Sam Bradford, comme un poisson dans l'eauLes Vikings dominent les Packers, 17 à 14

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Sam Bradford s'est bien marré pour ses débuts avec les Vikings.
Sam Bradford s'est bien marré pour ses débuts avec les Vikings.
le 19/09/2016 à 10:43 par Grégory Richard

Titulaire pour la première fois, sous le maillot des Minnesota Vikings, Sam Bradford a délivré une prestation encourageante face aux rivaux de Green Bay. Aidé par une grosse défense, le quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
a joué un grand rôle dans la deuxième victoire des Vikes en deux matches.

L'US Bank Stadium aura porté chance à ses nouveaux propriétaires. Construite dès 2014, la nouvelle enceinte abritait pour sa première soirée l'une des principales rivalités de NFC, entre les Minnesota Vikings et les Green Bay Packers. Un nouveau décor, mais une intensité habituelle, neuf mois après le coup d'éclat des Vikes dans le Wisconsin.

Les Packers entendent donc être revanchards dans cette partie. Et ils se montrent rapidement offensifs. Après un sauvetage inespéré de Jordy Nelson (73 yards, TD) dans ses 20 yards, les visiteurs profitent d'un puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
bloqué de Ty Montgomery pour repartir en excellente position sur la série suivante. Une interférence défensive de Terence Newman dans sa end-zone amène ensuite Green Bay en position Goal LineGoal Line
ligne d'en-but.
, pour une connexion aérienne d'un yard entre Aaron Rodgers et Jordy Nelson (0-7).

Devant au score, les joueurs de Mike McCarthy ont aussi un brin de réussite, avec un nouveau fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
concédé par Aaron Rodgers (20/36, 213 yards, TD, INT) dans ses 30 yards, mais sauvé par JC Tretter. Les Cheeseheads se sauvent avec un punt, mais le danger va vite revenir.

Car dans ce nouveau cadre, le quarterback de Minnesota se sent plutôt à l'aise. Appelé de dernière minute, après la longue blessure de Teddy Bridgewater, Sam Bradford (22/31, 286 yards, 2 TD) est appliqué sur sa quatrième série offensive. L'ancien joueur des Eagles alerte coup sur coup Adam Thielen et Kyle Rudolph pour arriver dans la red zone. Malgré un choc à la main, il trouvera également Kyle Rudolph (31 yards, TD) dans l'en-but pour l'égalisation des Vikings (7-7).

Si Sam Bradford semble trouver des automatismes avec certains receveurs, il a aussi repéré sa cible préférentielle : Stefon Diggs (182 yards, TD). Le feu-follet est d'ailleurs lancé plein centre sur une réception de 44 yards, qui valide un field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
de Blair Walsh juste avant la pause (10-7).

La parole est à la défense

Sam Bradford-Stefon Diggs, un tandem qui marche, car on retrouve les deux hommes en fin de troisième quart pour une passe profonde de 25 yards qui fait mouche (17-7). De quoi faire momentanément oublier la blessure d'Adrian Peterson, quelques jeux plus tôt.

L'attaque des Vikings est au rendez-vous, et la défense ne se fait pas prier non plus. Encore sous pression, Aaron Rodgers commet un fumble, que sauve une énième fois Green Bay, grâce à Jared Cook. Le quarterback des Packers voit quand même se refermer la poche à vitesse grand V, avec un total de cinq sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
concédés par les visiteurs. Pour ne rien arranger, James Starks est châtié sur une quatrième tentative, peu avant le touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
de Stefon Diggs.

Comme souvent, Aaron Rodgers doit donc improviser et le fait plutôt bien. Il sert James Starks et Jordy Nelson l'un après l'autre pour un total de 55 yards, avant d'aller chercher lui-même le touchdown au sol (17-14). Green Bay est relancé mais continue de souffrir face au rouleau-compresseur défensif des Vikes.

L'avant-dernière possession de Green Bay accouche d'ailleurs d'un fumble de Rodgers, sur une pression parfaite de Brian Robison. Malheureux jusque-là dans ce secteur, les Vikings remettent enfin la main sur un ballon recouvert par Shamar Stephen. La dernière série des Packers n'ira pas plus loin. Aaron Rodgers tente de lancer Davante Adams en bord de touche, mais le cornerback Trae Waynes est le plus prompt pour intercepter. Souvent pris au piège de l'interférence défensive, l'ancien premier tour de draft libère un US Bank Stadium en liesse et assure le deuxième succès des siens en autant de rencontres.

Green Bay ne sera pas passé loin, mais aura payé les difficultés de sa ligne offensive, avec quatre fumbles et cinq sacks sur la rencontre. Le match retour s'annonce donc encore mouvementé, le 24 décembre prochain.

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  1 2 3 4 OT Final
Minnesota 0 10 7 0 0 17
Green Bay 7 0 0 7 0 14
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 Quand tu gagnes, ne dis rien. Quand tu perds, dis-en encore moins.  – Paul Brown

En VO :  When you win, say nothing. When you lose, say less. 

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