Les Steelers plus fort... tout simplement

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le 13/01/2009 à 00:00 par Thomas Depaepe
Mise à jour du 26/10/2010 à 09:22

Ce week-end, les équipes à domicile ont été malmenée… mais pas les Steelers qui ont su montrer que jouer à la maison à quand même du bon.
Sous la neige, avec leur coureur Willie Parker revenu à son meilleur niveau et un « Big » Ben Roethlisberger toujours aussi vaillant, malgré sa blessure contre les Browns, Pittsburgh a fait un bon match et l’a emporté sur les Chargers au terme d’une rencontre avec un gros score (59 points marqués).

Le coup de poker aérien
Afin de résoudre l’énigme a laquelle il était confronté, le coach des Chargers Norv Turner a décidé de faire face à la meilleur défense de la ligue (et l’une des plus mauvaise attaque sur un plan statistique) en misant sur le jeu aérien. Cela présentant l’intérêt de palier à l’absence de Tomlinson et de dissuader Dick LeBeau de trop souvent appeler des BlitzsBlitz
tactique défensive où les défenseurs sont chargés d'aller sacker le QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
ou de plaquer le running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
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le plus tôt possible afin d'infliger une perte de terrain à l'attaque. Mais il y a un risque : la défense doit être rapide car sinon elle s'expose à une passe longue.
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Dés son premier drive, Philip Rivers applique cette stratégie et les quatre premiers jeux sont 4 passes profondes. Résultat : une belle remontée de terrain et un ballon capté de manière spectaculaire par Vincent Jackson dans la end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain.
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Ensuite Rivers s’évertue a appliquer cette tactique ; mais la réussite est plus aléatoire puisque les Chargers n’inscrivent que 3 points avant la pause alors que les Steelers marquent a deux reprises (un retour de puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
de Santonio Holmes et une course de Willie Parker).

De retour des vestiaires, les Chargers n’ont pas d’autre choix que de se lancer corps et âme dans le duel aérien car leur « coureur de poche » Sproles est toujours incapable de se montrer dangereux face à une ligne défensive adverse solide et aguerrie : en 11 tentatives au sol, il ne couvre que 15 yards (contre 105 la semaine dernière).
Mais pour avoir une chance avec cette stratégie, San Diego doit souvent porter le cuir. En effet, par nature ce choix stratégique déclenche davantage de turnover (passes incomplètes ou pertes de balle) et donc pour « scorer » il faut beaucoup tenter (ou avoir une énorme réussite).

Une fin de match a sens unique
Le problème, c’est que les Steelers sont très bon défensivement et qu’offensivement ils excellent dans le « clock management ». En plus, lorsqu’ils sont en contrôle du match, il est très dur de les faire douter tellement la défense est sûre de sa force.
Dés lors du troisième quart-temps, les Chargers n’ont eu le cuir que 17 secondes en deux possessions ; la première a conduit à une interceptionInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
, la seconde pour un retour de punt échappé et recouvert par Pittsburgh. Rivers ne peux alors que compter les points “Nous sommes resté sur le coté tout le temps. On a eu un jeu dans le quart temps et une interception. C’est incroyable…. Bien sur leurs gars ont fait le jeu, mais c’est quand même hallucinant”. Il en comptera 14 avant de revenir sur le terrain.

Pourtant San Diego n’abdique pas pour autant et inscrit deux touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
en fin de match (dont un sur une passe captée par Darren Sproles pour un gain de 62 yards) mais cela ne changera rien car les Steelers sont en contrôle total et répondent du tac-au-tac en marquant une nouvelle fois par Willie Parker (146 yards et 2 touchdowns).

Les Steelers sont prêt au bon moment
Autant cette année, la défense a toujours maintenu un haut niveau de performance, autant l’attaque de Pittsburgh à beaucoup souffert ; d’ailleurs l’équipe était la moins bonne statistiquement parmi toutes celles qualifiées pour les playoffs.
Mais avec un « Big » Ben Roehlisberger en pleine possession de ses moyens (le fait qu’il se soit jeté dans les jambes d’un défenseur pour faire un block durant le match est un signe patent de sa forme), un Willie Parker revenu a son meilleur niveau après une saison difficile (et en dessous de 1000 yards au sol), un Santonio Holmes surprenant (qui a réussi un retour de punt, le premier depuis des lustres) et une défense toujours aussi impériale, Mike Tomlin et les siens peuvent être confiant dans l’avenir.

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  1 2 3 4 OT Final
Pittsburgh 7 7 7 14 0 35
Los Angeles 7 3 0 14 0 24
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 On ne naît pas leader, on le devient. On le devient au prix d'un dur travail, comme pour chaque chose obtenue dans la vie.  – Vince Lombardi

En VO :  Leaders aren't born, they are made. And they are made just like anything else, through hard work. 

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