saison en NFL, le potentiel MVP 2012 retrouve les phases finales contre des Packers qui lui réussissent plutôt bien, en témoignent les 410 yards chevauchés lors des deux rencontres qui ont opposé les formations en décembre (semaine 13 et 17).
A ses côtés, le quarterback texan Christian Ponder alterne les performances irrégulières. Noté par une évaluation de 75,25 lors de la première confrontation contre les Packers, le dernier match contre cette même équipe lui a valu une note de 121. Preuve que les parties à enjeu ont un effet bénéfique sur l’ancien de Florida State.
Côté défense, le mangeur de QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. se nomme Jarred Allen. Ancien Defensive End des Kansas City Chiefs, le vétéran aux 117 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain). achève sa neuvième saison NFL. Toujours très actif, le natif de Dallas affiche 45 tackles et 12 sacks au compteur cette année.
Peu de temps de jeu mais un rôle déterminant, tel est le métier de kicker. A ce poste, les Vikings ont drafté un botteur de Georgia qui assume parfaitement son rôle. Le rookie Blair Walsh fait preuve d’une assurance à toute épreuve et d’un sang froid susceptible de faire basculer une rencontre. Avec ses dix réalisations réussies au-delà des 50 yards et son taux de réussite de 92.1% dans ses tentatives, le fraîchement élu « meilleur joueur des équipes spéciales NFC » pour la semaine 17, pourrait bien devenir l’homme providentiel.