Place à Tebow ? "Loin de là" répondent certains Jets
La situation chez les New York Jets est ubuesque. Avec un bilan de 3-6 et Mark Sanchez proposant pas loin des pires statistiques de la NFL, la tendance n'est pas au changement. En tout cas, pas pour Tim Tebow.
Plusieurs joueurs et dirigeants des Jets ont fait part de leur soutien à Sanchez. Vous me direz rien de nouveau. Mais hier, le Daily News a publié les positions de plusieurs d'entre eux, toutes anonymes mis à part celle du guardGuard
homme de la ligne offensive placé à droite et à gauche du center. Il doit protéger le QB et creuser des brèches aux RB. Matt Slauson : « Loins de là (à propos de la rentrée de Tebow). Tous les autres QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. le savent. J'ai toute confiance en Mark. Nous n'avons pas vraiment le choix. »
Certains l'ont même qualifié d'"épouvantable" ou de "wild cat guy" dénigrant les qualités de l'ex-Bronco. Dans cette déferlante, une joueur s'est distingué. Le RBRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).. Shonn Greene joue la carte Tebow : « Quelque chose doit changer. Quand on en est là où on en est (3-6), et qu'on perd et perd encore, certains gars sont comme "Que se passerait-il si Tebow jouait ?" Mais ces mêmes gars disent dans le même temps qu'ils ont confiance en Mark... Tu te sens mal pour Mark mais en même temps tu veux gagner des matchs. Nous ne sommes pas là pour protéger des personnes. Si tu veux gagner des matchs, tu dois essayer quelque chose. Si quelqu'un ne peut pas faire le boulot, tu regardes si quelqu'un d'autre peut le faire. C'est la même chose pour les coachs ou les autres postes. Tu ne veux pas rabaisser quelqu'un ni dire qu'il est nul. C'est juste la dure réalité.»
Les propos de Greene ont le mérite de la sincérité mais peut être aussi de la clairvoyance. Il est certainement temps pour les Jets d'essayer un joueur obtenu à grands frais il y a 8 mois. De là à ce que Rex Ryan et son coordinateur offensif Tony Sparano pensent la même chose, c'est une autre histoire.