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À sept jours du Super Bowl, les analyses vont bon train. Mais la réussite des Patriots depuis 17 ans suscite les convoitises. Comment la franchise est-elle parvenue à se maintenir au top durant l’ère du salary cap et de la concurrence acharnée ? Grâce notamment à un coaching et un play calling hors du commun.

L’exemple Steelers

La mise en place du gameplan pour un match représente toujours un énorme challenge pour les coachs. Mais du côté de New England, c’est souvent là que le match se gagne. On a pu le vérifier face aux Steelers. Belichick et ses collègues préparent toujours quelque chose d’imprévisible et agissent pour que l’adversaire ne puisse rien y faire.

Simple exemple, la jeune secondary des Steelers a été mise à mal à cause de schémas que les Pats n’avaient presque pas utilisé cette saison. Et McDaniels pouvait compter sur Tom Brady pour profiter des hésitations adverses. Sur l’ensemble de la saison, les Patriots ont utilisé à douze reprises des alignements avec quatre receveurs. La défense des Steelers ne semblait pas prête à défendre ce schéma, et en une mi-temps à peine les locaux ont utilisé à treize reprises un set composé de quatre receveurs ! Mike Tomlin n’avait pas toujours l’occasion de réaliser des ajustements et remplacements car Brady en profitait pour emmener une no-huddle offenseOffense
escouade spécialisée dans l'attaque. plus que jamais cette saison. Ajoutez à cela la capacité du célèbre #12 à induire en erreur les jeunes défenseurs, et vous obtenez un match amputé de tout suspens en deuxième mi-temps.

Dan Quinn, de Seattle à Atlanta

Dan Quinn aura donc du pain sur la planche. On se souvient de l’opposition entre sa défense à Seattle et l’attaque des Patriots il y a deux ans à ce stade de la compétition. Les schémas utilisés par le coach d’Atlanta sont relativement similaires même si les joueurs ne le sont pas.

Les Falcons sont plus dynamiques et agressifs que les Steelers. Mais on sait que face à cette défense, Belichick, McDaniels et Brady trouveront encore une nouvelle solution. L’opposition sera rude entre les defensive backs des Falcons et les receveurs de New England. Quinn aime entamer le bras de fer dès la ligne de scrimmage. Ce manon à mano sera à suivre de près. Atlanta devra se montrer efficace en homme à homme et Brady profitera de la moindre hésitation pour punir la défense adverse. Les jeunes défenseurs devront réagir rapidement aux différentes surprises concoctées par les bostoniens.

Dan Quinn et son coordinateur défensif, Richard smith, tenteront donc de mettre une pression intérieure sur Brady. Un schéma qui pourrait déranger le vétéran de 39 ans. Mais en contrepartie, la jeunesse et le manque d’expérience de certains joueurs pourraient jouer des tours aux Falcons !

Un jeu d’échec passionnant

On le sait, les Patriots seront prêts tactiquement. Aucune équipe ne subit une telle pression des coachs, chaque joueur doit être prêt à réagir en fonction des actions adverses. Aucune place n’est laissée au hasard. Offensivement, Josh McDaniels comprend à merveille les schémas défensifs adverses et trouve souvent la faille. Belichick ira donc à son septième Super Bowl en tant que coach des Patriots, de quoi lui laisser un bel avantage au niveau de l’expérience accumulée. Les joueurs et les entraîneurs le savent, une participation au Super Bowl reste une expérience unique et il est difficile de s’y préparer !