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La revanche de la finale NFC 2008Green Bay accueille les New York Giants
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Dimanche soir, à 22h30 (Paris), les Green Bay Packers (15-1) accueillent les New York Giants (9-7) pour le compte du dernier match de Divisional Playoffs et une place en finale de conférence nationale. A priori, les champions 2010, auteurs d'une saison presque parfaite, qui joueront dans leur Lambeau Field fétiche seront favoris. Mais un certain nombre d'éléments font penser à la saison 2007 où les Giants étaient venus s'imposer avant d'aller battre lors du Super Bowl XLII une équipe avec un bilan de 18-0, les New England Patriots.
Les Giants 2011 ont un goût de 2007
Ce n'était pas le cas il y a encore quelques semaines, mais les performances récentes des Giants ont un air de déjà vu. En 2007, ils avaient en effet très mal débuté avec 2 défaites avant de se reprendre par la suite. De l'avis de leur coach Tom Coughlin, leur victoire face aux Dolphins dans le premier match à Wembley de l'histoire (nous y étions) a été un tournant dans leur saison.
Le dernier match avant les playoffs se joue à NY et les oppose aux Patriots en quête de la saison parfaite et de nombreux records. Dans une rencontre spectaculaire, les New Yorkais sont défaits 38-35. Sur une passe de TD longue distance, Brady s'empare du record de touchés à la passe (50) et Moss de celui du nombre de réceptions (23). Les joueurs de Big Blue sortent la tête haute. Ils ne le savent pas encore mais ils auront leur revanche.
Leur bilan de 10-6 les obligent à passer par les Wild Cards avec la certitude de ne pas recevoir un seul match de playoffs. Qu'à cela ne tienne, une victoire à Tampa et chez le rival texan (les Cowboys) plus tard, ils débarquent à Green Bay pour la finale NFC. Devant plus de 72000 spectateurs et dans un froid glacial, ils l'emportent 23 à 20 en prolongation dans le dernier match de Brett Favre en jaune et vert. Deux semaines plus tard, à Glendale (AZ), ils s'offrent leur 3ème bague de champions du Super Bowl et brise le rêve de "Perfect Season" des Pats. Les scènes de joie de l'équipe de Boston à la fin du match s'étant déroulé cinq semaines plus tôt semble bien loin.
En 2011, les Giants terminent avec une victoire de moins qu'en 2007 et des problèmes de régularité dans la performance, en partie dus à des blessures. Mais ils terminent sur une bonne dynamique avec notamment une défense plus complète et en net progrès. Lors de la 13ème semaine, Green Bay avait imité les Pats 2007 en battant les Giants sur le score de 38-35, à NY. Il y a parfois des signes diront certains...
Les clés du match
Le pass rush fonctionne, le jeu au sol a été très performant contre les Falcons (172 yards) et Eli Manning est dans la meilleure saison de sa carrière. Au niveau du premier rideau défensif, Justin Tuck, Jason Pierre-Paul et Osi Umenyoira ont fait des misères à Matt Ryan et sont tous les trois en forme. Or, Aaron Rodgers, le nouveau recordman du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs. rating, a pour sa part eu des problèmes de tackles ses dernières semaines.
Dans le jeu aérien, Rodgers a plus que prouvé qu'il faisait partie des "Grands" cette année. Le secondary de NY sera fortement sollicité d'autant que l'un des ses cornerbacks phares, Aaron Ross, est incertain suite à sa commotion cérébrale de la semaine dernière. La bonne nouvelle pour Green Bay est le retour de Greg Jennings qui viendra alléger la charge qui pèse actuellement sur Jordy Nelson. Tout le monde est bien reposé et soigné après 3 semaines de repos pour les cadres (Rodgers n'a pas lancé un ballon en compétition depuis le début du quatrième quart-temps de la semaine 16 !).
Eli Manning a été parfait contre Atlanta et sa capacité à retourner un match en dernier quart-temps est exceptionnelle. Il faut dire qu'il dispose de cibles de grand talent avec Mario Manningham, Victor Cruz et Hakeem Nicks. Ils seront toutefois surveillés comme le lait sur le feu par le futur Hall of Famer Charles Woodson ou encore Tramon Williams (CB).
Mais pour se donner les meilleurs chances de l'emporter, New York devra laisser se refroidir Rodgers le plus longtemps possible. Pour y parvenir, une performance similaire à celle des Wild Card du duo Brandon Jacobs et Ahmad Bradshaw est quasi indispensable.
Si Green Bay tient la corde, un match serré et indécis comme seuls les playoffs peuvent les proposer est plus que probable. La pression est en tout cas sur les épaules de Rodgers. La franchise du Wisconsin mène 4-2 en phase finale face aux Giants.
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