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Sebastien Sejean en forme… XL !
Obligé cet été de déclarer forfait pour la Coupe du Monde en Autriche à cause d’une blessure contractée au mollet durant le stage de préparation, Sebastien Sejean a suivi un programme complet pour revenir au premier plan. Le SafetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire..
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen. des Spartiates d’Amiens nous explique sa préparation et nous dévoile ses nouveaux projets.
La blessure
A mon retour du stage de préparation à la Coupe du Monde, j’ai récupéré pendant deux semaines. Ensuite, j’ai fait fait pas mal de tests, un check-up total : j’ai consulté un kiropracteur, un osthéopathe… ; je me suis fait faire des semelles orthopédiques puis j’ai effectué un programme spécifique de réhabilitation réalisé par Jean-Marc Panzou de XL Forme pour revenir rapidement, mais surtout pour me réapprendre à courir. J’avais un problème d’alignement de bassin. Ma blessure ne venait pas du muscle directement mais était liée à un problème de motricité. C’était difficile de le voir plutôt et c’est pour cela que l’an passé, j’ai été blessé deux fois : contre les Black Panthers et lors du stage à Strasbourg qui était vraiment très intensif.
Cela a pris un mois et demi avant que je ne ressente plus de gêne ou de douleurs de compensation. Début septembre, je ressentais encore des petites douleurs, des gênes. Est-ce que cela était dû à la blessure ou au rééquilibrage ?
Désormais, je suis dans la partie la plus dure car il faut que je m’affine et que je prenne de la masse musculaire. Je travaille surtout le cardio, les appuis, la dextérité. Début novembre, on recommencera en équipé.
La rentrée footballistique
Je suis parti en Espagne pour l’Euro et les Juniors ont réussi à décrocher une belle médaille d’argent. Ca s’est super bien passé malgré quelques problèmes d’organisation. Comparé à mon expérience de 2002, je trouve que cette génération-là comprend et pratique mieux le foot. A ce niveau là, c’est juste un plaisir pour moi de la coacher. Il est clair que la vitrine du Foot US en France reste l’équipe de France Sénior mais on peut juger la qualité de notre football grâce aux jeunes. Il faut miser sur cette catégorie comme l’a fait l’Autriche qui est championne d’Europe Junior et qui a un très bon niveau sénior - même s’ils ont terminé derrière nous au Mondial.
La rentrée au Pôle s’est également bien déroulée : on a désormais 25 jeunes au Pôle : 10 externes et 15 internes. Les plus vieux sont J3 et le plus jeune est cadet 1 ou 2. On ne pousse pas les jeunes du Pôle à venir absolument jouer pour les Spartiates. Ce sont eux qui décident. Cette structure rentre dans la perspective de formation de joueurs qui évolueront en EDF junior ou sénior ou seront capables d’enchaîner deux campagnes en EDF juniors. Je m’occupe surtout de tout ce qui est entraînement au niveau défensif, musculation en salle. Parallèlement, je vais m’occuper avec Nicolas Prévost du recrutement à la position de DB au niveau des jeunes pour le championnat du monde qui aura lieu cet été.
Enfin, je vais commencer un DEJEPS (Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) au début du mois prochain à Champigny-sur-Marne, près de l’INSEP. Nous (Paul Durand, Arnaud MBoutcha, Simone le coach des Flash, Franco le coach des Météores) allons suivre cette formation une semaine par mois sur Paris pendant un an. Il y a un tronc commun (mangement, droit…) puis une spécialité Foot US en lien avec un projet de la fédération. Les étudiants de l’année dernière avait travaillé sur un plan, le Dafalt, qui explique comment coacher les jeunes dans chaque catégorie d’âge. On nous a demandé cette année de nous occuper de la production des vidéos de ces formations.
Je continuerai bien sûr à jouer. D’ailleurs, on a repris les entraînements et bizarrement on est beaucoup. On a décidé de jumeler les équipes A et B : on s’entraîne donc tous ensemble, à cinquante et cela créé un certain engouement. C’est intéressant pour la synergie et la dynamique du groupe surtout quand la saison va commencer.
Les projets
L’un des projets qui me tenait à cœur est de développer l’étude pour les benjamins et minimes qui devront faire leurs devoirs avant leur entraînement. Le projet est à l’étude sur le bureau de l’adjoint au maire d’Amiens. Nous essayons de créer un secteur d’activités sociales au sein du club et nous attendons les subventions que nous pourrions avoir. Mais tout est en pourparler pour le moment. En attendant, on a réussi à démarcher certaines enseignes pour qu’elles nous fournissent des barres de céréales, des fruits et des jus pour les rencontres des jeunes les samedis.
A Noël, j’aimerais aussi qu’avec certains de l’Equipe nous allions à l’hôpital nord d’Amiens pour distribuer des cadeaux aux enfants malades.
Under Armour
Lorsque j’évoluais aux Etats-Unis, je savais qu’Under Armour n’était pas trop connu en France, - pour ma part j’étais sous contrat avec Reebok. UA a toujours été lié au Football Américain et c’est très important pour eux de revenir à leur sport de base d’autant qu’il est très dur de pénétrer certains marchés comme le football ou le basket, qui sont saturés.
Under Armour m’a offert l’opportunité d’être un contact privilégié du football américain en France avec eux sur le plan sportif. La qualité des équipements, surtout au niveau de leur durabilité, est son principal atout. Je me dis qu’il vaut mieux pour les clubs investir dans des équipements de meilleure qualité mais qui dureront plus longtemps. Ce qui manque en France, c’est que même si l’on a l’attitude et la volonté de passer semi-pros ou même pros, on n’a pas l’image. Les clubs doivent trouver des partenariats au cas où les matches d’Elite seraient enfin diffusés. Il faudra commencer par exemple par les joggings et les pulls : les joueurs les mettront à l’entraînement et lors des déplacements pour que la marque soit visible.
La grosse difficulté d’Under Armour en France et en Europe, c’est qu’on peut trouver du textile à Décathlon mais rarement dans d’autres magasins. Les gens préfèrent y acheter d’autres marques. La plupart des sportifs intéressés commandent alors sur Internet mais gonflent les statistiques des revendeurs américains même si les acquéreurs sont français.
Je ne serai pas payé pour ce « partenariat », j’aiderai juste les clubs français qui veulent en acheter, surtout les lycras ou vêtements spécifiques à ce sport, en servant d’intermédiaire. J’ai déjà contacté quelques clubs, en commençant par les Spartiates bien entendu. L’obstacle principal est le coût que cela peut engendrer pour les clubs du fait de leur statut associatif et de leur obligation de se faire une marge sur les produits vendus aux joueurs. Les clubs n’auront pas des équipements gratuits mais le volume demandé leur permettra d’obtenir des rabais. Ensuite il est compréhensible également que certaines associations veulent faire travailler des entreprises françaises qui sont dans le textile.
Corgenic
Le fondateur de Corgenic, Julien Dollet, est parti aux Etats-Unis travailler pour de grandes compagnies. Quand il est revenu en France plusieurs années plus tard, il a voulu se démarquer du culturisme et il a créé sa propre entreprise et son propre labo dont les produits ont été associés au côté bien-être et entretien du corps. J’ai pu en bénéficier : Corgenic m’a fourni des protéines, de l’huile pour les cartilages, le tout accompagné d’un programme alimentaire à suivre. On peut y croire ou pas, mais je pense que cela m’a aidé à retrouver la forme.