Anthony Mahoungou revient sur l'International Bowl 2013"le peu d’action que l’on a eu on en a profité à fond"
Le 5 février se jouait du côté d’Austin, l’International Bowl qui est un match de prestige qui voit s’affronter une sélection des meilleurs Juniors mondiaux contre les meilleurs Juniors des USA. 2 français ont participés à cette rencontre ou les américains n’ont laissé aucune chance aux joueurs du Monde (victoire 42-10 des USA) : le coureur des Corsaires Nicolas Kandhar et le receveur du Flash Junior Anthony Mahoungou. Anthony Mahoungou nous livre ses impressions sur cette expérience riche d’enseignement.
Tu sors tout juste d’une expérience forte avec l'International Bowl 2013, qu’en as-tu retiré ?
C’était une énorme expérience car c’est un événement qui regroupe les meilleurs juniors mondiaux ; maintenant il y avait beaucoup de canadiens et donc même si Nicolas Kandhar et moi on espérait avoir plus de temps de jeu cela n’a pas été possible. On a fait tout deux un très bon camp, on a emmagasiné beaucoup d’expériences et tout cela est bon a prendre. Après on a eu quelques actions sur le match et le peu d’action que l’on a eu on en a profité à fond.
On a cru à un moment que tu pourrais te hisser au poste de troisième receveur, mais au final cela n’a pas été le cas. Tu es un peu déçu ?
Comme je l’ai dis, avec le stage que j’ai réalisé je pensais vraiment avoir prouvé aux coachs que je méritais autant, voir même plus que les canadiens, d’être sur le terrain. Maintenant cela n’a pas été le cas, et il faut dire qu’il y avait de grandes personnalités canadiennes et donc les coachs ont préféré miser sur eux. Je comprends un peu les coachs : miser sur les canadiens c’était plus une valeur sûr que miser sur un français qui vient pas d’Amérique du nord et qui en plus est plus jeune que les autres receveurs.
Le fait de côtoyer des joueurs de diverses nationalités a du être riche d’expériences ?
C’est la que l’on réalise que le football grandi bien et dans le monde entier. Le fait de faire connaissance avec des personnes aussi différentes que des samoans, des japonais ou des canadiens est une excellente expérience.
Sur le terrain vous avez eu à faire à une équipe des USA qui était ultra remontée et qui a été un véritable rouleau compresseur.
Après avoir perdu contre l’équipe Monde l’an passé et le Canada en final de la Coupe du Monde Junior l’été dernier, on savait que les USA allaient vouloir revenir forte sur le devant de la scène… mais à ce point là c’était assez étonnant car ils n’ont pas laissé grand-chose comme chance à l’équipe Monde.
Après cette expérience aux USA, tu reviens avec ton club du Flash pour la saison Junior.
J’ai raté le premier match de la saison, je ne regrette pas de l’avoir manqué mais je suis heureux que le Flash se soit imposé sur cette rencontre. Maintenant que je suis revenu, mon objectif est de faire une meilleure saison que l’an passé et montrer ainsi que j’ai toujours le niveau pour mériter de jouer avec l’Equipe de France dans la perspective de la Coupe d’Europe l’été prochain.
En Junior, le Flash sort d’une saison parfaite : la pression est forte sur vos épaules pour ramener à nouveau le titre ?
Ce n’est pas vraiment une pression : l’équipe s’entraine depuis le mois de Septembre avec cet objectif en tête et on est prêt à affronter toutes les équipes qui seront sur notre chemin vers le titre.
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