La D de Denver : des raisons de s'inquiéter ?
Pour la première fois de la saison, les Denver Broncos ont été secoués par leur adversaire. La faute principalement à la prestation du quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. des Dallas Cowboys, Tony Romo, qui a su élever son niveau de jeu pour l'occasion. D'un coup d'un seul, une question vient à l'esprit : peut-on être un prétendant au titre en concédant 500 yards par les airs, 6 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir) et 48 points ? L'attaque, même avec Peyton aux commandes, ne pourra pas toujours rectifier les errements de la défense alors qu'on sait que ce sont les défenses qui gagnent les championnats.
Pas d'affolement
A match exceptionnel, circonstances exceptionnelles. Les Broncos ont certes pris l'eau par les airs mais la défense contre le jeu au sol, toujours primordiale en playoffs, demeure la meilleure de la ligue avec seulement 69,6 yards concédés par match. De plus, ils sont toujours privés de Champ Bailey (blessure au pied) et son remplaçant Chris Harris n'a pas joué en deuxième mi-temps à cause d'un commotion cérébrale (4 tackles). Les Broncos ont encaissé 28 points dans cette période.
Malgré une certaine pression et 4 sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain). subis dont deux par Shaun Phillips, Tony Romo a su gagner du temps dans sa poche pour nous offrir de géniales improvisations. Dès lors, un nom vient en tête : Von Miller. Le pass-rusher purge toujours une suspension de 6 matchs et devrait revenir lors de la 7ème journée contre les Colts. Ca sera un autre test pour les Broncos à un peu moins de la moitié de la saison. Et rappelez-vous, avant le début de la saison, nous disions qu'ils devaient "limiter la casse" en attendant d'être au complet. C'était il y a un mois tout juste.