[Divisional Round] Preview : Dallas Cowboys @ Green Bay PackersIce Bowl, act II ?

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le 07/01/2015 à 23:21 par Thomas Deligny

Le match de dimanche entre les Cowboys et les Packers s’annonce déjà historique : tout simplement parce que les deux équipes se rencontreront en Playoffs à Green Bay pour la première fois depuis un mythique « Ice-bowl », une rencontre jouée par -26°C et remportée dans les derniers instants par les Packers. La température ne devrait pas atteindre cette barre glaciale cette année, l’affiche n’en sera pas moins alléchante et indécise entre deux équipes.

8-0 et 0-8

Forts d’une fiche de 8 victoires pour 0 défaite, les Cowboys peuvent se déplacer au Lambeau field avec un capital confiance gonflé au maximum puisqu’ils sont invaincus à l’extérieur cette année. Pourtant, ils trouveront face à eux des Packers qui affichent le même bilan à domicile. L’une des deux franchises devra forcément plier mais il est très difficile de prédire le résultat même si Green Bay reste sur trois succès face à ces adversaires : le plus récent remonte à la saison précédente et les coéquipiers d’Aaron Rodgers s’étaient imposés d’un point (37-36).

Deux attaques affutées

Dans le froid de Lambeau, le jeu pourrait se concentrer au sol, avec une opposition de style entre DeMarco Murray et Eddie Lacy. Le running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
des Cowboys a atteint son meilleur niveau en accumulant 1845 yards et 13 touchdownsTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
cette saison et avait brillé lors du dernier affrontement (134 yards/18, TD) ; son homologue présente un bilan plus modeste sur la saison (1139 yards/9 TD) mais s’est aussi illustré lors du dernier match où il avait couru pour 141 yards. L’avantage est donné aux visiteurs sur ce point avec une moyenne de 147 yards/match contre 119 aux Packers.

Chacune des deux franchises a les armes aériennes pour surprendre son adversaire. A ce jeu, l’avantage est donné aux Packers et Aaron Rodgers. Candidat au titre de MVP, le bras de l’offense des Packers a lancé pour 4381 yards et 38 TD pour seulement 5 interceptionsInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
. Il aura à cœur de rattraper sa prestation de l’an passé à domicile et ayant conduit à une défaite contre San Francisco (23-20). Jordy Nelson (1519 yards) et Randall Cobb seront deux cibles prioritaires pour cette attaque qui commet rarement des erreurs, seulement 13 turnovers en saison régulière.

En face, Tony Romo semble avoir vaincu le signe indien en remportant enfin un deuxième match de Playoffs même si la victoire décrochée face aux Lions a été acquise dans la douleur. Le quarterback des Cowboys devra ainsi confirmer toutes les attentes placées en lui lors des grands rendez-vous. On attend également beaucoup de Dez Bryant, auteur d’une saison pleine avec 16 TD, faisant de lui le premier Cowboy à dominer la Ligue depuis un certain Terell Owens.

Et si la clef venait de la défense ?

On l’a vu lors des précédentes rencontres : la clef des matchs vient principalement des équipes capables d’être agressives et capables de verrouiller leur arrière-garde. Si les Packers ont connu quelques difficultés contre la course en début de saison, ils se sont ajustés en repositionnant Clay Matthews et sont passés d’une moyenne de 153,5 yards concédés en moyenne sur les 8 premières rencontres à une moyenne aux alentours de 86 yards. Sera-ce suffisant pour contrer les percées de DeMarco Murray : rien n’est moins sûr ! La ligne défensive des Packers devra réitérer la performance de celle des Lions qui a mis à mal son homologue, qui contient pourtant 3 hommes sélectionnés pour le ProBowl.

La D des Boys n’a quant à elle rien de transcendant et s’est fait piétiner une bonne partie du match par les Lions dimanche dernier avant que ses adversaires ne craquent sur le tard. Si elle sait contrer le jeu au sol, elle affiche des statistiques bien plus inquiétantes contre la passe avec 251,9 yards concédés par matchs, sans avoir rencontré des attaques prolifiques.

Une affiche indécise

Il sera très difficile donc de déterminer le vainqueur de cette affiche – sûrement la plus indécise des quatre rencontres de divisional – alors que les deux franchises ont terminé avec la même fiche (12-4). La fraîcheur physique des Packers et l’avantage du terrain ne seront cependant pas à négliger et pourraient donner un léger ascendant psychologique aux hommes de Mike McCarthy. Mais après être passés devant les Eagles en fin de saison, les Cowboys ont aussi su trouver les ressources nécessaires pour venir à bout des Lions (20-24) alors qu’ils étaient menés de 13 points ; ce qui ne les condamne pas et mènerait presque à miser une pièce sur eux.

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  1 2 3 4 OT Final
Green Bay 7 3 10 6 0 26
Dallas 7 7 7 0 0 21
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 Personne dans le football ne devrait être appelé un génie. Un génie est un type comme Norman Einstein.  – Joe Theisman, ancien QB des Washington Redskins

En VO :  Nobody in football should be called a genius. A genius is a guy like Norman Einstein. 

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