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Les Dauphins face à leur "bête noire"
Nous poursuivons notre tour des demi-finalistes Elite avec les Dauphins qui accueilleront demain soir les Black Panthers pour la "revanche" de l'an passé dans le sud. L'objectif de l'équipe était de revenir en playoffs immédiatement : cet objectif a été atteint à la force d'une très solide défense et en prime les Dauphins s'offrent une participation aux demi-finales de l'EFAF Cup pour leur première participation. Alors faisons le point sur l'équipe de la Côte d'Azur.
Leur saison :
Deuxième meilleure défense de la saison, les Dauphins ont réussi à revenir en playoffs cette saison et ils ont acquis cette qualification avec une meilleure fiche que celle de l’an dernier : 7 victoires, 1 nul et 2 défaites.
Si leur saison a été marquée par la pluie, c’est la neige qui les attendait à La Courneuve en début de saison pour un match qui se sera joué sur la dernière action : un coup de pied de Guillaume Palanca contré par les joueurs du 93… et au final un match nul plutôt prometteur côté Dauphins. La semaine suivante leur défense forçait une victoire à Pessac alors que leur attaque se contentait d’un seul TD, mais de retour sur la Côte d’Azur l’équipe s’inclinait face à la meute d’Asnières. Une semaine plus tard, les Black Panthers réduisaient à néant une tentative à deux points de Nice et forçait ainsi une victoire d’un tout petit point. Dés lors on pouvait se demander si la crise pointait du côté de Nice car la fiche de 2v-2d-1n semblait en deçà des attentes… mais la réponse fût immédiate car depuis Nice n’a plus perdu un seul match sur le sol français ou espagnol. D’ailleurs pour leur entraineur Fred Chameroy cette défaite face aux Black Panthers fût un révélateur : « elle nous a fait prendre conscience de l’investissement et de l’engagement qui était nécessaire de la part de chacun pour pouvoir retourner en playoffs ».
Les adversaires sont donc prévenus, Nice est en réussite actuellement et enregistre par ailleurs des retours importants en défense pour les playoffs (même si certains sont encore en attente de confirmation) puisque l’équipe pourra compter sur Pierre-Yves Ducher, Maxime Malavard ou Massimo Pignataro.
Thonon : la bête noire ?
Avant d’espérer aller fouler la pelouse de Charlety, les Dauphins doivent battre leur « bête noire ». Les Black Panthers sont habitués à l’emporter sur les Niçois : cette année ils ont gagné leur seule confrontation, l’an dernier Thonon a battu Nice à 3 reprises (2 fois en saison régulière et lors de la demi-finale Elite), 2 fois sans grande difficulté en 2011… et cela se reproduit depuis l’arrivée en Elite des Dauphins ou même avant : concrètement Nice ne l’a jamais emporté face à Thonon que ce soit à domicile ou à l’extérieur dans toute l'histoire du club. Alors est-ce que cette demi-finale sera la bonne ? « Ce qui est certain c’est que l’on se rapproche d’année en année grâce à une équipe qui se renforce par les montées des Juniors et par quelques arrivées de qualité… mais la clé du match sera comme toujours la gestion des fautes, la réduction des turnovers et les équipes spéciales » nous confie l’entraineur des Dauphins.
Leur(s) force(s) ?
La défense est la grande force de l’équipe la plus méridionale du championnat Elite. Elle impose un défi physique constant sur la ligne et dans le back field quelques joueurs, comme le nouvel arrivant Arnaud Vidaller ou le très régulier Maxime Malavard, peuvent vous pousser à la faute et signer un pick bienvenu. La force des Dauphins c’est aussi la puissance et la versatilité de leur ligne de linebackersLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive. qui est l’une des toutes meilleures du championnat: Massimo Pignataro, Pierre-Yves Ducher, Yannick Fattorini, Geoffrey Dieny… pour ne citer que quelques noms qui enflamment le public niçois.
Focus sur leur QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. Joe Scibilia
La question est forcément « idiote », mais on se doit de la poser car il est évident que la « greffe » Scibilia a pris un peu de temps à se faire. En effet, en début de saison, la connexion entre le QB américain et ses receveurs Anthony Couvin et Guillaume Pallanca n’était pas forcément optimale (le ratio TD/Interception étant proche de 1 sur la saison). A la décharge de l’Import, les conditions météo n’ont pas franchement permis de voir le meilleur de sa part. En outre, il ne faudrait pas se fourvoyer en voyant en Scibilia un « pocket QB » : sa force réside aussi dans les jambes comme le confirme Fred Chameroy : « On voulait un QB qui soit mobile car c’est une arme de plus et on sait que toutes les armes comptent sur un championnat (…) on a beaucoup travaillé sur la réduction des interceptionsInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire). et sur sa relation avec les receveurs et ça porte ses fruits sur la fin de saison ».
En effet, depuis quelques semaines les connexions QB/Receveurs sont plus propres et on sent clairement du mieux sur la côte d’Azur. De bonne augure peut-être pour les fans des Dauphins car on sait qu’en playoffs les matchs sont éliminatoires et chaque turnover coûte potentiellement très cher.
Le joueur à suivre en playoff ?
Evidement il s’agit du playmaker de l’équipe : Anthony Couvin. L’ancien Spartiate et ancien Templier a la capacité de sortir un gros jeu à tout moment : en attaque ses tracés balle à la main sont suivis pas les défenses, mais il sait aussi aller capter le cuir très haut ou effectuer des relances de premier ordre sur les coups de pied. Véritable « dynamiteur» offensif, Anthony Couvin sera essentiel aux siens dans la perspective d’un titre à Charlety… titre qu’il a remporté l’an dernier avec les Spartiates faut-il le rappeler.
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