Playoffs Zone 2004 : New England Champions

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le 04/02/2005 à 00:26 par La Rédaction
Mise à jour du 02/12/2010 à 21:31

Pour la troisième fois en 4 ans, les New England Patriots remporte le Super Bowl.
Il s'agit de leur 3ème couronne en quatre saisons, toutes remportées par 3 petits points. Au final, une dynastie est née, prenant la suite des Cowboys de Dallas dans les années 90.

Retour sur le Super Bowl XXXIX

Philadelphie21 - 24New England
dimanche 6 février 2005 @ Alltel Stadium de Jacksonville
Les Patriots, une dynastie NFL
Le Super Bowl, petit rappel historique
Rivalités & Dynasties
Brady est-il irremplaçable ? (paru le 3/2)
Le Preview (paru le 6/2)
• Benny Friedman, Dan Marino, Fritz Pollard et Steve Young sont les 4 nouveaux membres du Pro Football Hall of Fame à Canton dans l'Ohio.

 

Le 39ème Super Bowl opposera donc les Philadelphia Eagles aux New England Patriots. Si la finale NFC a été logiquement remporté par la meilleure équipe de la saison, celle de l'AFC a vu sa hiérarchie modifiée.
Au final, les deux meilleurs équipes cette année s'affronteront à Jacksonville le 6 février prochain.

Preview

Le Carré d'As de la NFL Millésime 2004 est donc sans surprise composé des Pittsburgh Steelers (16-1), des New England Patriots (15-2), des Philadelphia Eagles (14-3) et des Atlanta Falcons (12-5). La saison régulière n'a donc pas menti et nous voilà avec les quatres meilleures équipes au terme des 17 journées.

Si les deux recontres restent indécises, notre préférence revient, à plus d'un titre, à celle qui opposera les Steelers aux Patriots. Tout d'abord parce qu'il s'agira d'une double revanche. En effet, si les hommes de Bill Cowher ont mis un terme à l'invincibilité des Pats le 31 octobre dernier, ils n'ont pas oublié leur désillusion de la finale AFC 2001, perdue 24 à 17 dans leur Heinz Field. Enfin et simplement parce que nous retrouvons face à face les deux meilleures formations de la NFL.

Dans la NFC, le duel Eagles-Falcons reste excitant d'autant que l'issue de l'escarmouche est très indécise. La dernière confrontation entre ces deux clubs remontent au 2 novembre 2003 à Atlanta. Les Eagles l'avaient emporté 23 à 19.

Les deux franchises de Pennsylvanie qui accueillent ces ultimes rencontres avant le Super Bowl devraient être en proie à des tempêtes de neige ce weekend. Aux dernières nouvelles, les météorologues prévoient cependant que la tempête soit passée à l'heure des matchs. Les températures seront tout de même polaire puisqu'il est prévu qu'elles fleurtent avec les -10°C.

 

Philadelphie27 - 10Atlanta
dimanche 23 janvier 2005 @ Lincoln Financial Field
Les Eagles surmontent leurs vieux démons

 

Preview

Pour la quatrième année consécutive les Eagles disputent la finale de la conférence nationale. Ils en sont les hôtes pour la troisième fois. L'expérience mais aussi la pression seront incontestablement du côté des hommes d'Andy Reid. Qui aurait envie de devenir les "Bills" de la NFC ?
Pour atteindre l'objectif qui leur échappe depuis 5 ans, ils vont devoir se défaire des Falcons d'Atlanta, à priori, la moins bonne équipe en lice ce weekend. Cependant, si les indicateurs semblent les donner favoris, les Falcons ont les moyens de créer la surprise.
En effet, si Atlanta n'a que la 22ème défense contre le jeu de passe, elle mène la ligue au nombre de sacksSack
plaquage du QB dernière la ligne de scrimmage (perte de terrain).
avec 48. Ils devront s'appuyer sur cette donnée pour mettre un maximum de pression sur McNabb et obliger les Aigles à courir. Dans ce domaine, ils ont la 14ème défense et seront plus à l'aise face à la 24ème attaque au sol (!). En l'absence de Terrell Owens, Donovan McNabb devra combiner, comme contre les Vikings, avec Freddie Mitchell, Chad Lewis, Todd Pinkston et Brian Westbrook.
McNabb en sera aussi bon pour quelques échappées improvisées.
A l'inverse, Jim Johnson (coordinateur défensif des Eagles) devra trouver des solutions pour mettre la pression sur Michael Vick. Si ce dernier n'est pas tranquille pour passer, ce secteur de jeu sera compromis d'autant que les cornerbacks Sheldon Brown et Lito Sheppard ne sont pas les premiers venus. Si le jeu de passe est bloqué, les Faucons devront s'appuyer sur leur jeu de course, le meilleur de la ligue. Ainsi, les Eagles pourront se concentrer sur Warrick Dunn, T.J. Duckett et bien sûr Vick.
Enfin, les équipes spéciales auront leur importance et à ce jeu là, les Falcons disposent dans leur rang de Allen Rossum qui a établi un nouveau record de playoffs la semaine passée. Il a battu celui pour le plus grand nombre de yards retournés suite à un puntPunt
action utilisée en 4ème tentative et x yards à parcourir. Plutôt que de tenter les x yards, l'attaque choisit de botter le plus loin possible pour faire reculer son adversaire.
dans un match de playoffs avec 152. Philadelphie devra se mettre au diapason.

Le vainqueur de ce match sera la première équipe à atteindre le Super Bowl en ayant perdu ses deux derniers matchs de saison régulière depuis les Green Bay Packers en 1968 (Super Bowl II).

 

Pittsburgh27 - 41New England
dimanche 23 janvier 2005 @ Heinz Field
Les pendules à l'heure

 

Preview

Nos protagonistes de l'AFC cumulent 31 victoires cette saison. C'est tout simplement le meilleur total pour une finale de conférence américaine. Cette simple statistique résume assez bien le niveau de ces deux équipes.
Leur force réside principalement dans leur défense. Les Steelers disposent de la meilleure défense de la ligue en nombre de yards et en nombre de points. Pour les yards, celle contre la course est classée 1ère tandis que celle chargée de bloquer le jeu de passe est 4ème. Les Patriots ont pour leur part la 2ème défense au niveau des points concédés. Leur défense en terme de yards est 9ème avec un avantage contre le jeu de course (6ème).
Offensivement, New England a montré de meilleures dispositions que son adversaire. Elle a la 4ème attaque en points et la 7ème en yards. Son équilibre entre course (7ème) et passe (11ème) rend folle les défenses adverses. Mais lors du match de saison régulière, les Steelers avaient contenu les Patriots à seulement 5 yards au sol tandis que Duce Staley et Jerome Bettis cumulaient 190 yards à eux deux. Obligé de passer, Brady s'était fait intercepter à deux reprises et avait subi 4 sacks dont trois du seul Joey Porter. Maintenant, Corey Dillon était absent. Difficile de battre la 1ère défense contre la course sans le 3ème coureur de la ligue.
Tactiquement, Bill Belichick, qui n'a jamais été battu deux fois de suite par le même quarterbackQuarterback
c'est le stratège de l'équipe. Il décide des tactiques avec ses coachs. Il est chargé de transmettre la balle à ses coureurs et de distiller les passes à ses receveurs.
, devra trouver les parades pour enfin mettre la main sur Ben Roethlisberger et stopper le duo de running backs. Les champions en titre n'avaient pas enregistré le moindre takeaway (récupération de balle, turnover en leur faveur) ou sack il y a 3 mois et ils n'ont pas pour habitude de répéter deux fois de suite une telle performance. En attaque, Brady devra impérativement établir le jeu de passes pour pouvoir lancer Dillon à l'assaut de la ligne défensive des Steelers. Sans cela, l'ex-Bengal aura bien du mal à passer le premier rideau d'autant qu'il n'a jamais réussi de grands matchs contre cette défense. Ceci étant, la ligne offensive de Cincinnati n'a pas grand chose à voir avec celle des Pats.
Pour les locaux, le schéma en attaque ne devrait pas trop varier par rapport à l'accoutumé : donner la balle au "Bus", donner la balle à Duce et au besoin, faire appel au talent de leur quarterback rookie. La défense 3-43-4
formation défensive avec 3 linemenLinemen
littéralement, les hommes de la ligne (de scrimmage). Il y a les linemen offensifs et les défensifs. Ils s'opposent dès le snapSnap
signal de départ de l'action, quand le centre transmet la balle au QB.
donné.
et 4 linebackers.
des Patriots a une lourde tâche à accomplir cette semaine : stopper le jeu au sol pour obliger Big Ben à lancer plus qu'il n'en a l'habitude et lui mettre la pression pour lui faire commettre des erreurs. Pour cela, on peut compter sur Bruschi, élu meilleur défenseur du tour précédent, McGinest ou Vrabel. Seul point noir, la blessure au genou du defensive end Richard Seymour qui ne devrait pas être titularisé. En revanche, l'absence de Tyrone Pool et Ty Law ne semblent pas être un problème insurmontable. On a vu le sort réservé à l'attaque des Colts malgré tout. Comme de toutes les manières, aucun des 45 sacks cette année pour les Pats n'est venu de leurs corners, les perturbations restent limitées. De là à parier sur un sack d'un corner remplaçant durant la rencontre, il n'y a qu'un pas qu'un coach comme Belichick serait à même de franchir.

 



Divisional Playoffs

Le hiérarchie a été respectée pour ce deuxième tour des playoffs 2004. Les quatre têtes de série après la saison régulière sont donc qualifiées pour les finales de conférence américaine et nationale.

Si trois des quatre favoris ont dominé leur sujet sans encombre, les Steelers de Pittsburgh ont frôlé la correctionnelle face aux New York Jets. Sans un double échec du botteur Doug Brien, Bill Cowher pouvait dire adieux à ses espoirs de Super Bowl. Heureusement, leur bonne étoile veillait sur eux et ils s'en sortent comme par miracle.
Les Jets peuvent par contre nourrir bien des regrets. N'ayant jamais gagné de leur histoire à Pittsburgh, ils abordent la rencontre avec le moral de ceux qui n'ont rien à perdre. Menés d'abord 10 à rien, New York se retrouve au coeur d'un scénario catastrophe : "être mené à Pittsburgh". Une nouvelle fois, l'attaque est bien contenue mais leur salut vient de leur défense (2 interceptionsInterception
passe du QB rattrapée par un défenseur (un adversaire).
et un fumbleFumble
quand le porteur du ballon laisse échapper celui-ci par maladresse ou suite à un choc. Le ballon est alors à terre mais vivant et c'est la 1ère équipe qui le ramasse qui en prend la possession. Avec les interceptions, le fumble est la seconde façon de rendre le ballon à l'adversaire. Ensemble, ils constituent des Turnovers (pertes de balle). C'est souvent cette stat. qui décide de l'issue de la rencontre.
recouvert) et de leurs équipes spéciales (touchdown sur retour de punt de Santana Moss). En quelques minutes, ils passent d'un déficit de -10 à une avance de +7 points. On connait la suite...
Cette victoire aurait été l'une des plus grosses surprises de l'histoire des playoffs, rappelant celle de ces mêmes Jets qui battant les Colts de Baltimore lors du Super Bowl III. A cette époque, un certain Joe Namath garantissait la victoire à son équipe pourtant donnée largement perdante.
Les Hommes d'Acier se retrouvent une nouvelle fois en finale de conférence à la maison. Dix ans après une improbable défaite contre les Chargers et trois après le coup réalisé par les Patriots, ils ont une occasion de prendre leur revanche. En cours de saison, ils l'avaient emporter facilement face à une équipe qui venait juste de battre le record de victoires consécutives. Mais à cette époque, les Pats étaient privé de Corey Dillon. Ce ne sera pas le cas dimanche.
Les Patriots de New England ont pour leur part étrillé les Colts d'Indianapolis 20 à 3. La saison de tous les records pour Manning & Co. s'achèvent comme en 2003 à Foxboro. Cadenassée par une exceptionnelle défense tricolores, l'attaque des Colts n'a pas pu inscrire le moindre touchdownTouchdown (TD)
c'est l'essai qui vaut 6 points et qui peut être transformé au choix à 1 ou 2 points. Il suffit que le ballon pénètre dans la endzone. (pas besoin d'aplatir)
. Ajouter à cela un Ball Control d'école et vous maintenez le meilleur passeur de la ligue pendant 38 minutes sur le bord du terrain. Un "Game Plan" parfait pour un résultat qui ne souffre d'aucune contestation possible. Les Pats ont mis la barre haute, très haute.

Dans la conférence nationale, les "héros" du premier tour n'ont pas été en mesure de rééditer leurs exploits. Les Minnesota Vikings et les Saint Louis Rams ont été facilement écarté par leurs hôtes respectifs.
Les Atlanta Falcons ont confirmé qu'ils avaient une défense capable de mettre sous l'éteignoir une attaque comme celle des Rams et, le meilleur jeu de course de la NFL. Leur jeunesse, leur fougue, leur vitesse et leur puissance risquent de poser des problèmes aux Eagles de Philadelphie.
Les Hommes de Andy Reid ont pour leur part mis les points sur les "i". NON, un mois de repos n'a rien perturbé de leurs automatismes travaillés depuis plus de quatre ans, et NON, Terrell Owens, bien qu'essentiel cette saison, n'est pas indispensable. Ce débat faisait en effet rage aux USA avec des points de vue différents au sein même de la NFL. Ainsi, Marv Levy et Steve Mariucci n'était pas tout à fait d'accord sur les effets d'une telle coupure. Si le premier voyait plutôt cela d'un bon oeil (il a mené les Bills à 4 Super Bowls perdus dans les années 90), le second était plus réservé. Quoiqu'il en soit, les Eagles ont été impressionnants face à, il est vrai, une équipe des Vikings toujours très inconstante et un Randy Moss amoindri.

Les deux finales de conférence apparaissent comme extrêmement serrée. Les équipes locales auront l'avantage de jouer devant leur public mais elles auront également la pression du favori. Les Eagles et les Steelers sont passés à la trappe quelques fois ces dernières années à ce stade de la compétition et ils ne pourront l'ignorer. En face, les Falcons et les Patriots ont montré une grande maitrise technique et tactique dans des registres différents. Une surprise n'est donc pas exclu, mais serait-ce une surprise ?

Tous les réponses à ces questions, ce dimanche dans la NFL !

AFC

Pittsburgh20 - 17New York Jets
samedi 15 janvier 2005 @ Heinz Field
Pittsburgh a eu très chaud

 

Preview

Voici le match en apparence le plus déséquilibré de tout le weekend. En effet, les Jets n'ont jamais gagné à Pittsburgh ! Ils en sont même à 15 défaites en 17 matchs. Dans l'histoire récente, ils n'ont marqué que 12 points sur les deux dernières saisons, tous sur des field goalsField Goal (FG)
coup de pied à 3 points effectué le plus souvent en 4ème tentative quand l'attaque a été bloquée. Il est joué depuis l'endroit où la dernière action c'est achevée. En cas de réussite c'est 3 points et engagement. En cas d'échec, la possession change de camp mais il y a deux possibilités : avant le snap, la balle était à l'intérieur des 20 yards, on replacera alors la balle sur la ligne des 20 yards ou elle était placée au-delà des 20 yards, on la replacera au même endroit.
. La seule chose qui peut rassurer les new yorkais est qu'il s'agit là de leur première confrontation en playoffs.
Autre mauvaise nouvelle pour les visiteurs, la météo. En effet, la neige et des températures largement sous le zéro sont prévues. Ces conditions ne semblent pas être du goût des Chad Pennington si l'on en juge à sa piètre prestation il y a un mois. Il s'était fait intercepté à trois reprises et n'avait jamais été en mesure de mettre en difficulté la défense des Hommes d'Acier. Ce match avait été ultra défensif avec un jeu de passe inexistant et un jeu de course plutôt bien contenu (Jerome Bettis (PIT) 58 yards, Duce Staley (PIT) 51 yards et Curtis Martin (NYJ) 72 yards). Le tournant de la rencontre avait été une passe de touchdown lancée par Bettis.
La grande inconnue de cette rencontre reste l'aptitude de Ben Roethlisberger à gérer l'évènement. Il a gagné ses 13 premiers matchs en tant que titulaire mais n'a bien sûr jamais joué en playoffs. Cette saison, l'excellente défense des Steelers a permis à l'attaque de ne pas avoir à marquer énormément de points (11ème attaque). Big Ben n'a pas réellement été confronté à des situations d'urgence et la saison de Bettis l'a bien soulagé. Si les Jets réussissent à prendre de l'avance au tableau d'affichage, il devra sortir le grand jeu face à une excellente défense. A contrario, si les Steelers de Pittsburgh imposent leur tempo, les visiteurs risquent de revivre les mêmes mésaventures que le 12 décembre dernier.

 

New England20 - 3Indianapolis
dimanche 16 janvier 2005 @ Gillette Stadium
Tout simplement trop forts

 

Preview

Incontestablement l'affiche de ces Divisional Playoffs, tout le pays atteint le troisième duel en un an entre Manning et Brady. Une nouvelle fois, les Colts doivent aller jouer à Foxboro. Les Patriots seront favoris mais pas mal de choses seront différentes par rapport à la finale de conférence 2003. Déjà, la météo prévoit d'être beaucoup plus clémente. Pas de neige et des températures positives sont attendues. Ensuite, New England sera privé de deux de leurs meilleurs defensive backs Ty Law et Tyrone Pool. L'an dernier, Manning avait été sacké et intercepté 4 fois, dont trois par Ty Law !
Bill Belichick trouvera-t-il malgré tout la recette pour stopper une attaque des Colts toujours plus efficace ? On peut compter sur lui. Il n'a perdu qu'une seule de ses 7 confrontations avec Manning. Les Colts ont perdu les 5 derniers matchs et 13 des 15 derniers. Pas très rassurant pour les fans de l'Indiana.
Corey Dillon va devoir rentabiliser son transfert. Les Pats vont surement essayer d'établir le jeu de course pour maintenir le MVP 2004 sur la touche le plus longtemps possible. La défense des Poulains est donc prévenue. Elle qui est la 29ème de la ligue (29ème contre la passe et 24ème contre la course) mais qui a très bien fini la saison. Enfin, Tony Dungy devra stopper les tights ends de New England. Ils ont compilé 10 réceptions il y a 4 mois.

NFC

Atlanta47 - 17Saint Louis
samedi 15 janvier 2005 @ Georgia Dome
Les Faucons déboulent

 

Preview

Vainqueurs 34 à 17 lors de la deuxième semaine, les Falcons sont les favoris de cette rencontre. Ils accueillent l'une des sensations de cette fin de saison, les Rams. Ces derniers restent sur 3 victoires consécutives contre des équipes qualifiées pour les playoffs. Il y eut d'abord Philadelphie (qui avait cependant aligné ses remplaçants), puis New York et enfin Seattle la semaine dernière. Le moral est donc au beau fixe pour Mike Martz qui aborde ce match "bonus" avec sérénité.
La clé du match repose sur les deux quarterbacks. Marc Bulger est à son top et Michael Vick est plus que jamais indispensable à son équipe. Sans lui, les Falcons en sont à 2 victoires pour neuf défaites. Lors du premier match, il avait gagné 109 yards à la course et 179 yards à la passe. Si les Rams ne cantonnent pas Vick dans sa poche, ils risquent de le payer très cher. A noter que les Rams n'ont que la 29ème défense contre le jeu de course et qu'ils avaient concédé 242 yards en semaine 2.
Si les Béliers remplissent leur part du contrat, ils pourront comme à leur habitude établir le jeu de passe pour pouvoir jouer les courses de Steven Jackson.

 

Philadelphie27 - 14Minnesota
dimanche 16 janvier 2005 @ Lincoln Financial Field
Les Eagles s'offrent une quatrième chance

 

Preview

Dimanche en début d'après-midi, les Vikings affrontent les Eagles dans la revanche du match de la deuxième semaine. A cette époque, Philadelphie avait dominé leur adversaire 27 à 16. Cependant, pas mal de chose ont changé. Terrell Owens est out et les Vikings arrivent sans pression à ce stade de la compétition. Ils ont même vaincu leurs vieux démons la semaine dernière en allant s'imposer au Lambeau Field de Green Bay. Depuis 2001, Minnesota n'a gagné que 2 de ses 23 matchs joué en extérieur.
Un peu comme pour les Rams, les Eagles doivent réussir à mettre la pression sur Culpepper. Sinon, il pourrait bien rééditer sa fiche du premier match soit 343 yards, et s'en aller à la course pour quelques gros gains. Michael Bennett sera aussi un facteur déterminant pour l'attaque du Minnesota. Il faut que les Vikes arrivent à imposer le jeu au sol pour pouvoir trouver plus facilement Randy Moss et Nate Burleson qui seront bien pris par les excellents cornerbacks que sont Sheldon Brown et Lito Sheppard.
De leur côté, l'attaque de Philadelphie comptera plus que jamais sur un McNabb orphelin de T.O. et ses coureurs Brian Westbrook et Dorsey Levens auront leur mot à dire.
Nous verrons aussi l'effet qu'aura eu le mois de repos accordé par Andy Reid à ses titulaires.
Petit rappel historique, en 1980, les Eagles avaient battu les Vikings au même stade de la compétition 31 à 16. C'est à ce jour leur seule rencontre en playoffs.

 

Preview des Divisional Playoffs

 
Après un Wild Card Weekend complètement fou, les 8 meilleurs équipes de la ligue se retrouvent ce weekend pour le tour des Divisional Playoffs.
Après une semaine de repos bien méritée, les Pittsburgh Steelers (15-1), les New England Patriots (14-2), les Philadelphia Eagles (13-3) et les Atlanta Falcons (11-5) accueillent les survivants du premier tour. Parmi eux nous retrouvons les Minnesota Vikings et les Saint Louis Rams (9-8 tous les deux) qui sont les deux premières équipes à passer un tour de playoffs après avoir fini la saison avec un bilan de 8-8. Les six premières formations à avoir été dans cette situation s'étaient toutes inclinées. Autant dire que la confiance et l'absence de pression seront de leur côté.
Tout comme pour les Wild Card, les quatres matchs qui nous attendent sont en fait des revanches de la saison régulière. Les Steelers avaient battu les Jets à Pittsburgh il y a un mois 17 à 6, les Patriots l'emportaient de justesse à domicile contre les Colts 27 à 24 lors de l'ouverture de la saison, les Falcons avaient surclassé dans leur dôme les Rams 34-17 et les Eagles en avaient fait de même face aux Vikings, 27-16, à Philadelphie. Voilà de quoi mettre le doute dans les esprits des équipes visiteuses d'autant que les exploits des Wild Card ont statistiquement peu de chance de se reproduire. En effet, depuis 1990, où le format actuel des phases finales a été mis en place, l'équipe qui accueille le Divisional Playoff gagne 45 des 56 matchs, soit plus de 80% !
D'un point de vue stratégique, chacun des huit coachs engagé dans le premier tour a voulu surprendre son homologue en optant plutôt pour un schéma orienté à la passe. Du coup, le rating combiné des 8 quarterbacks culminent à 105.6 et pour la première fois depuis 1994, aucun coureur n'a franchi la barre des 100 yards. Mais cette semaine, les choses risquent de ne pas être aussi simple pour les quarterbacks puisque les quatre plus grosses défenses de la ligue sont en lice : Pittsburgh, New England, Philapdelphie et New York. Point intéressant, les deux derniers vainqueurs du Super Bowl avaient les meilleures défenses, les Steelers peuvent être confiants.
Autres statistiques, nous avons trois clubs à plus de 400 points marqués, Indianapolis (+ de 500), New England et Minnesota. Et d'un point de vue des turnovers, les n°1 et 2 de la ligue sont présents (Colts, Jets).

La "Second Season" commence !

Il ne reste qu'un petit mois de compétition. Les 12 survivants sont dans les starting blocks. Ce weekend, les 8 équipes entrent en piste. Toute la rédaction se mobilise pour vous faire parcourir les derniers lieux avant le Super Bowl XxxiX.

Les 12 équipes sont : (dans l'ordre du classement à la fin de la saison régulière)

AFC
1- les Pittsburgh Steelers (15-1)
2- les New England Patriots (14-2)
3- les Indianapolis Colts (12-4)
4- les San Diego Chargers (12-4)
5- les New York Jets (10-6)
6- les Denver Broncos (10-6)

NFC
1- les Philadelphia Eagles (13-3)
2- les Atlanta Falcons (11-5)
3- les Green Bay Packers (10-6)
4- les Seattle Seahawks (9-7)
5- les Saint Louis Rams (8-8)
6- les Minnesota Vikings (8-8)

Si vous êtes en délicatesse avec le fonctionnement de la NFL, nous vous proposons de vous rendre dans la rubrique La NFL ?.



Après le Wild Card Weekend

En présentation de ce Wild Card Weekend, nous vous donnions la statistique suivante : Douze fois lors des quatorze dernières saisons au moins une équipe jouant à domicile a perdu.
Ce weekend, et pour la première fois de l'histoire de la ligue, trois des quatre hôtes des matchs Wild Card se sont inclinés !
Après avoir batailler 16 journées pour obtenir un avantage du terrain potentiellement décisif, les Seahawks, les Packers et les Chargers sont sortis par la petite porte.
Retour sur un Wild Card Weekend fou ! fou ! fou !

AFC

San Diego17 - 20New York Jets
samedi 8 janvier 2005 @ Qualcomm Stadium
Les Jets d'un souffle

 

Preview

Même si les new yorkais restent sur 4 défaites en 5 matchs, ce Wild Card risque d'être serré pour plusieurs raisons. La première est que les Jets ont remporté l'acte I disputé lors de la deuxième semaine, 34 à 28. La seconde est qu'ils disposent de la 5ème meilleure défense contre la course. LaDanian Tomlinson est donc prévenu.
En septembre, le meilleur coureur de l'année, Curtis Martin, avait gagné 119 yards et inscrit 2 touchdowns. Mais depuis, les Chargers ont progressé dans ce domaine pour en arriver à être la 3ème meilleur défense NFL dans ce compartiment.
La partie se jouera certainement sur la capacité qu'auront les quarterbacks Brees et Pennington à distiller leurs passes. Dans ce secteur de jeu, les deux équipes ont leurs armes. San Diego peut compter sur le WR Eric Parker et sur son TE Antonio Gates. New York peut, pour sa part, s'appuyer sur Santana Moss et Justin McCareins, Wayne Chrebet étant encore incertain. Côté défense, les arrières défensifs californiens ne sont que 31ème au nombre de yards. Leurs équivalents new yorkais sont 14ème.
Reste à savoir maintenant l'état d'esprit dans lequel les joueurs de la Grosse Pomme vont aborder la rencontre. Terminer une saison régulière de la manière dont ils l'ont terminée, n'a jamais été de bon augure pour les playoffs. A leur décharge, ils finissent avec 10 victoires malgré le calendrier le plus difficile des 12 équipes qualifiées. (Strength of Schedule de 52.3%, explications dans la rubrique La NFL ?

 

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Indianapolis49 - 24Denver
dimanche 9 janvier 2005 @ RCA Dome
Des Colts au triple galop

 

Preview

Pour la 13ème fois de l'histoire, deux équipes qui se sont affrontées lors de la dernière journée se retrouvent pour le Wild Card Weekend. Sur les 12 premiers vainqueurs du dernier match de la saison régulière, seuls 5 ont pu répéter leur performance. Denver est prévenu. D'autant que cette fois-ci, les protagonistes se retrouveront dans un dôme et sur une pelouse synthétique et non plus dans le froid, sur un terrain gras, le tout à 1 mile d'altitude.
Sans aucun doute, les Colts sont les grandissimes favoris de ce match. Si Manning réussit à trouver ses cibles et à prendre un avantage au score conséquent rapidement, l'affaire sera pliée et nous pourrions même assiter à une déroute des Broncos. A contrario, si Denver arrive à imposer son jeu de course, à contrôler la possession et donc à maintenir l'attaque des Colts sur la touche, tout est possible.
Pour preuve, le match de playoffs 2003 où Indianapolis avait passé 41 points à Denver (41-10 à Indianapolis). Les locaux avaient marqué sur leurs 5 premières possessions et Manning avaient lancé 5 touchdowns.
Le destin des joueurs du Colorado reposent sur les RBRunning Back (RB)
Terme générique qui englobe les HB et les FBFullback (FB)
coureur puissant et polyvalent. Il joue le rôle de bloqueur, de receveur et de bulldozer balle en main. Constitue avec les halfbacks (HB), les running backs (RB).
.
Tatum Bell et Reuben Droughns. En cas de scénario catastrophe, Dwight Freeney, le meilleur sackeur de la ligue, se fera un plaisir d'aller mettre la main sur un Jake Plummer obligé de passer.

NFC

Preview

La NFC, chose peu commune, voit ses deux rencontres Wild Card opposées des équipes de la même division. Par définition, il s'agira donc des troisièmes Green Bay - Minnesota et Seattle - Saint Louis. Depuis 1982, un acte III s'est joué à 15 reprises. L'équipe qui a gagné les deux premières confrontations, remporte la troisième dix fois. Pas très bon signe pour Minnesota et Seattle. Pas de quoi désespéré non plus. En effet, trois de nos quatre équipes Wild Card 2004 ont été impliquées dans ses 15 situations (30 équipes). Il en ressort que les Packers avaient balayé les Bucs en 97, que les Vikings avaient battu les Bears deux fois avant de perdre le match couperet en 94, et qu'enfin, les Seahawks avaient subi la même désillusion contre les Raiders en 83.

Seattle20 - 27Saint Louis
samedi 8 janvier 2005 @ Qwest Field
Saint Louis pour une première
Preview

Après deux victoires durant la saison régulière, les Rams sont confiants. Mike Martz ne s'est pas caché d'annoncer que son équipe pourrait aller au bout. Pour cela, il faudra gagner une troisième fois contre les Seahawks cette saison, une quatrième de suite, série en cours. Il s'agit là de leur première confrontation en playoffs.
Les Rams ne devront pas compter sur un improbable scénario hitchcockien pour l'emporter. Les Seahawks sont prévenus et si Shaun Alexander réussit la même entame de match que le 10 octobre, Saint Louis a du souci à se faire. D'autant qu'ils n'ont que la 29ème défense contre la course de la ligue.
Au registre des mauvaises nouvelles pour les Béliers, les locaux enregistrent le retour de leur offensive tackle Chris Terry qui sera chargé de bloquer Leonard Little. Brèches pour les courses, temps pour passer, Matt Hasselbeck pourra trouver Darrell Jackson ou Jerry Rice. L'horizon offensif de Seattle semble dégagé, reste à savoir si leur défense saura contenir l'attaque explosive des champions 1999. Marc Bulger - Torry Holt ont fait mal cette saison et il faudra tout le talent du cornerback Marcus Trufant pour contre-carrer leur projet.
Un dernier point qui risque de peser dans la balance des Seahawks est le -24 et la dernière place dans la catégorie des turnovers pour les Rams. Quant on connait l'importance des possessions à ce niveau de la compétition, il faudra être rigoureux.

 

Green Bay17 - 31Minnesota
dimanche 9 janvier 2005 @ Lambeau Field
Le coup d'éclat des Vikings

 

Preview

Pour la deuxième fois d'affilée, les Vikings ont terminé leur saison en dérapage incontrôlé. Heureusement pour eux, ils achèvent cette fois leur course en playoffs. De leur côté, les Packers finissent leur campagne 2004 avec panache. Un peu comme pour le Chargers-Jets, l'état d'esprit ne sera pas véritablement le même, le capital confiance non plus.
Mais qu'à cela ne tienne, les confrontations entre Minnesota et Green Bay ont toujours été gouttues et on peut s'attendre à avoir un grand match. Pourquoi ? Parce que sur leurs 87 premiers duels, les Packs n'ont que 2 victoires d'avance (44-42-1). Parce que l'écart moyen de points est de 1.4 ! Et enfin parce que cette saison, les deux premiers matchs se sont terminés sur le score identique de 34 à 31. Dans les deux cas, Ryan Longwell avait botté le field goal décisif à la dernière seconde.
L'une des clés du match sera certainement l'aptitude de Michael Bennett à gagner des yards à la course. Il a déjà réalisé 3 matchs à plus de 100 yards contre Green Bay par le passé. Cette saison, la franchise du Wisconsin a néanmoins la 14ème défense contre le jeu de courses. D'un point de vue du jeu aérien, Culpepper pourra compter sur un Randy Moss toujours transcendé par les grands évènements. En six matchs de playoffs dans sa jeune carrière, il a capté 28 passes pour 607 yards et 7 touchés. Côté Green Bay, le carré Favre, Green, Walker et Driver devrait faire parler la poudre.

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 Un bon lineman, c'est comme courir dans un mur de brique qui aurait des bras.  – Bill Pickens (DE) après un contact avec son coéquipier Jim Tyrer (ancien OL des Chiefs et Hall of Famer)

En VO :  A good lineman, It's like running into a brick wall that has arms. 

Citation réelle proposée par Libs91 pour 10 Bzh. Suggérer une citation réelle ou fictive pour 10 Bzh !