Le Flash impose un régime spartiateSpartiates 0-45 Flash

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Le Flash insiste au sol
Le Flash insiste au sol
le 31/03/2013 à 11:57 par Thomas Deligny

Dans un match à sens unique, le Flash s’est imposé hier soir contre les Spartiates (0-45). Très rapidement dépassés les amiénois ont tenté de redresser la tête hors de l’eau, en vain. Son adversaire du soir n’a quant à lui pas eu à aller chercher dans ses ressources mais a montré qu’il monte en puissance au fil des matchs, comme à son habitude. 

 

Les spectateurs présents hier au stade du Grand Marais auront vite compris que le match auquel ils allaient assister serait sans suspens. Avec une équipe affaiblie, qui cherche toujours ses repères, et malgré l’arrivée de deux nouveaux joueurs américains, les Spartiates n’avaient pas encore les cartes en main pour rivaliser contre un prétendant au titre.

Le Flash n’a guère pris le temps de jauger son adversaire. Il a mis la pression d’entrée, à l’image des deux premiers kick retournés jusqu’aux 40 yards adverses, et a scoré presque à chacune de ses possessions en première mi-temps. Guillaume Buquet se charge de mettre les siens en bonne position sur une course plein centre et en puissance. Yoan Boireau, à la réception concrétise un premier drive rondement mené (0-7). Les Spartiates subissent également la pression sur leur premier drive. Le retourneur recule et les Spartiates repartent dans leur zone rouge. Débarqué il y a deux jours, leur QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
a encore du chemin à faire pour trouver ses coéquipiers et s’entendre avec son centre. Il commet un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
sur son premier snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, récupère le cuir mais est sacké dans son enbut pour un safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
. (0-9)

Perez Mattison se câle avec ses receveurs et parvient à nouveau dans la zone rouge des spartiates. Cette fois la défense spartiate, qui compte parmi elle le retour d’Arnaud Leprêtre, tient bon. Un ballon contré par la ligne défensive manque même d’être récupéré par un spartiate qui l’envoie sur un adversaire. Le Flash enfile trois points sur field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snap, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
. (0-12) Amiens n’y arrive toujours pas. Sur son deuxième drive, le QB cherche ses running… qui sont déjà partis. Il lui faudra du temps et quelques répétitions mais ce soir la défense agressive du Flash ne lui laisse guère le temps. La Courneuve récupère donc la possession. Même si l’un de ses joueurs commet un fumble forcé, l’attaque est là pour se coucher dessus. Steve Delaval prend 25 yards et Guillaume Buquet réitère, au début du deuxième quart-temps, une copie de sa première course décisive. L’extra-point est quant à lui manqué (0-18).

Le Flash au sol
Le Flash au sol (Thomas Deligny)

Guillaume Buquet, force 3

Le Flash profite du manque de confiance d’Amiens et réussit un on-side kick. A nouveau ils se trouvent sur les 40 yards picards. Mickaël Doukouré aurait pu même inscrire de suite un nouvel essai si ce dernier n’avait pas été refusé pour une « procédure illégale ». Qu’à cela ne tienne Guillaume Buquet, toujours lui, perce la ligne et file sur 25 yards inscrire un triplé. La transformation est réussie (0-24).

Le QB spartiate trouve enfin ses cibles, notamment Gaetan Parrhuite, de retour après une opération médicale et Mathieu Lapios. Mais les mains spartiates sont fébriles ce soir et la précipitation entraînent des ballons dropés. Deux punts se suivent car la défense aménoise réussit à s’ajuster sur la course du Flash mais l’attaque ne parvient pas encore une fois à avancer. Les coéquipiers de Perez Mattison ont une dernière possession avant la mi-temps. Si le QB arrose en cherchant Yoan Boireau et Mickaël Doukouré, il se connecte à Steve Delaval. Les Spartiates croient avoir fait le plus dur en resserrant les lignes mais Guillaume Dumé inscrit toujours à la course un nouveau touché, dont la transformation rencontre le poteau. (0-31)

A la pause, il semble clair que les débats sont terminés mais l’on ose espérer que le réveil amiénois aura lieu. Le Flash ne laisse guère de chance à ses adversaires en réussissant un nouvel on-side kick. Un coup de maître qui n’apportera cependant pas de nouveaux points sur ce drive mais l’attaque spartiate a toujours autant de mal. Mickaël Doukouré se met en évidence et Guillaume Buquet, encore et toujours lui, entre dans la end-zone pour la quatrième fois. (0-38).

Cette avance créé un relâchement dans l’équipe de la Courneuve dont la défense se laisse surprendre sur une feinte de punt. Cyril Lefebvre profite de ses bloqueurs et réalise une course de plus de 25 yards. La défense du Flash, en commettant deux fautes personnelles permettent aux Spartiates d’avancer mais Fevre Tahlarn commet un fumble qui permet au Flash de récupérer la possession du cuir. Pour compléter le tableau, Jason Aguemon entre en lice, perfore lui aussi la défense amiénoise et fait avancer les siens de 35 yards. Le dernier quart temps débute par une réception de Steve Delaval dans l’en-but amiénois. (0-45)

Ce dernier TD scelle la victoire du Flash qui aura fait boire aux Spartiates le calice jusqu’à la lie. Dans une semaine, les champions en titre reçoivent l’équipe allemande des Schwäbish Hall en Eurobowl. Espérons que Steeve Guersent saura trouver les mots juste pour resouder son groupe et que son équipe fasse bonne figure. La saison Elite sera dure et longue, c’était écrit ; aux joueurs de trouver les ressources morales nécessaires pour ne pas rendre une nouvelle copie vierge !

 

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  1 2 3 4 OT Final
Amiens 0 0 0 0 0
La Courneuve 12 19 7 7 45
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 Le football n'est qu'un jeu, ce qui compte c'est ce qui vous pousse à jouer. Vous vous retrouvez seul contre votre adversaire et vous devez être meilleur que lui ; c'est ce que j'aime dans le jeu !  – Ernie Davis, joueur des Browns de Cleveland, décédé à 23 ans

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