117ème pour Brady et BelichickLes Patriots remportent la série face aux Jets

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Rob Gronkowski capte le TD devant Eric Smith
Rob Gronkowski capte le TD devant Eric Smith
le 15/11/2011 à 00:05 par Pierre-François Flores

Les New England Patriots n'ont pas perdu pour la troisième de suite dimanche soir lors de leur déplacement à New York, chez les Jets. Cela aurait une première depuis 2000. Au contraire, ils ont donné une nouvelle leçon aux hommes de Rex Ryan, ce dernier concédant sa plus sévère défaite à domicile depuis 2009 : 37 à 16.
Ce succès des Patriots est le 117ème pour la paire Tom Brady - Bill Belichick, ce qui leur permet de dépasser le célébrissime duo Don Shula - Dan Marino. Il y en aura surement encore beaucoup d'autres.
Plus concrètement, concernant le championnat, les Pats ont donc enlevé les deux matchs contre les Jets ce qui leur assure d'être devant en cas d'égalité dans 7 semaines.

Une défense critiquée se révolte

Très critiquée, mais à juste titre, la défense de New England a réagi de fort belle manière notamment au niveau de son point faible, la défense contre la passe. Mark Sanchez (20/39, 306 yards, 1 TD et 2 int) a été mis sous pression et a eu beaucoup de mal à trouver ses cibles. Il est sacké 5 fois dont 4,5 par Andre Carter qui signe un record de la franchise. Il lance aussi deux interceptionsInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
, les deux pour Rob Ninkovich qui remonte la seconde pour le TD du 37-16.
Sanchez lance un TD à Plaxico Burress qui donne le premier et seul avantage du match aux Jets : 9-6.

Une première mi-temps équitable et défensive

New York réalise un bon premier drive et progresse rapidement mais Nick Folk manque le field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
de 30 yards. Ce sera la dernière série convaincante des Jets avant le TD de Sanchez. De l'autre côté, les Patriots peinent également. Brady (26/39, 329 yards et 3 TDs) ne trouvent pas ses receveurs, Darrelle Revis éteignant le meilleur WR de la ligue, Wes Welker. Contrairement au match aller, le jeu de course est inexistant (60 yards en tout). Ceci n'empêche pas les Pats de mettre Stephen Gostkowski en position de passer des field goals de 50 et 36 yards, 0-6.
Lors du deuxième quart-temps, les Jets gagnent la bataille du terrain grâce aux puntsPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
de T.J. Conley. Acculés contre leur end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain.
, les Patriots concèdent le safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon punt.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
, 2-6. La série qui suit le free kick est terminée par Sanchez sur un QB draw, 9-2.
A cet instant, le momentum semble avoir changé de côté mais c'est sans compter sur Brady. Il reste en effet 1:20 pour remonter 80 yards. La mission est accomplie en 1:11 et une passe pour Rob Gronkowski. Les Pats virent en tête à la pause : 9-13. Le jeune tight end terminera le match meilleur receveur avec 113 yards en 8 catches et 2 TDs. Un troisième lui sera même refusé pour avoir marché hors de limites du terrain avant de capter la passe.

La partie bascule en seconde mi-temps

Sur sa lancée, la défense locale stoppe en 3 jeux son adversaire deux fois de suite. Mais la seconde voit le punt est cafouillé par McKnight et le cuir ramassé par un Patriot. C'est le premier turnover du match qui est converti par un field goal de 27 yards de Gostkowski.
Sur la série suivante, Sanchez est interceptée (passe détournée) et la sanction ne tarde pas puisque Brady mène le drive jusqu'au TD de Gronkowski, 9-23.
Il reste près de 20 minutes à jouer et l'écart n'est finalement que de 14 points. C'est alors que les Jets arrivent à progresser, principalement par la voie aérienne et reviennent logiquement à 7 points sur le premier jeu de la dernière période, 16-23.

Le temps n'est pas un facteur à ce moment mais la série suivante va anéantir tous les efforts consentis par New York. Tom Brady orchestre un drive sans regroupement (no huddle offenseOffense
escouade spécialisée dans l'attaque.
) de 84 yards en 13 jeux et 6:51, conclu par une passe pour le MVP du Super Bowl XXXIX, Deion Branch. La défense des Jets, asphyxiée, ne peut que constater les dégats.
Le maigre espoir qui subsiste encore est anéanti dès la série suivante par le "pick 6" de Ninkovitch.

Excellente opération cette semaine pour New England qui prend seule la tête de l'AFC Est. Son principal rival, les Buffalo Bills seront accueillis à Foxboro lors de la dernière semaine. Il s'agit aussi, à ce jour, de la seule équipe avec un bilan positif dans le calendrier ultra clément qui attend Bill Belichick. De quoi le rassurer mais aussi de soigner son backfield défensif, déjà bien diminué par des blessures, et qui n'a une nouvelle fois pas été épargné cette nuit.
Pour New York, il faut enchainer et tout de suite penser au match de jeudi à Denver. Quatre petites journées pour récupérer, analyser et traverser le pays pour jouer les Broncos de Tim Tebow. 

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  1 2 3 4 OT Final
New York 0 9 0 7 0 16
New England 6 7 10 14 0 37
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 Il était si dur de travailler pour Lombardi que gagner les matchs était facile.  – Willie Davis, Packers lineman

En VO :  Vince Lombardi was so tough to work for that winning was the easy way out. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !