Victoire attendue, mais victoire avec classeFrance 41 - 0 Suéde

L'option : l'arme fatale des bleus
L'option : l'arme fatale des bleus
le 04/07/2012 à 20:05 par Thomas Depaepe

Aprés leur solide match contre les japonais, mais émaillés d'erreurs payées cash, les bleus se devaient de sauver leur championant du monde en battant les suédois pour s'ouvrir la route d'un match pour la 5éme place. En face, les Suédois qui avaient été capable de neutraliser pendant une mi-temps les canadiens, esperaient utiliser leur puissance et leur jeu aérien pour étirer et destabiliser la défense bleue. 

 

Commencer fort n’est pas une option.

Les français ont été les premiers en action et dés leur premier drive ils ont misé avec succès sur leur tactique de course à option : Mathias Soler, Nicolas Kandhar et Axel Robo… ont été les animateurs de ce premier drive réussi et après une remontée de 70 yards, Nicolas Kandhar c’est infiltré plein axe pour inscrire un TD de 10 yards.

A l’inverse des bleus ou le jeu de puissance a été la norme, le premier drive des suédois fut 2 tiers aérien avec une réception de 15 yards du receveur Oscar Nevermann qui leur a fait passer le milieu du terrain, mais ensuite la défense française à fait sa loi et Dorian Marius a bloqué Nevermann sur une troisième et 5 yards , mais sur l’action suivante, l’incontournable Nevermann est parti au sol et a pris le firstdown et prés de 15 yards au sol. Le coup a semblé difficile pour les bleus qui se retrouvaient maintenant avec les suédois aux portes de leur zone rouge, mais loin d’abattre la défense française, cela les a dynamisé et le très solide Mamoudou Sy a même était chercher un très beau sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
sur le quarterback adverse. Les Suédois ont du se résigner à tenter un field-goal de 41 yards mais ce dernier est passé à coté des poteaux, et l’attaque française a ainsi obtenu un nouveau drive pour montrer son talent.

Après le changement de coté, Mathias Soler a fait une feinte de remise à Kandhar, avant de sortir coté droit de sa poche et de faire une passe latérale a Asneel Robo qui a mis le turbo long de ligne sur 75 yards avant de s’écrouler tout seul dans son élan (alors que le premier défenseur suédois était au moins 10 yards) sur la ligne du dernier yards ; ce petit yards est immédiatement converti par Kandhar qui a bénéficié a plein des blocs de la très solide ligne offensive bleue.

Pour le second drive suédois, les français ont sorti une tactique défensive 3-3-5 sur certains jeux, et a part une réception de 8 yards, la défense n’a absolument rien concédé. Après le puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
suédois, ce fût le festival bleu a été plombé par une faute de ligne qui a mis l’équipe hors de porté d’un firstdown et ainsi amené le premier punt français du match.

Coté suédois, on a nouveau misé sur le jeu aérien mais c’est sous la pression du linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
Etienne Roudel, le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
suédois a fait un mauvais choix et plutôt que de concéder le sack il a lancé le cuir en plein dans les mains du Flash Mamoudou Sy qui remonte ensuite 20 yards pour passer la marque à 21-0.

Pour le drive suivant, les suédois ont aligné un nouveau quarterback puisque Chrstiopher Guillen est rentré en jeu mais sur sa seconde passe il a lancé sur Carl Tembo qui a émergé de la masse des receveurs pour s’imposer sur une superbe interceptionInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
aérienne. L’attaque a ainsi hérité du cuir sur la ligne des 30 derniers yards, et a nouveau le coach Olivier Moret a misé sur le jeu au sol… mais cela n’a pas suffit pour le firsdown et les bleus ont tenté et réussi un field-goal de 38 yards. 24-0 pour les français à la pause car les suédois n’auront qu’un seul jeu avant la mi-temps et ce dernier ne donnera strictement rien.

Nicolas Kandhar
Nicolas Kandhar (IFAF)

 

Les français laissent les suédois sans réponse

Sur le kickoffKickoff
coup de pied d'engagement en début de mi-temps. Effectué balle à terre depuis la ligne des 30 yards de l'équipe qui engage.
, le calvaire suédois a continué car sur le kickoff le relanceur suédois prend immédiatement la pression et échappe le cuir qui est recouvert par le canonnier Antoine My sur la ligne des 30 yards. Mathias Soler gagne immédiatement la moitié de la distance à l’embut en partant en solo au sol, avant que Kandhar ne prennent 7 yards ; on croit alors au TD, mais un faute et un sack plus tard, les bleus sont en position bien moins favorable avec une 3éle 10 yards a jouer : Mathias Soler sort alors une très belle passe pour Remi Bertellin (QB/WR) qui évite le retour du défenseur en pivotant sur lui-même avant d’être rattrapé par le safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon punt.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
adverse sur la ligne des 5 derniers yards. Le TD arrive au bout de jeu sur une passe option de Soler que Talharn Fevre porte dans l’embut. 31-0 pour les bleus.

Le QB titulaire Kevin Dillman  revient alors sur le terrain pour se prendre un beau sack du linebackers des Kangs Geoffrey Malek sur son premier jeu et une interception du Spartiates Maxime Venot-Petit (qui a bien joué dans le trafic) sur le second jeu. Vu le score, la France fait entrer les remplaçants et Joachim Torrelli passe au poste de quarterback : comme Soler, il n’hésite pas a miser sur ses jambes pour faire avancer les siens. Bien que volontaires, les suédois sont dépassé par la vitesse et le système à option et sur une shuvle passe, Talharn Fevre est oublié par la défense et court à son second TD du match sur une dizaine de yards. 38-0 pour les bleus.

Sur le kickoff, le relanceur suédois n’arrive pas a contrôlé le cuir qui lui rebondi sur le torse avant d’atterrir dans les mains de Carl Tembo qui avait parfaitement suivi. Jacques Bessot est le premier a mettre les bleuets en mouvement sur une course qui prend une douzaine de yards, mais une faute puis un sack concédé met les français en 4éme et 16 yards qui conduit à un punt à la toute fin du 3éme quart-temps.

Le dernier quart-temps débute sur un three-and-out suédois, avant que les français ne fassent défiler le temps à force de courses loin de la ligne de touche ; arrivés sur les 22 yards adverses, les bleus vont passer un field-goal longue distance qui leur permet de mener 41-0. Les suédois sont forcés à un three-and-out immédiat sur lequel Anthony Mahoungou appelle le fair catch, mais le défenseur ne le voit pas et le percute ce qui laisse Mahoungou au sol de longues minutes. La rencontre ne permettra plus de voir grand-chose d’intéressant dans les 3 minutes qui suivront ce choc et Torrelli n’aura qu’a lancer quelques courses pour voir le chronomètre descendre jusqu'à zéro.

 

La victoire des bleus a été convainquant tant en défense qu’en attaque avec un jeu d’option qui a paru nettement plus fluide que contre les japonais ; la ligne offensive bleu a été la clé du succès de l’option et a montré sa capacité a contrôler la puissance adverse (au point d’ouvrir des trous dans l’axe comme Moise et la mer…). La victoire était indispensable et attendue, elle a été acquise de belle manière et Olivier Moret a eu le droit à la douche froide d’après match ! Par contre, il reste forcément de gros regrets sur les erreurs (fumbles, interceptions et fautes qui ont prolongé des drives nippons) qui ont couté la victoire face aux Japon.

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 Quand vous gagnez vous n'avez pas besoin d'ami. Quand vous perdez, vous n'en avez pas.  – Woody Hayes, coach, Ohio State

En VO :  When you're winning, you don't need friends. When you're losing, you don't have any. 

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