Super Bowl XL : One for the Thumb

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le 24/01/2014 à 02:09 par Pierre-François Flores
Mise à jour du 04/02/2011 à 21:54

A moins de 10 jours sur Super Bowl XLVIII, nous passons en revue les 7 finales déjà disputées par les Seattle Seahawks et les Denver Broncos. On commence avec l'unique Big Game des Seahawks.

Paru le 6 février 2006 à 4h40

Devant plus de 70000 spectateurs et 1 milliard de téléspectateurs, les Pittsburgh Steelers (15-5) ajoute un cinquième titre, One for the Thumb (un pour le pouce), à leur glorieux palmarès. Ils auront dû finalement patienter 26 ans pour reconquérir le Graal du football américain.
Donnés favoris de 10 points par les bookmakers, ils ont su faire face au comeback des Seattle Seahawks (14-5) lors du quatrième quart-temps avant de finalement porter la dernière estocade sur un jeu encore jamais vu lors de la grande finale.
Bien que net, le score de 21 à 10 est flatteur pour les joueurs de Bill Cowher qui ont eu beaucoup de mal à rentrer dans la partie. Retour sur le Super Bowl XL.

Seattle, tambour battant. Pittsburgh, fébrile

La 5ème bague des Steelers
La 5ème bague des Steelers
Matt Hasselbeck (26/49 pour 273 yards, 1 touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
, 1 interceptionInterception
passe du QBQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
rattrapée par un défenseur (un adversaire).
et 35 yards à la course) annonce la couleur d'entrée avec deux jeux de passe et déjà le first downFirst Down
1ère tentative. Série de 4 tentatives dont l'attaque dispose pour couvrir un minimun de 10 yards.
. Shaun Alexander ajoute 8 yards sur sa première course. Mais la défense des Steelers s'ajuste très vite et bloque les hommes de Holmgren avec en prime le premier sackSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
pour Clark Haggans.

Ben Roethlisberger et son escouade offensive font leur apparition sur le turf du Ford Field. La fébrilité est de mise avec tout de suite deux pénalités pour faux départ qui leur coûte 10 yards. Sur la 3ème et 19, Big Ben montre ses qualités de coureur mais ne réussit pas à convertir la distance pour le premier down.
Three and out pour commencer, les Hommes d'Acier n'ont pas réussi les mêmes débuts flamboyants que lors de leurs deux matchs précédents.

La réponse de Matt à Ben ne se fait pas attendre. Le QB des Seahawks gagne 8 yards sur une course. Encore une fois, leur série est plus dense. Hasselbeck complète quelques belles passes vers les ailes. L'une d'entre elles trouvent l'intenable Darrell Jackson (5 réceptions pour 50 yards) pour 18 yards mais une pénalité pour un holding offensif annule le gain. Présentis pour être sur les 23 yards de Pittsburgh, les voicis sur leurs 49 avec une 3ème et 16 à jouer. Le lancer est presque intercepté. Tom Rouen refait son apparition pour le coup de pied de dégagement.

Pittsburgh retrouve la possession sur ses 20 yards mais n'arrive toujours pas à progresser. Toujours aucun first down réussi et l'obligation de punter. Les Volatiles récupèrent le cuir en excellente position (sur leurs 47 yards) avec 4:01 à jouer dans le premier quart-temps.

En trois jeux, Seattle se retrouve dans la red zone. Hasselbeck se connecte ensuite avec Darrell Jackson dans la end zoneEnd Zone
Zone d'en-but de 10 yards située de chaque côté du terrain.
. Tout le monde croit au touchdown mais les arbitres le sanctionnent d'une passe interférence offensive un peu sévère. Pénalisés de 10 yards, Shaun Alexander est appelé à la rescousse mais sans succès. Josh Brown fait alors son entrée et ouvre le score d'un field goalField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
de 47 yards.

SeattleQT 1 - 00:22 3 - 0Pittsburgh

Certes les Seahawks ont ouvert la marque mais ils ont concédé 2 pénalités très coûteuses les faisant reculer de 28 yards pour la première et annulant un touchdown pour la seconde.

Les Steelers se doivent de réagir. Ils misent sur le jeu aérien mais liquident en 17 secondes leur troisième drive de la soirée. Ben Roethlisberger (9/21 pour 123 yards, 2 interceptions, 7 courses pour 25 yards et 1 touchdown) lance trois passes sans en compléter une seule. Les défenses sont au rendez-vous.

Le premier acte s'achève sur cet avantage de trois points pour les Seahawks. Rien de plus logique tant leur domination est nette. De son côté, Pittsburgh déçoit. Le plan de jeu de Bill Cowher n'a pas été très ambitieux et même, au vu de la fin de la période, brouillon et risqué.

Le réveil des Hommes d'Acier

Le ticket du Super Bowl XL
Le ticket du Super Bowl XL
Le deuxième quart-temps commence par une série des Seahawks. Même recette et même résultat pour les pensionnaires de la NFC Ouest qui enchaînent brillament courses et passes. Heureusement pour les Noirs et Or, un énorme contact du free safetySafety
Signifie deux choses différentes :
1- c'est le plaquage du porteur du ballon dans sa propre zone d'en-but. Cela rapporte 2 points à l'équipe qui l'effectue et elle récupère la possession du ballon. L'équipe victime du safety va alors dégager depuis ses 20 yards au moyen d'un botté façon puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
.
2- c'est un poste en défense. Le safety est en quelque sorte le dernier rempart. Il tient en quelque sorte le rôle d'un libéro en football européen.
Chris Hope sur Jerramy Stevens fait sortir la balle de bras du tigh end. La passe jugée incomplète oblige Seattle à punter.

Les Steelers sont dominés mais n'ont que 3 maigres points de retard. Problème, il faut trouver la solution pour perforer la superbe défense adverse. Sur une 3ème et 8, Big Ben trouve enfin Antwaan Randle El. Il en est à 2/6 à la passe mais obtient le premier first down du match. Sur le jeu suivant, un reverse permet à Pittsburgh d'enchaîner avec un nouveau contrat de 10 yards. Enfin, elle arrive à perturber la défense de Seattle. Mais, après un temps mort suite à la blessure de Marquand Manuel, Roethlisberger tente une bombe vers Randle El qui est interceptée par Michael Boulware. Il s'agit déjà du deuxième tournant du match après le touchdown sévèrement réfusé à Seattle.
Le jeune quarterback connaît un début de finale difficile : 2/7 et une interception. Mike Holmgren et son staff remportent la bataille stratégique de ce début de match.

Comme souvent à Pittsburgh, la défense fait le boulot et stoppe son adversaire. La série à venir est placée sous le signe d'un retour aux bases quelque peu inefficace. Willie Parker (10 courses pour 93 yards, 1 touchdwon de 75 yards, record du Super Bowl) n'arrive pas à trouver la faille dans la ligne défensive de Seattle. Roethlisberger redevient le QB que l'on aime quand sur une shovel pass (passe à la cuillère) à Hines Ward il permet à son équipe d'arracher le first down. Snap suivant, il se connecte avec Cedric Wilson pour 30 yards. Chaud comme la braise, il cherche Hines Ward dans la end zone mais ce dernier n'arrive pas à se saisir du cuir.
Un beau screen play pour Bettis est ensuite annulé pour une interférence de passe offensive. Puis Grant Wistrom enterre le QB pour un sack et une perte de 8 yards.
Survient alors le jeu de cette première mi-temps. Big Ben sort de sa poche, roule sur sa gauche et, prenant garde de ne pas franchir la ligne de scrimmage, lance une passe longue vers Hines Ward qui s'empare du ballon. Les champions AFC ne sont plus qu'à deux petits yards de la end zone et des 6 points du touchdown. Balle au Bus ! Mais la ligne défensive fait barrage et le vétéran aux 13662 yards en carrière cale.
Le temps mort des deux minutes intervient. Bill Cowher commande une tactique surprise dont il a le secret. Feinte de course du Bus qui perce à gauche, suivi par Roethlisberger qui plonge dans la end zone. Le bout du ballon survole la ligne blanche. C'est peu mais suffisant pour obtenir le touchdown. La révision vidéo des arbitres ne remet pas la décision en cause au grand dam de Holmgren qui ne cache pas sa colère.

Pour quelques centimètres, les Steelers, un peu contre le cours du jeu, prennent la tête avec moins de 2 minutes à jouer.

SeattleQT 2 - 01:55 3 - 7Pittsburgh

Les Seahawks ne comptent pas en rester là. Avec deux timeouts disponibles et 1:55 à jouer, ils ont largement le temps de revenir au score avant la pause.

Le coup de tonnerre de Parker


Bien sûr, place au jeu de passe de Matt Hasselbeck. Il en complète 3 de suite et fait progresser le cuir jusqu'aux 35 yards de Pittsburgh. Sur une tentative longue distance pour Darrell Jackson, ce dernier capte le lancer et pénètre dans la zone d'en but. Mais il voit son touché logiquement refusé pour n'avoir mis qu'un seul pied dans l'air de jeu. Au ralenti, on peut se demander pourquoi il n'a pas glissé ses deux pieds au lieu de faire une énorme foulée.
Les centimètres semblent être du côté des Hommes d'Acier en cette fin de première mi-temps et cela commence sérieusement à agacer les malheureux Seahawks. Dans ces conditions, difficile de demander à Josh Brown de passer un field goal de 54 yards. Son échec renvoie les deux formations aux vestiaires avec un avantage de 4 points pour les joueurs de Pennsylvanie.

Pour être tout à fait honnête, ce score est flatteur pour Pittsburgh qui devra être plus consistant en attaque pour espérer l'emporter. Leur défense peut continuer à maitriser Hasselbeck et Alexander mais la fatigue occasionnée par leur long périple en playoffs pourrait se faire sentir à tout moment.
Côté Seattle, Mike Holmgren doit remobiliser ses troupes. Les faits de jeu plus ou moins contestables de cette première demi-heure ne doivent pas affecter la confiance acculumée lors de leur brillante saison.Ce sont les hommes de Cowher qui débutent cette deuxième mi-temps. Sur le second jeu, Willie Parker, jusque-là transparent, transperce les deux rideaux de Seattle et s'en va inscrire le plus long touchdown sur course de l'histoire du Super Bowl : 75 yards. Il dépasse dans les annales Marcus Allen qui avait gagné 74 yards lors du Super Bowl XVIII (Raiders-Redskins).

SeattleQT 3 - 14:38 3 - 14Pittsburgh



Ce coup de tonnerre prend à froid les Seahawks qui n'avaient pas besoin de cela. Déjà, des statistiques pessimistes sont dans les esprits :
- Le plus gros écart remonté pour un touchdown est de 10 points, nous en sommes à -11.
- Bill Cowher a un bilan de 100 victoires, 1 nul et 1 défaite lorsqu'il mène de 11 points ou plus.

La réaction de Seattle passe par une course de 21 yards de Shaun Alexander. Mais encore une fois les champions NFC sont stoppés et doivent faire appel à Josh Brown. Ce dernier râte son second botter de la soirée (50 yards).

Si près du coup de grâce

Plus remontés que jamais, les Steelers reprennent possession du cuir sur leurs 40 yards. Big Ben trouve Ward pour deux gains de 15 et 16 yards tandis que Jerome Bettis fait parler sa puissance. Seattle plie... mais ne rompt pas. Ainsi, sur une 3ème-et-6 à 7 yards de la end zone, Roethlisberger lance la balle vers Cedrick Wilson mais Kelly Herndon jaillit et gobe le cuir. Il remonte 76 yards et sauve son équipe de ce qui aurait été le coup de grâce. Il bat au passage le record du Super Bowl pour le plus long retour d'interception. Le précédent record, 75 yards, était détenu par Willie Brown (Raiders) depuis le Super Bowl IX.

Cette action redonne des couleurs aux Seahawks qui saisissent l'occasion de recoller au score. Hasselbeck trouve Jerramy Stevens, jusqu'ici maladroit, pour 16 yards et le touchdown de l'espoir.

SeattleQT 3 - 06:45 10 - 14Pittsburgh

Enfin, un tournant favorable aux hommes de l'Etat de Washington. Ils ne sont plus qu'à 4 longueurs de Pittsburgh et ont le momentum.

Trop d'erreurs pour l'emporter

Après 3 séries infructueuses, Seattle retrouve la possession avec 2:41 à jouer dans le troisième quart-temps. Mauvaise nouvelle, ils démarrent de leur 2 yards suite à un bon punt de Gardocki mais surtout à une mauvaise décision du retourneur qui ne se saisit volontairement pas du ballon.
Qu'à cela ne tienne, les Seahawks attaquent le drive le couteau entre les dents. Matt Hasselbeck et Shaun Alexander font avancer leur équipe rapidement. A la fin du troisième acte, ils ont déjà remonté la moitié du terrain.

Le MVP 2005 continue son travail de sape et engrange 16 nouveaux yards. Tout va bien pour l'équipe de Mike Holmgren mais deux nouvelles erreurs vont mettre un terme à leurs espoirs.
Matt Hasselbeck se connecte avec Stevens pour 18 yards. Le tight end est plaqué à 1 petit yard de la ligne de but mais un holding annule le bénéfice de cette action. Pour la troisième fois ce soir, une pénalité fait très mal aux Volatiles. Ils ont à présent 20 yards à gagner pour le premier down. Obligés de passer, la défense s'adapte immédiatement et Casey Hampton sacke le quarterback pour une perte de 5 yards.
Deux jeux plus loin, Hasselbeck tente de trouver Jackson sur la gauche mais il est intercepté par Ike Taylor.

Le "trick play" de la victoire

Le momentum change une dernière fois de camp. Les Steelers remplissent un premier contrat de 10 yards avant de réaliser LE jeu surprise des Super Bowl. Sur le premier down, Big Ben "pitche" (petit lancer en arrière pour un coureur) pour Parker qui part vers sa gauche. Ce dernier transmet à Randle El qui, alors que tout le monde croit à un simple "reverse", lance une passe parfaite de 43 yards pour Hines Ward et le touchdown de la victoire.

SeattleQT 4 - 08:56 10 - 21Pittsburgh

Le très conservateur Bill Cowher est paradoxalement connu pour ses jeux surprises (trick plays). Alors que son équipe aurait pu opter pour un drive mangeur d'horloge, il sort de son chapeau une action jamais vu au Super Bowl. Antwaan Randle El devient de fait le premier receveur à lancer une passe de touchdown lors de la grande finale.

Mike Holmgren aura encore deux séries pour tenter de revenir au score. Mais une excellente défense, un drive de près de 5 minutes principalement joué par Jerome Bettis et une gestion de l'horloge calamiteuse auront finalement raison des Seahawks.

5 titres : 49ers, Cowboys et maintenant Steelers

Le programme du Super Bowl XL
Le programme du Super Bowl XL
Première franchise à remporter 4 couronnes, les Steelers entament une traversée du désert de 26 ans au soir du 20 janvier 1980. Il y a tout juste 10 ans, Bill Cowher les conduit à leur cinquième Super Bowl. Malheureusement, les Dallas Cowboys l'emportent 27 à 17 et rejoignent les 49ers au rang des équipes les plus titrées.

Ces derniers demeurent la franchise la plus représentée en finale avec 8 participations. Ils remportent les Super Bowls VI, XII, XXVII, XXVIII et XXX.

Les 49ers ont quant eux remporté 100% de leurs "Big One". Tout commence par la génération Montana avec 4 titres dans les années 80 (Super Bowl XVI, XIX, XXIII, XXIV). Enfin, Steve Young clôture le palmarès des californiens en apportant un cinquième trophée Vince Lombardi (SB XXIX).

Cowher, Roethlisberger, Bettis

L'émotion était palpable au moment où Bill Cowher remet le trophée Vince Lombardi à Dan Rooney, 73 ans, propriétaire des Steelers. Le sympathique "player coach" concrétise 14 ans de travail et honore la confiance de son président. Il faut dire que la route n'a pas toujours été simple et les critiques sévères lors des 4 défaites en finale de conférence jouées à domicile.
Grâce à cette unité sans faille, il a pu mener son projet à bien, le tout dans la sérénité.
Une philosophie à méditer pour biens des clubs dans biens des sports professionnels.

Ben Roethlisberger devient le plus jeune quarterback à remporter le Super Bowl. A 23 ans et 11 mois, il fait mieux que Tom Brady. Après seulement deux saisons dans la ligue, son palmarès est déjà impressionnant et son surnom de Big Ben mérité. Pour son année Rookie, il établit le record pour le plus grand nombre de victoires et atteint la finale de conférence américaine. Cette saison, il revient après une blessure au pouce et conduit son équipe lors de la plus grande campagne de playoffs de l'histoire. La comparaison avec Dan Marino doit s'arrêter là. Le jeune QB a réussi là où son ainé a échoué : il a remporté le Super Bowl.
Pittsburgh doit être sereine. La franchise de Pennsylvanie tient le quarterback qu'elle cherchait depuis le départ de Terry Bradshaw. Avec lui, son palmarès pourrait bien s'étoffer très vite.

Si Big Ben est l'avenir, The Bus appartient au passé des Steelers. Jerome Bettis quitte la NFL après 13 saisons au plus haut niveau. Durant sa carrière commencée au Rams de Los Angeles, il a amassé 13662 yards et commis seulement 41 fumblesFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
en saison régulière.
Je suis champion. Je pense que le dernier arrêt du Bus est ici, à Detroit. C'est officiel, comme le coup de sifflet de l'arbitre.
Le cinquième meilleur running backRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
de l'Histoire termine son parcours dans sa ville natale avec une bague de champion. Rendez-vous dans 5 ans pour sa probable entrée au Hall of Fame.

Côté Seattle

Ils peuvent nourrir bien des regrets. Autant les Steelers ont remporté la guerre tactique, autant les Seahawks se sont auto-détruits. Passes lâchées, pénalités coûteuses et une interception dans le Money Time auront eu raison de leur plan de jeu.
Pourtant, Seattle gagne la bataille de la possession (33:02), du nombre de first downs (20 à 14) et des turnovers (2 à 1). Mais la stat qui fait mal est celle de la conversion des troisièmes tentatives. Ils n'en convertissent que 5/17 contre 8/15 pour leurs adversaires.

Mike Holmgren, qui manque l'occasion de devenir le premier coach à remporter un Super Bowl avec deux équipes différentes, dresse un bilan plutôt positif de cette saison. Il est clair que les Seahawks n'ont pas joué leur meilleur football dimanche mais ce n'est pas une raison pour jeter le bébé avec l'eau du bain. Il réalise en 2005 la meilleure saison de leur histoire et ont dans leur rang le MVP de la saison. Compte tenu de la résistance actuelle dans la NFC, ils peuvent sereinement viser une place dans le dernier carré l'an prochain.

MVP : Hines Ward, Wide Receiver

Ce "petit" wide receiverWide Receiver (WR)
ceux sont les receveurs écartés. Ils sont spécialisés dans les réceptions des passes très longues. Ils sont extrêmement rapide : 40 yards en 5 sec.
de 1m83 pour 97 kg a été élu MVP du Super Bowl. Une véritable consécration quand on connaît les critères de sélection pour jouer à ce poste dans la NFL : 6-pieds-5 et couvrir les 40 yards en 4"3.
Toujours tourné vers le travail et l'humilité, Ward, à la différence de bien des superstars à ce poste, joue pour son équipe. Peut-être que des Moss, Owens ou autres Steve Smith devraient s'en inspirer ?
Il termine la rencontre avec 5 réceptions, 123 yards et 1 touchdown.

Il rejoint Lynn Swann en tant que receveur MVP pour la franchise de Pennsylvanie.

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  1 2 3 4 OT Final
Pittsburgh 0 7 7 7 0 21
Seattle 3 0 7 0 0 10
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 Nous ne pouvons pas courir. Nous ne pouvons pas passer. Nous ne pouvons pas stopper la course. Nous ne pouvons pas stopper la passe. Nous ne pouvons pas botter. En dehors de ça, nous ne sommes juste pas une très bonne équipe de football en ce moment.  – Bruce Coslett, ancien joueur des Jets de New York

En VO :  We can't run. We can't pass. We can't stop the run. We can't stop the pass. We can't kick. Other than that, we're just not a very good football team right now. 

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