[NFC Championship] Preview : Green Bay Packers @ Seattle SeahawksLa très attendue revanche de la 1ère journée

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Michael Bennett sacke Aaron Rodgers lors de la week 1
Michael Bennett sacke Aaron Rodgers lors de la week 1
le 16/01/2015 à 19:55 par Pierre-François Flores

Dimanche en début de soirée, les Seattle Seahawks (13-4) tenteront d'accéder à leur deuxième Super Bowl consécutif, ce qui serait une première en 10 ans (Patriots, champions en 2003 et 2004). Pour ce faire, ils devront battre les Green Bay Packers (13-4) qu'ils avaient largement dominés en ouverture de la saison le 4 septembre, 36-16. Le match, que l'on attendait serré, a été maitrisé par les champions en titre. Près de 4 mois et demi plus tard, nous pouvons toutefois nous attendre à un affrontement bien différent mais avec une constante : le public. Le "12ème homme" que représente les dizaines de milliers de fans du CenturyLink Field donneront de la voix pour porter leur défense mais surtout gêner au maximum l'attaque du Pack.

Une défense améliorée des Packers

Après des débuts délicats et une défense contre la course perméable, Dom Capers, le coordinateur défensif des Packers, et Mike McCarthy ont décidé de recentrer Clay Matthews et de donner plus de temps de jeu au linebackerLinebacker (LB)
joueur de la défense polyvalent qui constitue le 2ème rideau défensive.
Sam Barrington. Au final, une 10ème place NFL avec 119,9 yards concédés par match mais seulement 86,4 YPM à 3,6 yards par course sur les 8 derniers matchs. Contre les Cowboys la semaine dernière, le meilleur coureur de la ligue, DeMarco Murray a gagné 123 yards en 25 courses mais s'est fait arracher un ballon (fumble).

L'une des fragilités de la D du Wisconsin concerne le secteur aérien. Classée 15ème à 226,4 YPM, les arrières défensifs concèdent de gros jeux et même s'ils n'ont laissé que 191 yards à Tony Romo, ils ont tout de même encaissé 2 TD. Le point positif est que l'attaque de Seattle n'est pas réputée pour son rendement à la passe (27ème à 203,1 YPM) en raison principalement de la domination de son jeu au sol sur la ligue : 1er avec un monstrueux 172,6 YPM. Et encore. La victoire contre Carolina a démontré une fois de plus que Russell Wilson était un grand QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
avec 268 yards, 3 TD et 107,2 de rating. Il a d'ailleurs le meilleur rating en carrière pendant les playoffs avec 109,6, Rodgers étant 2ème avec 105,3. Green Bay surveillera son receveur clé en phase finale : Jermaine Kearse, 238 yards et 3 TD en 3 matchs.

La tâche s'annonce donc difficile pour les Packers qui, contrairement à leur match contre Dallas, ne devront pas seulement freiner Marshawn Lynch (1306 yards et 13 TD) mais aussi bloquer leur "QB/RB" Wilson. Capers pourra peut-être s'inspirer de la stratégie mise en place par les Panthers samedi dernier, où Lynch n'avait glané que 59 yards en 14 courses et Wilson 22.

La "Legion of Boom" veut entrer dans l'histoire

Près d'un an après avoir éteint l'attaque la plus prolifique de l'histoire lors du Super Bowl (victoire sur Denver 43-8), la défense championne et sa "Legion of Boom" ont à coeur de passer à la postérité. Pour se faire, elle devra écarter quoiqu'il arrive deux grosses attaques : celle du Pack (1ère avec 30,4 PPM) et celle des Patriots ou des Colts. Mais rien ne fait peur à Richard Sherman, Kam Chancellor ou Earl Thomas. La meilleure défense en points (15,9 PPM) pour la 3ème saison consécutive a été quasi imperméable durant les 7 derniers matchs avec 56 points concédés. Et quand cela compte le plus, à savoir dans le Money Time, elle n'en a encaissés que 7 pendant que l'équipe en marquait 62 !

Parce qu'il faut bien chercher une faille dans la cuirasse, nous dirons qu'elle a laissé 132 yards au sol aux Panthers. Une raison d'espérer pour Eddie Lacy. Le RBRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
, qui ne s'est pas entrainé hier (genou), sort d'une belle performance face aux Cowboys avec 101 yards à 5,3 yards par course. Celui qui a gagné 1139 yards sur la saison voudra aussi effacer le match de la week 1 où il n'avait cavalé que 34 yards en 12 courses. Dans ce fameux match, Green Bay et Aaron Rodgers avait connu leur 2ème plus mauvaise journée en matière de yards (255) et de QB rating (81,5).

La forme d'Aaron Rodgers

Les fans des Packers sont à l'affût de la moindre information pouvant filtrer sur l'état du mollet de leur QB superstar. Aaron Rodgers, aussi dispensé d'entrainement hier, souffre toujours mais avait été impressionnant contre Dallas. Après une entame de match difficile, il nous avait offert une deuxième mi-temps exceptionnelle et fini avec 316 yards et 3 TD. En dehors de Jordy Nelson et Randall Cobb, le rookie Davante Adams est devenu un élément clé dans une attaque aérienne bien huilée (8ème à 266,3 YPM). Contre Dallas, il a capté 7 ballons pour 117 yards et un TD.

Rodgers sera certainement nommé MVP pour la deuxième fois de sa carrière la veille du Super Bowl. Il termine une nouvelle saison avec plus de 100 de rating (112,2) et un ratio TD/INT qui force le respect : 38 pour 5.
Lors du match de la week 1, il avait été mis en difficulté avec seulement 189 yards, 1 TD mais 1 interceptionInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
et 3 sacks dont l'un avait conduit au safety. Il était en pleine forme. Reste donc à savoir si, contre cette fameuse défense, les Packers peuvent se permettre le luxe d'avoir un QB diminué.

Seattle à la maison, le pari impossible des Packers

Pour leur première finale NFC depuis 2010, l'année de leur dernier titre, les Packers doivent défier une équipe qui reste sur 8 victoires consécutives en playoffs, 7 succès de rang et 10/11 en 2014. Menés en attaque par un Wilson qui se transcende en janvier (5v-1d) et derrière la défense que l'on sait, les Seahawks seront favoris. Si en plus Rodgers joue sur une jambe la mission semble belle et bien impossible pour le club le plus titré de toute l'histoire de la NFL.

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  1 2 3 4 OT Final
Seattle 0 0 7 15 6 28
Green Bay 13 3 0 6 0 22
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 Un coach qui a du succès est un coach qui est toujours sous contrat.  – Ben Schwartzwalder, coach, Syracuse

En VO :  A successful coach is one who is still coaching. 

Citation décalée proposée par micky pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !