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Pour l’instant le meilleur match de la saison des Steelers avait été la victoire contre les Patriots, mais ce week-end ils ont fait très forte impression et ont rendu une fiche quasiment parfaite contre des Bengals qui y ont cru pendant quelques minutes seulement. Plus que le résultat, c’est aussi la manière qui a enthousiasmé les fans car on a retrouvé le fond de jeu des Steelers : de la puissance, du jeu au sol, des turnovers et une défense qui a cassé les velléités de retour des adversaires en plaçant un sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain). d’Harrison (3 sur le match) et une interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rattrapée par un défenseur (un adversaire). d’Ike Taylor au meilleur moment.

La belle soirée des noirs-et-or a pourtant commencé sur un bon drive d’Andy Dalton qui a trouvé, dans le dos d’Ike Taylor, AJ Green sur 43 yards le long de ligne. Quelques actions plus loin, Dalton trouve son tight-end Gresham dans l’embut… mais AJ Green est parti en avance (offside) et tout est a refaire ; en fait rien ne sera refait car ce coup ci la défense veille, avec en particulier Polamalu qui joue finement en empêchant Gresham de se saisir du cuir sur une passe axiale. Le field-goal est alors passé par Mike Nugent… mais le temps était écoulé et l’action est a rejouer ; et ce coup ci, le Defensive End rookie Cameron Heyward perce le rideau offensif et dévie le cuir dans les mains de son partenaire Ryan Clark.

Malgré ses deux fautes stupides, les Bengals semblent mieux rentrés dans le match que les Steelers puisque le second drive offensif de Ben Roethlisberger se solde comme le premier par un puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire. rapide. De retour sur le terrain, Dalton va alors avoir à faire au rideau de fer et il n’arrivera pas a le transpercer ce qui redonne le cuir aux locaux. Et ce coup ci les Steelers vont en faire bon usage : alors que sa poche prend l’eau, Big Ben s’extrait de sa zone de protection et trouve Antonio Brown sur une dizaine de yards… Brown part latéral, passe devant deux Bengals occupés à suivre Heath Miller, et fonce tout droit et très profondément avant d’être rattrapé par la patrouille 45 yards plus loin. Après cette action d’éclat, Isaac Redman fait parler sa puissance pour arriver aux portes de l’embut, et c’est Rashard Mendenhall qui entre le premier dans la terre promise. 7-0 pour les Steelers. C’est alors le début de la fin pour Cincinnati. En effet après un three-and-out, Roethlisberger tente une passe longue sur Mike Wallace : la passe est ratée, mais un mouchoir jaune signale (généreusement) une interférence défensive qui donne 45 yards à Pittsburgh. Mendenhall couvre alors 20 yards en 3 courses et inscrit son second touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir) du match.

Les malheurs des Tigres du Bengal se poursuivent puisque sur le kickoffKickoff
coup de pied d'engagement en début de mi-temps. Effectué balle à terre depuis la ligne des 30 yards de l'équipe qui engage., le linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive. remplaçant Sylvester force un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre. du relanceur de Cincinnati et Emmanuel Sanders recouvre le cuir pour les hommes d’aciers sur la ligne des 23 yards. Le 3éme TD des locaux (en 4 minutes) est signé Mike Wallace sur une réception de 12 yards ou il laisse trainer les pieds alors qu’il va sortir du terrain ; ce 3éme TD est purement du Roethlisberger : une poche percée qui l’oblige a improviser, un temps qui s’éternise et une passe millimétrée la ou seul le receveur à une chance de la capter.

De retour en attaque, Andy Dalton va sortir plusieurs gros gains, dont un sur 3éme et 10, afin de trouver AJ Green tout au fond de l’embut des Steelers sur un mismatch (Green étant couvert par James Farrior). Mais il était écris que ce 2éme quart-temps serait celui des Steelers puisque sur leur drive offensif suivant, Cincinnati est forcé au punt et Antonio Brown relance le cuir sur 60 yards pour un nouveau TD des noirs-et-or. La mi-temps est sifflée sur un sack de Dalton par James « Silverback » Harrisson qui est clairement revenu à son meilleur niveau.

Cincinnati ne poussera pas Pittsburgh dans ses retranchements.

Alors qu’au match aller, les Bengals avaient fait des frayeurs aux fans des Steelers en remontant 14 points, ce coup ci Pittsburgh va faire ce qu’il faut pour se mettre à l’abri : une défense ultra-sérieuse qui neutralise complètement AJ Green, et un superbe TD de Mike Wallace qui slalome au cœur de la défense des tigres en milieu de 3éme quart-temps pour mettre les Steelers à 35-7.

Le dernier quart-temps sera sans grand enjeux et verra plusieurs remplaçants entrer en jeu : Bruce Gradkowski tout d’abord qui entre en lieu et place d’un Andy Dalton secoué (dans les régles de l’art) sur un sack de James Harrisson, puis, la doublure historique de Roethlisberger, Charlie Batch qui fera plus souvent des kneels que des passes. Peu de choses a retenir de ce dernier quart à part l’interception d’Ike Taylor et le manque de percussion du 3éme coureur des Steelers (Jonathan Dwyer) qui m’a clairement déçu.

Pour conclure, Pittsburgh a été devant à tous les niveaux : sur équipe spéciale (1 TD sur relance de punt et un fumble forcé et recouvert), une défense intraitable qui a malmenée le duo de rookie Dalton-Green, et une attaque où Ben Roethlisberger a joué de manière solide (176 yards lancés mais aucune mauvaise passe ou interception) même si c’est le jeu au sol qui a brillé. Mention spéciale à Hines Ward qui a capté 5 ballons (alors qu’il n’était plus titulaire dernièrement) et qui est passé au dessus de la barre des 12.000 yards sur réception en carrière.