Retour sur l'arbitrage lors du Super Bowl XLIII

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le 04/02/2009 à 00:00 par Pierre-François Flores
Mise à jour du 06/02/2011 à 14:21

Mike Pereira, vice-président de la commission d'arbitrage de la NFL, revient sur 4 points d'arbitrage sur NFL Network (Vidéo NFL.com).

Santonio Holmes coupable d'une conduite anti-sportive sur son TD

Le premier est probablement le plus important compte tenu du moment où il a lieu dans le match. Santonio Holmes vient d'inscrire le touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
de la victoire, célèbre à terre avec ses coéquipiers puis se relève. A cet instant, il se sert du ballon comme d'un objet (apparement une salière ici, ou autre si vous savez...) ce qui est interdit.
Il aurait donc dû écoper d'un pénalité pour conduite anti-sportive de 15 yards à effet sur le kickoffKickoff
coup de pied d'engagement en début de mi-temps. Effectué balle à terre depuis la ligne des 30 yards de l'équipe qui engage.
. Les Steelers auraient donc botté depuis leurs propres 15 yards et l'histoire aurait peut être été différente.
Une erreur ? Oui et non. Oui parce qu'il y avait bien faute. Non, parce qu'elle intervient longtemps après le touchdown. Le field judge qui l'accorde reste longtemps focalisé sur le comportement des joueurs de Pittsburgh qui n'a rien d'illicite. Puis après de nombreuses secondes, il va normalement prendre place pour le "point after". C'est à cet instant et donc dans son dos que Holmes commet la faute.

Le fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
final de Kurt Warner


Beaucoup se sont interrogés sur la rapidité de la décision du corps arbitral suite à l'ultime et fatal fumble de Warner à 5 secondes de la fin du match. Pourquoi l'arbitre en chef n'a-t-il pas demandé la révision vidéo ?
Mike Pereira explique que l'action a été revu et l'arbitre en charge à confirmer rapidement qu'il s'agit d'un fumble. Ce n'est que dans le cas où l'arbitre vidéo a un doute qu'il demande à l'arbitre en chef son opinion. L'information "Booth Review" apparait à l'écran et les "zèbres" se donnent 90 secondes pour trancher.
Néanmoins, Pereira regrette que vu l'importance du jeu, il n'y ait pas eu de concertation entre les arbitres.
Petit rappel au passage : la décision initiale ne peut être modifiée ("the ruling on the field is overturned") que si la vidéo a apporté la preuve flagrante qu'il y a eu une erreur. En cas de doute, celle-ci est maintenue ("the ruling on the field is upheld").

Le TD d'Harrison refusé, aurions-nous été à la mi-temps ?

La réponse est sans équivoque : non ! Pour une raison très simple. Pour cela, pas la peine de regarder les secondes qui s'égrainent en bas de l'écran. Il suffit de voir qu'il y a une faute personnel (face mask) d'un joueur d'Arizona avant l'interception. Or, une période ne peut se terminé sur une pénalité. Si Harrison avait été jugé "downed" sur la ligne des 1 yard avec 0 secondes à l'horloge, les Steelers auraient encore eu un jeu à jouer.

Roughing the holder ?

La pénalité la plus étonnante du match, et celle qui aurait pu coûter très chère aux Cards, est celle sifflée à l'encontre de Adrian Wilson pour "roughing the holder" Mitch Berger (brutalité sur le holder).
En effet, il y a trois types de pénalité pour brutalité : roughing the kicker (botteur), the passer, the holder. Il existe une nuance pour le kicker qui peut être soit brutalisé (roughing) ou percuté (running into). Cette nuance n'existant pas pour le holder, elle a coûté un first downFirst Down
1ère tentative. Série de 4 tentatives dont l'attaque dispose pour couvrir un minimun de 10 yards.
automatique à la défense d'Arizona qui venait d'arrêter les Steelers dans leur progression.

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  1 2 3 4 OT Final
Arizona 0 7 0 16 0 23
Pittsburgh 3 14 3 7 0 27
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 Un bon lineman, c'est comme courir dans un mur de brique qui aurait des bras.  – Bill Pickens (DE) après un contact avec son coéquipier Jim Tyrer (ancien OL des Chiefs et Hall of Famer)

En VO :  A good lineman, It's like running into a brick wall that has arms. 

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