Aprés-match : le micro à Paul Braisaz-LatilleCentaures de Grenoble

Paul Braisaz-Latille
Paul Braisaz-Latille
le 19/03/2012 à 15:19 par Thomas Depaepe

Afin de débrieffer le match de samedi soir entre Flash et Centaures, nous avons tendu notre micro à Paul Braisaz-Latille qui est joueur mais aussi l'homme à tout faire des Centaures coté administration de l'équipe avec ses multiples responsabilités dans l'organisation de la vie de l'équipe.

 

Ce week-end vous avez du jouer au Flash de La Courneuve un match « à domicile », c’était difficile ?

Oui, c’était une préparation compliquée ; dés le début de semaine on savait que nous allions devoir jouer ce match, même si on pense aller au tribunal administratif par rapport à la situation actuelle. On ne voulait absolument pas être forfait donc on a fait le déplacement du mieux que l’on pouvait car il était hors de question d’être forfait et de prendre une amende. Le problème c’est qu’il y a plusieurs joueurs qui ont pas pu se libérer, donc on s’est présenté avec une équipe réduite.

 

Malgré votre roster restreint, vous avez failli l’emporter…

Oui, on c’est bien battu, on n’a jamais arrêté de jouer et on n’est pas loin d’aller chercher la victoire. C’est comme cela, il y a des jours avec et des jours sans… Après l’effectif était restreint, et on a fait pas mal de double plateau mais c’est aussi comme cela que l’on joue au foot dans notre équipe et ce n’était pas forcément lié à ce match.

 

En attaque, Loïc Caruso a distillé de bons ballons vers ses receveurs et en particulier Maxime Durand-Gasselin.

En effet, Max fait 2 beaux catchs et il le mérite car c’est quelqu’un de très sérieux, qui passe beaucoup de temps à l’entrainement et cela se ressent. En plus, face au Flash il a eu du temps de jeu en l’absence d’Anthony Dablé. Petit à petit, Loic Caruso pose aussi davantage son jeu et on a plus d’équilibre offensif, comme on l’avait l’an dernier, avec des jeux de passes et des cibles variés. Donc on est très content de sa progression.

 

Face au Flash, on a été loin d’assister à un remake de la finale de l’an dernier car les deux équipes sont en reconstruction.

En effet, eux aussi sont en reconstruction, ils ont besoin de retrouver des repères après 2 défaites consécutives. C’est certain que la victoire de samedi soir va leur faire du bien au moral. Ce qui reste surtout pour nous, c’est qu’on avait certainement l’une des meilleures cartes à jouer que l’on n’aura jamais de battre le Flash chez lui… mais on n’a pas réussi à la saisir. On a fait un match de football à fond, on a fait aussi des erreurs mais l’on peut être fier de nous.

 

La poule Sud parait très ouverte cette saison… mais on se demande s’il n’y aura pas qu’un seul club du sud en playoff.

Dans le fond, la poule n’a pas d’importance car au final la qualification se joue sur la poule générale. Après c’est vrai qu’au niveau du sud à part les Argonautes qui sont un peu en difficulté, c’est très serré entre toutes les équipes. Les Black Panthers sont solides, et  nous on a 2 matchs à bien gérer contre les Dauphins avant de parler playoff. Ceci dit, Thonon reste accessible donc il faut qu’on soit prêt et qu’on aille renverser le résultat du match aller.

 

Coté ambiance, l’équipe a pas été épargnée par les galères, comment vous vivez-cela ?

L’ambiance dans l’équipe est excellente car on a tellement de soucis qui nous arrivent. Vous n’imaginez même pas toutes les galères que l’on a chaque semaine, chaque jour on a des trucs qui nous tombent dessus… s’en est incroyable. Mais l’équipe est d’autant plus soudée, on ne peut pas se cacher et c’est clair que c’est un élément de motivation pour nous. Cela fait du bien au moral de savoir que lorsque l’on se tape 8 heures de bus pour aller à la Courneuve, on se marrer tout du long entre potes car c’est ce que l’on est.

 

Personnellement, cela te fait une saison d’autant moins simple à gérer que tu as des attributions administratives au sein du club.

J’aime bien cela de toucher à tout, d’être avec les 2 canadiens sur le coté coaching, de jouer… j’aime cela même si c’est vrai que le coté administratif je m’en débarrasserais bien si je pouvais. On verra donc pour la suite.

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 Peu importe que tu sois un Grand, le prochain Grand est déjà assis là à attendre de prendre ta place.  – Joe Theismann

En VO :  No matter how great you are, the next great one is already sitting there waiting to take your place. 

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